Ville de London en Ontario, ses attraits et son histoire
La ville de London se trouve dans la province de l’Ontario et fait partie du comté du Middlesex, dont elle est le chef-lieu. La population de la ville de London est de 360 mille personnes, mais si l’on ajoute les banlieues, on obtiendra plus de 460 mille habitants, ce qui en fait la dixième ville du Canada.
Située à proximité de la frontière provinciale, London se trouve en face de la ville québécoise de Windsor.
Évidemment, une ville qui s’appelle Londres ne peut manquer d’être traversée par une rivière baptisée la Tamise (the Thames en anglais).
À l’origine, cette région était habitée par des Amérindiens Ojibwa. Puis, après l’arrivée des européens, le village de London fut fondé en 1826 et la localité obtient le statut de ville en 1855.
Son nom fut choisi en 1793 par le Lieutenant-Gouverneur du Haut Canada John Graves Simcoe, qui pensait y établir la capitale de la colonie. Mais ce choix ne fut pas approuvé par le Gouverneur Général du Canada Guy Carleton.
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Dès ses débuts, London joua un rôle important dans le développement de l’industrie militaire canadienne. On y fabrique encore aujourd’hui des voitures militaires de tous modèles, mais on y fait aussi des locomotives, sans parler des entreprises forestières, des usines Ford, General Motors et Suzuki.
Plus de cent édifices patrimoniaux, pour la plupart du XIXe siècle, se dressent le long des rues et des places de la ville. On peut ainsi remarquer le palais de justice avec sa prison qui évoquent une forteresse irlandaise. En outre, London est parsemée de nombreux parcs et espaces verts tels que le Parc Victoria, le Parc Springbank, le Parc Labatt Memorial, le Parc Harris, le Parc Westminster Ponds, et bien d’autres.
La célèbre Université de l’Ontario de l’Ouest (University of Western Ontario ou UWO) se trouve à London.
Le chemin de fer, l’aéroport international de London et un vaste réseau d’autoroutes relient la ville au reste de la province, au Canada et aux États-Unis.
Fait historique : L’astéroïde 12310 Londontario fut baptisé ainsi en l’honneur de la ville.
Cathédrale Saint-Pierre de London
La Cathédrale Saint-Pierre (St. Peter’s Cathedral) est le siège de l’église catholique romaine de la ville ontarienne de London. C’est l’un des plus beaux lieux de culte de l’Ontario, qui attire chaque jour de nombreux visiteurs.
La paroisse catholique de London est créée en 1826. Une première église est alors érigée, mais vers le milieu du siècle elle est jugée trop petite. Alors, ayant reçu au cours de l’été 1880 l’autorisation du Vatican, les paroissiens commandent à l’architecte Joseph Connoly la construction d’une nouvelle église.
Les travaux commencent en mai 1881 et c’est le 28 juin 1885 que l’évêque Walsh béni la nouvelle église Saint-Pierre.
Cependant, les vitraux et le calvaire n’y sont installés qu’en 1889 et les deux tours ont été ajoutées en 1958.
L’église est élevée au rang de Cathédrale en 1961.
Musée du Régiment Royal Canadien
Le Musée du Régiment Royal Canadien est situé dans la ville ontarienne de London, au coin de la rue Oxford et la rue Adelaïde. Ces locaux occupent une aile de l’édifice historique Wolseley Hall, ancienne caserne du Régiment.
Les galeries du Musée témoignent de l’histoire militaire canadienne depuis 1883, année de la création du RRC (Régiment Royal Canadien).
Les expositions honorent la mémoire des soldats et des officiers de cette unité qui ont participé à de nombreux combats. Les visiteurs peuvent voir des médailles, des armes, du matériel militaire et divers documents liés à l’histoire de ce régiment.
Dans le foyer du musée, des briques d’or symbolisent un événement de l’histoire du régiment ou un don fait au musée. Des vitraux, créés par l’artiste Christopher Wallis en 1991, retracent la mémoire des officiers commandants de l’unité.
Galerie de Forest City
La Galerie de Forest City (Forest City est le surnom que donnent affectueusement les résidents de London à leur ville) a été fondée en 1973 par un groupe d’artistes locaux qui cherchaient une nouvelle façon de diffuser leur art.
La Galerie de Forest City a évolué au fil des ans pour devenir un des centres de la vie culturelle de London. De grands événements s’y tiennent, tels que des expositions, des conférences thématiques, des projections de films, des ateliers et diverses activités reliées à la culture, à la littérature et aux arts visuels.
Cette galerie est un forum de l’expression artistique de toute la région sud de l’Ontario. La programmation est vouée à l’encouragement d’artistes émergents qui cherchent de nouvelles voies d’expression.
La Galerie de Forest City, un organisme sans but lucratif, est administrée par les artistes avec l’aide du Conseil des Arts du Canada, du Conseil des Arts de l’Ontario et de la ville de London.
Pont Blackfriairs
Le Pont Blackfriairs (Blackfriairs Bridge) enjambe la rivière Thames dans la ville de London, en Ontario.
Le pont dessina la Wrought Iron Bridge Company of Canton, en Ohio. L’érigea donc le contracteur Isaac Crouse. On l’inaugura alors en 1875, six ans après qu’un pont du même nom ait été construit dans la capitale de la Grande-Bretagne, au-dessus de la Tamise.
Le Blackfriairs Bridge, premier pont de fer sur la rivière, relie la banlieue de Petersville, la Carling Brewery, le parc Tecumseh et le centre-ville de London.
Le pont Blackfriairs a remplacé une structure en bois mise en place depuis 1831. C’est le plus ancien parmi les huit ponts qui traversent la rivière Thames et la rivière North Thames.
Le pont Blackfriairs, destiné tant aux voitures qu’aux piétons, semble flotter au-dessus de l’eau. On le représente, en pleine lévitation, dans plusieurs ouvrages sur le Canada.
Tour One London Place
Cette tour est la troisième tour la plus haute de la province, les deux édifices les plus hauts se trouvant à Toronto.
Cet édifice se trouve à London, une des principales agglomérations ontariennes.
La tour, d’une hauteur de 113, 4 mètres, fut inaugurée en 1992. Elle a été construite dans le style post-moderne par la compagnie Sifton Properties Limited, d’après les plans du cabinet d’architectes Crang & Boake.
La façade est recouverte de granit bleu de l’Atlantique. Une impressionnante colonnade a été créée dans l’entrée, elle fait 11 mètres de haut et est entourée d’élégantes balustrades. Les murs sont recouverts de marbre et de granit canadien.
On peut monter au sommet de la Tour One London Place et admirer la vue sur la ville de London depuis le belvédère.
Musée des Enfants de London
Le Musée régional des Enfants de London (London’s Regional Children’s Museum) est un véritable paradis pour les enfants.
Ce Musée, l’un des premiers de ce genre au Canada, fut créé en 1973 par Carol Johnston.
Le Musée se déplace de bâtiment en bâtiment jusqu’en 1982, quand les organisateurs achètent l’ancien édifice de l’école de Riverview. Cet édifice devient alors le siège permanent du Musée des Enfants de London. Le visitent donc annuellement plus de cent mille personnes.
Le musée organise des expositions temporaires en plus de ses magnifiques expositions permanentes, dont la Galerie des Dinosaures, où les enfants peuvent se transformer en dinosaures; l’exposition Choses des Cavernes, qui permet d’apprendre des tas de choses passionnantes sur la vie préhistorique ; ou encore l’exposition Enfant d’Antan, consacrée à la vie et à l’enseignement des enfants d’autrefois.
Village Wortley
Le village Wortley est un beau quartier historique de la ville de London, en Ontario, qui conserve tout son charme d’antan.
Ce quartier occupe un espace de plusieurs kilomètres carrés tout près du centre-ville.
Il se forme vers les années 1870 sur des terrains recouverts de chênes, de bouleaux, de pins et d’érables. Il y avait déjà quelques familles installées depuis 1810, année de l’arpentage des terres, mais c’est à partir de 1870 que Wortley Village devient un pôle de la vie économique et social de la région de London et de l’Ontario du sud.
Ce village parsèment des bâtiments de deux étages, érigés dans une multitude de styles, et c’est ce mélange de styles et d’époques qui lui donne son caractère unique.
À proximité se trouve le spacieux parc de la Thames, avec des aires de pique-nique, des terrains de baseball et de hockey, une piscine et des sentiers aménagés le long de la rivière Thames. Les ornithologues aiment venir observer les oiseaux qui sont nombreux à fréquenter le parc.
On compte à Wortley environ 100 commerces, cafés et restaurants.
Des pistes cyclables relient le village au reste de la ville de London en été. Aussi, des sentiers de ski de fond prennent la relève en hiver.
Village des Pionniers Fahshawe
Le Village des Pionniers Fanshawe (Fanshawe Pioneer Village), situé dans la ville de London, en Ontario, est une fidèle reconstitution d’un village typique canadien du XIXe siècle. On le fonde en 1959 afin de conserver pour les générations futures le témoignage du mode de vie des premiers colons ontariens.
On y compte une trentaine d’édifices qui se dressent sur plus de 45 acres. La plupart sont des bâtiments d’époque et quelques uns sont des répliques. Le bâtiment le plus ancien date de 1820, le plus récent est de 1920.
Aujourd’hui, en plus d’être un centre d’intérêt pour le grand public, le Village des Pionniers Fanshawe est également un centre de recherches sur l’histoire du Canada, notamment des cantons de Westminster, London, North Dorchester, Delaware, West Missouri et Lobo, dans la province de l’Ontario.
Le Village des Pionniers Fanshawe gère et administre la Société Middlesex Heritage Museum, avec le soutien de la ville de London et d’autres organismes provinciaux.
Maison Banting : Lieu de naissance de l’insuline
Sur le site historique national du Canada de la Maison Banting (Banting House National Historic Site of Canada), situé à London, en Ontario, se dresse l’ancienne résidence du docteur Frederick Banting, qui a inventé l’insuline. C’est dans cette maison, où il a vécu de Juillet 1920 jusqu’en mai 1921, que le Dr. Banting a rédigé ses premiers textes sur l’insuline et ses qualités. À l’époque, il eut l’idée de prendre un extrait de pancréas de chien et de l’utiliser pour le traitement du diabète. Il présente l’insuline au monde en janvier 1922. Depuis cette date, on a désigné cette maison comme le «lieu de naissance de l’insuline».
Aujourd’hui, une «Flamme de l’Espoir» se maintient dans la maison, elle brûlera jusqu’à ce qu’on découvre le traitement définitif contre le diabète.
On construisit la Maison Banting en 1900. Mais on l’a agrandit vers la fin du XXe siècle. En général, le bâtiment conserve l’aspect qu’il avait dans les années 1920. Le docteur utilisait les salles du rez-de-chaussée pour les consultations, et sa famille vivait au premier étage. La fondation Batning’s life and achievements gère maison et les expositions qui s’y présentent. En fait, c’est en 1997 qu’on a désigné la propriété site historique national du Canada.
Le docteur Banting a vendu la maison vers la fin de l’année 1921.
Parc Mémorial Labatt
Le Parc Mémorial Labatt (Labatt Memorial Park), aménagé en 1877, est un stade de baseball, l’un des sites patrimoniaux les plus célèbres de la ville ontarienne de London, située sur les rives de la rivière Thames.
Le Parc Labatt est le stade de baseball le plus ancien au monde. C’est le fait enregistré dans le livre Guinness des records, dans l’édition de septembre 2008. Dès 1994, on a désigné le stade comme site historique de la ville de London.
Ce stade a une capacité d’accueil de plus de 5200 spectateurs.
Auparavant, le Parc Labatt s’appelait le Parc Tecumseh, on l’a rebaptisé en décembre 1936.
En octobre 2002, la ville de London a inauguré le Centre John Labatt – John Labatt Centre, nouveau centre sportif et culturel, localisé près de l’ancien stade historique de Labatt. Le nouveau centre a une capacité d’accueil de 9 mille spectateurs lors des matches de hockey et autres activités sur glace. Pour les concerts, spectacles et autres activités culturelles, le centre John Labatt peut accueillir jusqu’à 10 mille personnes.
Ce centre est l’un des plus vastes centres du genre en Ontario.
Festival Home County Folk de London
Le Festival Home County Folk (Home County Folk Festival) est né en 1973. Depuis, il se tient tous les ans à la mi-juillet dans la ville de London, en Ontario. Il est devenu l’un des plus célèbres festivals folk du Canada. Plus de 150 milles personnes de l’Ontario, de l’ensemble du Canada et des États-Unis y viennent pour assister aux concerts présentés sur une demi-douzaine de scènes pendant trois soirées. Des groupes de musiciens de divers horizons donnent les concerts dans le parc Victoria, ainsi que des troupes de danse.
Des shows, des expositions d’artisanat et des ateliers se tiennent dans le cadre de la fête.
Toutes les activités du Folk Festival sont gratuites. Plus de 200 bénévoles permettent d’assurer le succès de l’événement.
Foire de l’Ouest (Western Fair)
La Foire de l’Ouest (Western Fair) est une foire agricole. Elle se tient chaque année au mois de septembre dans la ville de London, en Ontario.
C’est l’une des foires agricoles les plus anciennes au Canada. En fait, dans toute l’Amérique du Nord. En effet, sa première édition eut lieu en septembre 1868 dans le centre-ville de London. On l’a célébré sur un vaste terrain situé au nord-est de l’actuel parc Victoria.
Cette année-là, la Ville érigea un Palais de Cristal. Il s’agissait de la toute première structure de cristal au Canada.
Depuis 1887, la Foire de l’Ouest se tient au 316, Rectory Street. C’est dans le secteur Est de London. Cependant, entre 1939 et 1947, le site occupèrent les installations d’un camp d’entraînement militaire.
Aujourd’hui, le site de la Foire de l’Ouest est accessible toute l’année. On y trouve un complexe agricole, des terrains de jeux et d’autres installations. On y tient la Course de chevaux de la Foire de l’Ouest en été.
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Notons qu’un Musée de la Foire de l’Ouest, avec de riches archives, a malheureusement fermé ses portes en 2005.
La course de Western Fair (Western Fair Raceway) est une épreuve sportive de renom. Elle se tient dans la ville de London, en Ontario. Il s’agit d’une course d’un demi-mille (802 mètres). Participent des attelages de chevaux. Elle attire un grand nombre de spectateurs.
Sur le site du Western Fair on trouve également des salles de jeu avec plus de 750 machines à sous. Tout comme un cinéma et un vaste complexe sportif. S’y tiennent aussi des expositions agricoles. Le restaurant Getaway, situé sur le site, est l’un des établissements de restauration les plus anciens de London.
Le Western Fair se déroule sur un site historique et patrimonial. En effet, c’est là où on organisa les premières courses vers la fin du XIXe siècle.
Rib-Festival de London
Le Rib-Festival de London, Ontario, (Festival des mangeurs de côtes de porc). Le gère par le célèbre Boys & Girls Club de London. Il naît en 1989 comme une petite fête. On l’a organisée pour l’amusement de quelques résidents de la ville. Aujourd’hui, le festival devient le plus grand événement du genre au Canada. Il est le second en Amérique du Nord.
Chaque année, plus de 120 mille participants se rassemblent pendant cinq jours de la fin du mois de juillet et du début du mois d’août dans le parc Victoria du centre-ville de London. Ils mangent pas moins de 10 tonnes de porc pendant la fête. Sans compter les milliers de caisses de bière et diverses autres boissons.
Notons qu’on destine tous les gains du festival au programme des activités éducatives et récréatives pour les enfants et les retraités de la ville de London.
Dans le cadre du Rib-Festival, une douzaine de restaurants de différentes villes canadiennes et des États-Unis prennent part au concours des «Meilleurs Côtes du Canada (Best Ribs in Canada). Des grandes entreprises participent au Festival. Elles organisent donc des concerts, des shows, des jeux, des danses et des spectacles. Pas moins de 70 boutiques et postes de vente sont au service des visiteurs. On élit un Roi et une Reine lors de l’événement.
Plus de 500 bénévoles assurent le succès du Festival.
Festival Rock the Park de London
Le Festival Rock the Park se tient tous les ans dans le parc Harris de la ville ontarienne de London.
Le festival Rock the Park a été conçu en 2004 par la station de Radio 103.9 The Hawk. C’est pourquoi on l’appelait le Festival Hawk Rocks the Park pendant les quatres premières années de son existence. Il se célèbre pendant trois jours à partir du vendredi du troisième week-end du mois de juillet.
Il s’agit de trois journées de concerts rock sponsorisés par cette même station 103.9 The Hawk, rejointe par la station de rock FM96 et la station de musique country BX93.
On n’admet pas les animaux domestiques pendant les concerts. Les enregistrements sonores et vidéos interdits.
Les stationnements se trouvent sur l’avenue Queens et la rue Talbot. Il n’y a pas de camping sur le site du festival. Le terrain le plus proche se trouve sur l’aire de Conservation Fanshawe (Fanshawe Conservation Area). C’est à 20 minutes du parc Harris. Cependant, à proximité du parc Harris on trouve des hôtels. Tels Delta, Hilton, Comfort Inn, Lamplighter Best Western, StationPark Inn. Tout comme quelques autres proposent des forfaits spéciaux pour le Festival.
Tout l’argent rassemblé pendant les trois journées de concerts se destine à la Bethanys Hope Foundation. Elle aide à mener les recherches contre la leucodystrophie métachromatique.
Site web du Festival Rock the Park : Rockthepark.ca.
Vélodrome de Forest City (London)
Le Vélodrome de Forest City (Forest City Velodrome) est l’un des joyaux architecturaux de la ville de London. (Les habitants appellent d’ailleurs London Forest City). On a construit ce stade en 2005. C’est l’un des trois vélodromes avec une piste couverte de toute l’Amérique du Nord.
La piste cyclable du vélodrome a 138 mètres de long. Les coureurs y atteignent facilement (tout est relatif !) des vitesses de plus de 60 kilomètres à l’heure. On y compte plus de 3 mille sièges pour les spectateurs.
C’est l’architecte Albert Coulier qui a dessiné le vélodrome de la ville de London. La compagnie Apollo Velodrome Systems l’a construit. Elle a construit également le stade destiné aux compétitions de vélo lors des Jeux Olympiques de Montréal en 1976.
Les athlètes professionnels utilisent la piste. Ainsi que des amateurs et de jeunes cyclistes. Ceux qui rêvent de devenir champions de courses de vitesse. On y organise des championnats de tous niveaux.
Le Vélodrome de Forest City est accessible toute l’année. Notez que les vélos ne doivent pas avoir de freins. On les équipe de divers mécanismes spécialisés pour pouvoir les utiliser sur la piste.
Le FCV se situe sur la route Wellington, à la sortie 401.
Parc zoologique et de loisirs Storybook
Le plus vaste parc zoologique et de loisirs du sud de l’Ontario est le Jardin Storybook (Storybook Gardens), dans la ville de London.
Ce parc est conçu pour l’amusement de toute la famille dans une ambiance d’aventure, où plus d’une cinquantaine d’attractions attendent les enfants et les adultes.
Des centaines d’animaux y ont trouvé refuge. Ce sont des enfants qui ont apporté au jardin plusieurs d’entre eux, blessés.
On peut ainsi voir des morses, des otaries, des castors du Canada et bien d’autres animaux qui habitent dans un environnement naturel.
Au milieu des Jardins se dresse le mystérieux château hanté des Livres des Contes. Pour y accéder, il faut traverser un pont dangereux construit dans les meilleures traditions médiévales. Parmi ses mystères, on apprécie le Puits des Désirs, la Salle des Trésors et bien d’autres attractions.
On y trouve également l’île du Pirate, la Vieille ferme McDonald, la Forêt Magique, le Lac des Grenouilles avec des attractions pour les tout petits, et beaucoup plus.
Les attractions du Jardin Storybook se destinent aux enfants de tout âge.
En hiver, on peut profiter des patinoires et des glissades installées sur le site.
Désastre du Victoria à London
Le 24 mai 1881, la Grande-Bretagne et le Canada célèbrent le 62e anniversaire de la Reine Victoria. Partout au Canada, les gens participent aux festivités. À London, une des principales ville ontariennes, des centaines de résidents ont loué des bateaux de plaisance pour se promener sur les eaux calmes de la rivière Thames.
Le bateau Victoria, nommé en l’honneur de la reine, transporte des passagers depuis le matin, tout comme deux autres bateaux à vapeur, le Princesse Louise et le Forest City. Le voyage débute au parc Springbank et dure près d’une heure. Les files d’attente des familles désireuses de prendre le bateau sont impressionnantes..
Le Victoria est conçu pour transporter jusqu’à 400 passagers, mais à chaque nouveau départ, pas moins de 700 personnes s’y accumulent. Les passagers courent, dansent et se rassemblent d’un côté de l’embarcation pour saluer les gens restés à terre. Le capitaine Rankin demande aux passagers de ne pas courir, mais personne ne l’écoute.
Le Club aquatique de London organise des courses de canoë sur la Thames. Ainsi les passagers se précipitent de ce côté pour assister à l’événement. Le bateau penche, l’eau entre par les écoutilles et l’embarcation coule en quelques secondes.
On compte au moins 182 morts dont des dizaines d’enfants.
C’est l’une des plus terribles catastrophes de l’histoire de la navigation maritime et fluviale au Canada. On le connaît sous le nom de Désastre du Victoria.
À voir aussi :
Un rivage etrange. De larges dalles de pierre grise, semblable à de la pierre ponce, mais d’une dureté que l’acier ne pouvait mordre, et jointes ensemble avec le fini d’un travail d’ébénisterie. Pas de mortier, pas de ciment. Elles étaient pour ainsi dire encastrées les unes dans les autres… (La fin d’Illa, par José Moselli). Photographie par Megan Jorgensen.