Fondation de Nouvelle-Orléans

Fondation de la ville de La Nouvelle-Orléans

C’est en 1718 que Jean-Baptiste Le Moyne, sieur de Bienville, frère de Pierre Le Moyne d’Iberville, fonde la ville de La Nouvelle-Orléans.

Il choisit le nom d’Orléans en l’honneur du duc d’Orléans, Philippe II.

Plusieurs autres postes et villes sont fondées par des Français à cette époque en Louisiane, tels que Bâton-Rouge, Pointe-Coupée et autres, des centaines et des milliers des Français et des Canadiens viennent s’y établir.

En 1722, la Nouvelle-Orléans compte alors un peu plus de 200 résidants, devient la capitale de Louisiane.

La ville se développe rapidement. L’ingénieur Adrien de Pauger trace les rues et leur assigne les noms qui survivent le temps : Royale, Bourbon, Saint-Louis, d’Iberville, de Chartres, d’Orléans… L’église Saint-Louis est d’ailleurs érigée.

Vers l’année 1730, Nouvelle-Orléans devient le centre d’affaires et de la vie sociale de toute la partie sud du continent. Des familles arrivent de France par dizaines. Mais encore plus important, ce sont des femmes qui viennent s’établir ici, un des facteurs qui ont conditionné le développement de la Nouvelle-France au nord. Plus de 1300 femmes sont venues à Nouvelle-Orléans ( dont 160 prostituées ). La Nouvelle-France en perd, bien sûr, parce que ce sont les femmes qui seraient allées à Québec et à Montréal, si la Louisiane ne les offrait pas de meilleures opportunités de recommencer leurs vies.

La ville de la Nouvelle-Orléans est cosmopolite et multiraciale, où l’esprit français prédomine, avec sa joie de vivre, ses fêtes, sa cuisine, ses danses et ses réceptions.

Bien sûr, le français est la seule langue officielle de la colonie, mais on peut entendre le créole – la langue parlée par des Noires, formée sous une forte influence de français.

Hôtel Houma
Louisine, hôtel Houma. Photo de GrandQuebec.com.

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