Le Parc national d’Acadia (Acadia National Park) s’étend sur une superficie d’environ 145 kilomètres carrés dans l’État américain du Maine. Cet espace préserve une grande partie de l’île des Monts Déserts, découverte et baptisée Isles des Monts Déserts par Samuel de Champlain en 1604. Quelques îles associées au large de la côte Atlantique du Maine font partie du parc, telles l’Isle au Haut, située au sud-ouest de l’île des Monts Déserts, ainsi qu’une portion d’environ 9 km2 de la Péninsule de Schoodic (Schoodic Peninsula), sur le continent. Cette vaste zone inclut des montagnes, la côte et des lacs.
Située à l’extrémité nord-est de l’île des Monts Déserts, la ville touristique de Bar Harbor est considérée comme le centre administratif du parc d’Acadia. Du côté est de l’île des Monts Déserts, la montagne de Cadillac (Cadillac Mountain) de 466 mètres d’altitude, ainsi nommée en l’honneur d’Antoine de Cadillac, est une destination touristique très fréquentée car c’est l’un des premiers lieux des États-Unis où l’on peut voir le lever du soleil.
Le parc national d’Acadia a été créé comme Sieur Pier Dugua de Mons National Monument le 8 juillet 1916 (nommé ainsi en l’honneur de Pierre Dugua, Sieur De Mons). Le 26 février 1919, il devint un parc national et pris le nom de Lafayette National Park en l’honneur du marquis de Lafayette. Il a été rebaptisé sous le nom d’Acadia National Park le 19 janvier 1929.
Ce territoire abrite pas moins de quarante espèces de mammifères sauvages. On peut citer parmi ces espèces l’écureuil (gris et roux), le suisse (le tamia ou chipmunk), le cerf de Virginie, l’orignal, le castor, le porc-épic d’Amérique, le rat musqué, le coyote, le renard, le lynx, et l’ours noir (baribal). On pouvait autrefois y croiser des pumas et des loups gris, mais ces prédateurs ont disparu de la région.
On compte en outre un nombre record de 338 espèces d’oiseaux, dont 23 espèces de parulines (passereaux ressemblant à des fauvettes), de nombreux rapaces (comme par exemple le balbuzard et le faucon pèlerin), et des espèces aquatiques (hérons, canards, bécasseaux, etc.).
Plus de mille cent espèces de végétaux vasculaires y poussent, malgré un sol acide, rocheux et pauvre en nutriments. On compte parmi elles 25 espèces considérées comme rares. Il y a aussi de nombreuses espèces de végétaux non vasculaires (mousses, lichens, algues).
Point de rencontre entre la montagne et la mer, on peut visiter le parc en voiture. Une route en boucle de 43 km permet de voir les principaux points d’intérêt de la partie Est.