
Le saut des chutes Niagara
Il faut croire que la date du 9 juillet exerce une certaine attraction sur ceux qui se rendent aux chutes Niagara, puisqu’on a pu rattacher à cette date au moins trois événements majeurs depuis le début du XXe siècle.
Commençons par l’exploit de Bowser, réalisé le 9 juillet 1900. Ce jour-là, après avoir été remorqué jusqu’au milieu des rapides, Bowser (de son vrai nom Peter Nissen, Danois de naissance âgé de 37 ans et demeurant à Chicago), avait réussi à descendre les rapides avec l’intention d’étudier la possibilité « d’établir une ligne de bateaux pour passagers à travers les rapides ».
Bowsser-Nissen avait réussi son exploit dans une embarcation spécialement conçue pour l’occasion et mue par une hélice propulsée par des pédales similaires à celles d’une bicyclette.
À la même date, le 9 juillet 1945, c’était au tour de William Hill fils de « sauter les rapides » de la rivière Niagara. Hull rééditait ainsi l’exploit de son père, à une date antérieure malheureusement inconnue. Enfin, toujours à la même date, soit le 9 juillet 1960, c’est un tout autre exploit qu’accomplissait un garçonnet de sept ans, à son Écorps défendant », c’est le cas de le dire. En effet, naufragé et muni d’une simple ceinture de sécurité, Roger Woodward était tombé du haut des chutes Niagara (167 pieds) dans les tourbillons sans subir la moindre blessure grave, pour ensuite être recueilli dans les rapides par le Maid of the Mist, un bateau-mouche pour touristes.
Les chutes du Niagara. Photo : © GrandQuebec
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