Sentier Restigouche

Sentier Restigouche

Le Sentier Restigouche fait partie intégrante du Sentier Nouveau-Brunswick (New-Brunswick Trail). Il s’agit d’un sentier multifonctionnel d’une longueur de 55 kilomètres, aller-retour. Ce trajet relie des communautés de la province du Nouveau-Brunswick tout au long de l’année.

Le Sentier panoramique Restigouche suit la rivière Restigouche, de renommée mondiale pour la pêche au saumon de l’Atlantique, près des ruisseaux, des champs et de la forêt. On peut y faire de la marche, du cyclisme, de l’équitation, du ski de fond, de la motoneige.

Le sentier débute (ou se termine, tout dépend du point de vue) à Campbellton.

Notons que le Sentier International des Appalaches relie les plus hauts sommets du Maine (Mont Katahdin), du Nouveau-Brunswick (Mont Carleton) et de la Péninsule Gaspésienne (Mont Jacques Cartier).

On peut accéder au Sentier Restigouche à partir du Centre Écho Restigouche à Kedgwick ainsi qu’au Parc Glenwood (près de Dawsonville), le premier parc provincial du Nouveau-Brunswick.

À Atholville, tout près de Campbellton, on retrouve le site d’observation Margaret Doyle, idéal pour observer les oiseaux.

Le sentier Restigouche est relié au Sentier Transcanadien, un long parcours qui relie tout le Canada de l’est à l’ouest.

Pour se renseigner sur le Sentier Restigouche, conditions météo, etc. : 1-506-759-7040.

Canton de Roncevaux

La rivière Patapédia, tributaire gauche de la Ristigouche, sert de limite ouest au canton de Roncevaux (proclamé en 1965), à 45 km à l’ouest de la municipalité de Saint-André-de-Restigouche. L’utilisation de ce nom, forme francisée d’un toponyme espagnol, dans une région quelque peu montagneuse du Québec, en 1944, traduit sans doute des réminiscences historiques et littéraires reliées à la célèbre Chanson de Roland. Dans ce récit épique, en effet, c’est au col de Roncevaux que l’arrière-garde de l’armée de Charlemagne fuit, en août 778, massacrée par les Vascons (Basques). C’est là également que Roland, neveu de l’empereur, fut mortellement blessé.

Canton de Vallée-d’Or

Situé à une vingtaine de kilomètres au nord de la réserve indienne de Restigouche et proclamé en 1940, ce canton est arrosé notamment par le ruisseau Butler et la Petite rivière Nouvelle qui lui sert de limite sur une courte distance au sud-est. Fortement encaissés dans le relief appalachien qui culmine à 594 m d’altitude au nord-ouest, ces cours d’eau, tributaires de la rivière Nouvelle, se dirigent vers la baie des Chaleurs. Cet espace géographique a reçu sa dénomination en 1934. Louis-André Vallée (1851-1919), ingénieur civil, né à Beauport, a fait sa marque dans la construction de chemins de fer. Devenu fonctionnaire provincial en 1882, il sera nommé directeur des Chemins de fer du Québec en 1895. De 1909 jusqu’ç sa mort, il a rempli la fonction d’ingénieur consultant de la Commission des services publics.

Canton de Fauvel

De forme irrégulière, le canton de Fauvel, désigné en 1936 et attesté sur la carte générale du Québec en 1946, est situé à environ 20 km au nord de Restigouche. Il est relié à la vallée de la Matapédia par la rivière Assemetquagan et ses affluents, de même qu’au réseau hydrographique de la baie des Chaleurs à l’endroit de l’embouchure de la rivière Escuminac. Tous les cours d’eau qui irriguent cette surface inhabitée ont creusé un relief qui atteint 600 m d’altitude. La rivière Kempt Nord qui se dirige vers la baie des Chaleurs prend sa source dans le lac Dubé, l’unique étendue d’eau, d’ailleurs très petite, qui renferme ce canton. On a attribué à cette unité géographique le nom de William Le Boutillier Fauvel, juge de paix (1850-1897). Descendant d’une famille normande qui a vécu en Gaspésie de 1823 à 1867, Fauvel travaille pour son père dès son jeune âge. Il a été armateur, gérant de Le Boutillier Brothers Co. Ltd pour le Québec, maire de New Carlisle, vice-consul du Portugal à Paspébiac et député à la Chambre des Communes pour le comté de Bonaventure, de 1890 jusqu’à sa mort. Proclamé en 1940.

ristigouche et matapédia
Rencontre entre les rivières Ristigouche et Matapédia, photo des années 1950.

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