
Rivière Hudson
La longueur de la rivière Hudson est de 507 kilomètres et son bassin versant est de 36 mille kilomètres carrés. Son nom honore Henry Hudson qui l’explora en 1609, même si le premier Européen à observer ce cours d’eau fut l’Italien Giovanni da Verrazano en 1524.
La rivière Hudson et son principal affluent, la rivière Mohawk, prennent source dans le lac Tear of the Clouds, au pied du Mont Marcy, dans les Adirondacks, pour aboutir dans la baie de New York, entre Manhattan, Long Island, Staten Island et les côtes du New Jersey, au cœur de la ville de New York, après parcourir les territoires des États de New York et de New Jersey (en fait, l’Hudson coule principalement dans l’État de New York et forme en partie la frontière entre les États de New York et du New Jersey).
Le petit ruisseau qui découle du lac Tear of the Clouds est connu sous le nom de Feldspar Brook que devient ensuite Opalescent River. La rivière Hudson ne prend sa source qu’au nord de la ville de Tahawus, au niveau du lac Henderson.
Le confluent de l’Hudson et de la rivière Mohawk est situé à Troy, au nord d’Albany, capitale de l’État de New York, au sud du « Federal Dam » (barrage fédéral) qui fait la jonction entre les parties supérieures et inférieures de la vallée de l’Hudson.
La navigation sur la rivière Hudson est assez facile. En effet, ce cours d’eau est bien balisé et les cargos remontent la rivière jusqu’à la capitale de l’état de New York, Albany. Cependant, l’eau sur la Hudson n’invite pas à la baignade, le fond est glaiseux et l’eau est brune. Par contre, les paysages sont agréables.
Des marinas tout du long du parcours offrent les services habituels (les marinas de Castleton, New Baltimore et Coeymans sont les plus fréquentées, mais on y compte au total une cinquantaine entre Tawawus et la ville de New York). La rivière s’écoule d’abord dans une vallée assez étroite de 200 mètres de large, en serpentant entre des collines boisées. En peu plus en aval, on aperçoit sur l’horizon les monts Catskills.
Un bel endroit où s’arrêter à mi-chemin du parcours est la ville de Kingston d’environ 25 mille habitants (à ne pas confondre avec la ville de Kingston en Ontario.) En 1777, Kingston fut promue comme première capitale de l’État de New York. La ville possède de bons restaurants et son architecture est remarquable.
De l’écluse de Troy à Manhattan il y a environ 140 milles nautiques, près de huit heures de navigation et dans les 40 derniers milles, la rivière est plus large. Selon la direction des vents, il peut y avoir de la vague. Plus on s’approche de New-York plus l’eau devient saumâtre et plus l’effet des marées se fait sentir.
Peu après Newburg débutent une série de grands méandres, le cadre s’apparente à une carte postale venant les charmes de la Nouvelle-Angleterre et l’on a du mal à réaliser dans ce vaste cadre sauvage que l’agglomération de New York n’est qu’à une soixantaine de kilomètres au sud.

Athens Lighthouse. Le phare d’Hudson-Athens, construit en 1874, est toujours en service. Ce phare sert à faciliter la navigation dans une zone où petites îles et bancs de sable viennent la compliquer. Photo : © Xavier Moro.
Sur les berges, des manoirs, châteaux et jardins ombragés sont de plus en plus présents et les berges sont en général assez franches et accores. On peut mouiller dans les petites baies sans prendre le risque de talonner ou s’échouer. Les ponts se font de plus en plus nombreux vers l’aval et après Newburg débutent une série de grands méandres.
À West Point, l’Académie militaire domine la rive ouest. L’Académie de West Point forme depuis 1812 les officiers de l’armée américaine. Elle est avec l’Académie navale d’Annapolis l’une des deux écoles militaires les plus prestigieuses des États-Unis. On peut sans autorisation spéciale mouiller au pied des bâtiments, bâtis en 1802.
Les escarpements de l’Hudson s’ouvrent ensuite et entre Anthony’s Nose et Jones Point, on entre dans l’Hudson très vaste, immense et imposante. Ici, le trafic des innombrables embarcations de toutes sortes devient incessant.
Pour ceux qui arrivent à New York par bateau, n’hésitez pas à faire le tour de l’île de Manhattan. Vous aurez les meilleures vues d’Ellis Island et la statue de la Liberté. Et passé le pont de Brooklyn, l’East River offre un panorama idéal sur le Lower Manhattan et Midtown. Si vous longez Long Island, vous y trouverez l’Harlem River qui permet de rejoindre la rivière Hudson, en passant au sud du Bronx.
Pour mouiller, les marinas du New Jersey sont près de deux fois moins chères que celles de Manhattan. En plus de faire des économies pour le mouillage, le diesel y est moins cher qu’en face, sur les berges de New York. Vous ne restez pas coince pas hors de Manhattan, parce que les taxis fluviaux vous feront traverser l’Hudson pour quelques dollars.
Historiquement, la rivière Hudson, avec le lac Champlain et la rivière Richelieu, est la route par laquelle els troupes anglaises venant de New York et d’Albany se rendaient à Montréal. C’est l’explorateur Hendry Hudson qui l’explora en 1609, au nom de la Dutch East India Company. À bord d’un voilier, le Half-Moon, le 12 septembre 1609, il entrait dans la rivière qui portera son nom. Il se rendit jusqu’à Albany, la capitale de l’État de New York. Bien qu’il ait été Anglais de naissance, Henry Hudson travaillait pour la Hollande. Les Hollandais s’établirent à Manhattan à la suite de sa découverte.

Fort Bannerman’s. Sur l’île de Pollepel, on observe les ruines du château Bannerman’s, construit pour abriter une manufacture d’armes. Photo : © Xavier Moro.
Pour en apprendre plus :
- État de New York
- New York
- Adirondacks : sur le fil du ciel
- Manhattan
- Photos de Manhattan
- Brooklyn
- Pont de Brooklyn
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