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Peggy’s Cove

Peggy’s Cove

Village de Peggy’s Cove

Le petit village de Peggy’s Cove, en Nouvelle-Écosse, où l’on ne compte qu’une cinquantaine d’habitants, est l’un de plus beaux endroits au Canada.

Ce village est situé sur la péninsule de Chebucto, notamment, sur la côte est de la baie St. Margarets, à 45 kilomètres environ au sud-ouest d’Halifax, capitale de la Nouvelle-Écosse. Le nom du village est inspiré de celui de la baie St. Margarets (au fait, le nom Peggy est un diminutif de Margaret).

Peggy’s Cove est fondé en 1811 et ses premiers résidents sont six familles d’immigrants allemands qui y construisent une école et une église, fondent une usine de conservation du homard et ouvrent l’un des premiers magasins généraux. Ils élevent des vaches et vendent du lait, de la beurre et de la viande à Halifax. La pêche y prend également une place d’importance.

Selon la revue Canadian Geographic, édition de mars/avril 2005, page 94, Peggy’s Cove se situe aujourd’hui à l’hutième rang parmi les plus beaux endroits au Canada. Au fil des ans, un grand nombre d’artistes découvrent sa beauté et le présentent de différentes manières, ce qui n’est pas sans attirer une multitude de touristes. Aussi la pêche, l’agriculture et l’élevage cèdent-elles peu à peu la place à l’industrie touristique.

Les côtes, composées de rochers de granit arrondis par les vagues de l’océan Atlantique, sont particulièrement photogéniques, de même que l’ensemble du village. Notons en passant que l’amplitude des marées à Peggy’s Cove varie de 1,5 à 2 mètres.

Ce paysage fut formé par le passage des glaciers il y a 20 mille ans et en 1962, les roches ont été déclarées site de conservation.

Aujourd’hui, Peggy’s Cove est l’une des rares municipalités canadiennes où le développement résidentiel et commercial est banni et où l’accès à la propriété est restreint afin d’éviter une surenchère des prix.

Le phare de Peggy’s Point est l’une des attractions touristiques les plus connues en Nouvelle-Écosse. Il abrite aussi un bureau de poste.

Fait divers : C’est au large de Peggy’s Cove que le 2 septembre 1998 s’est écrasé le Vol 111 de la compagnie Swissair.

Phare de Peggy’s Point

Le célèbre phare de Peggy’s Point est l’un des attraits les plus connus de la Nouvelle-Écosse, notamment de la région d’Halifax.

Ce phare historique se trouve dans le village de Peggy’s Cove. L’image de ce phare de forme octogonale est devenu l’un des symboles de la Nouvelle-Écosse. Ce monument fait partie du très populaire itinéraire touristique de la Route des Phares et il est l’une des structures les plus photographiées des provinces maritimes.

Le phare rouge et blanc de 15 mètres de hauteur marque l’entrée orientale de la baie St. Margarets, dans laquelle le village de Peggy’s Cove est situé. Il est installé au bout d’une avancée rocheuse au sud du village et de l’anse.

Le phare de Peggy’s Point abrite aussi un bureau de poste.

Notez qu’il est dangereux de se promener autour du phare en raison des vagues qui se brisent sur ses parois et des rafales du vent qui peuvent être violentes.

Le premier phare fut construit dans ces lieux en 1868. Il était fait de bois. Chaque soir, le gardien du phare allumait la lampe à kérosène dans un réflecteur catadioptrique. La tour actuelle, en béton armé, a été érigée en 1914. La maison de bois du gardien du phare fut détruite par l’ouragan Edna en 1954. Depuis 1958, le phare est automatisé.

village peggy's cove

Peggy’s Cove. Photo : © GrandQuebec.com.

Homard

Homard (Homarus americanus (Amérique), Homarus vulgaris (Europe), famille des Crustacés.

Crustacé au corps allongé recouvert d’une carapace dure. Le homard est muni de cinq paires de pattes, dont une beaucoup plus développée se terminant d’un côté par une pince redoutable, de l’autre côté par des tenailles en dents de scie dont il se sert pour boyer sa nourriture. Selon les individius, cette patte plus grosse que l’autre est placée à gauche ou à droite. Le homard possède une queue passablement développée formée de sept anneaux ; son extrémité en forme d’éventail est une nageoire puissante. Sa tête pointue ornée d’yeux proéminents se termine en un rostre épineux et possède six antennes, dont quatre petites et deux très longues. Le homard vit dans les eaux profondes de la mer et se meut habituellement en marchant sur les fonds rocheux, ce qui rend sa capture à l’aide de cages facile ; il se déplace la niit. Il est plus abondant en Amérique qu’en Europe. L’espèce américaine, une proche parente de l’espèce européenne, diffère de couleur et légèrement de forme ; elle est verdâtre ou brun rougeâtre avec des teintes sombres tandis que l’espèce européenne est noir bleuté, avec des reflets violacés. Le homard mesure en moyenne 30 cm de long. À cinq ans, il a mué environ 12 fois, changeant de carapace à chaque occasion, et il pèse environ 500 grammes.

La femelle se différencie du mâle par ses petites nageoires sur les côtés à l’endroit où la queue et le corps se joignent ; elles ont minces et palmées car elles servent à retenir et piquantes. Plusieurs personnes affirment que la chair de la femelle est meilleure, surtout lors de la ponte, aussi est-elle plus recherchée. Heureusement, la manger à cette époque ne constitue plus la même menace pour l’espèce qu’auparavant car les homards proviennent habituellement d’élevages.

La chair blanche et rosée est maigre, ferme, délicate et très parfumée. Elle ne représente que 40 % du poids total environ. Les parties comestibles comprennent la queue, les pattes (même les minuscules d’où on extrait la chair en les mordillant), les œufs et le foie verdâtre.

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