
Province de la Nouvelle-Écosse
La province de la Nouvelle-Écosse (ou Nova Scotia ou New Scotland) s’étend sur un territoire de 55 283 kilomètres carrés. La population de la Nouvelle-Écosse est d’environ 950 mille habitants. C’est une des provinces maritimes du Canada, baignée par l’océan Atlantique. Les coins les plus éloignés de l’océan se trouvent à 50 kilomètres du littoral. L’île du Cap-Breton, située au nord-est de la Nouvelle-Écosse, en fait partie.
La ville la plus grande et la capitale de la province est la ville d’Halifax dont la population est de 350 mille résidents.
Avant l’arrivée des Européens, la région était habitée par des Micmacs. Giovanni Caboto y vient pour la première fois en 1497, mais la colonisation ne commence vraiment que vers le début du XVIIe siècle. Ainsi, la Nouvelle-Écosse est découverte en 1647 par Giovanni Caboto (John Cabot).
C’est Samuel de Champlain et Pierre du Gua de Monts qui y fondent une première colonie, une premier établissement français en Acadie, à l’embouchure de la rivière Sainte-Croix en 1604. En 1605, la bourgade est déplacée à Port Royal (Annapolis). C’est ici que se trouvait la partie la plus vaste de l’Acadie et la forteresse de Louisbourg y a été construite par les Français. La région est occupée par les colons français, mais rapidement, elle fait face à la concurrence des Anglais.
Un peu plus tard, dans les années 1620, le roi Charles 1er d’Angleterre y fonde une colonie britannique sous le nom de Nova Scotia. En 1621, le roi anglais la concéda à sir William Alexander, originaire d’Écosse, que nomma la région Nova Scotia. Elle revient à la France par le traité de Saint-German-en-Laye en 1632, puis passa de nouveau aux mains des Anglais en 1654. Après les conflits entre la France et la Grande-Bretagne, la région devient britannique. Vers 1750, de nombreux colons protestants s’y établissent. À partir de 1755, les Britanniques déportent les Acadiens.
Le traité de Breda, signé en 1667, la redonna à la France. Avec le traité d’Utrech de 1713, l’Acadie était définitivement cédée à l’Angleterre. La France conservait l’île Saint-Jean et l’île Royale (île du Cap-Breton), sur laquelle elle construisit la forteresse de Louisbourg. Celle-ci tomba aux mains des Anglais en 1758.
En 1784, une partie de la Nouvelle-Écosse devient la colonie du Nouveau-Brunswick. Par la suite, elle est amputée du Nouvau-Brunswick. La Nouvelle-Écosse entre dans la Confédération canadienne le 1er juillet 1967.
La Nouvelle-Écosse est une terre historique qui offre de nombreux attraits, à commencer par des marées qui sont les plus importantes au monde. On trouve dans cette province beaucoup de maisons d’influence géorgienne et victorienne, des plages sablonneuses et des villes qui proposent une centaine de musées et de lieux historiques nationaux à ses visiteurs.
L’économie de la province se base sur l’exploitation forestière, l’agriculture et la pêche (la pêche au homard avant tout). On y trouve des usines de pâte et papier à Port Hawkesbury, Pictou, Hantsport et Liverpool.
L’agriculture est représentée par des fermes laitières, par la culture des pommes de terre et des fruits.
En Nouvelle-Écosse, des gisements de fer, de cuivre, de zinc et de houille ont été découverts, ainsi que du pétrole off-shore à Halifax et à Sydney-Glace-Bay, le plus grand port de l’Île du Cap-Breton.
Choix de colonie sur une île? Pas question
L’Île Sainte-Croix, située à l’embouchure de la rivière du même nom, au Nouveau-Brunswick, fut un mauvais choix pour l’établissement d’une colonie. « Je serai toujours d’avis, écrit Marc Lescarbot, que quiconque va dans un pays pour posséder la terre ne s’arrête point aux îles pour y être prisonnier. Car avant toutes choses il faut se proposer la culture de cette terre. Et je demanderais volontier comment on la cultivera s’il faut à toute heure, matin, midi et soir, passer avec grand’peine un large trajet d’eau pour aller aux choses qu’on requiert de la terre ferme? »
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Artilliers du Fort de Halifax en 1812 se préparent à une attaque éventuelle des Américains. Droit d’auteur – copyright © 1812 Nadia Fetiska.
Pour en apprendre plus :
- Biographie de John Cabot (Giovanni Caboto)
- Halifax, capitale de la Nouvelle-Écosse
- La ville de Windsor
- Voyage à travers la Nouvelle-Écosse
- Piste Cabot de l’Île du Cap-Breton
- Les Acadiens
- Francophonie en Nouvelle-Écosse
- Siège de Louisbourg
- Déportation des Acadiens
Bonjour
Je désire rentrer en contact avec une association Francophone afin de faire du tourisme (découverte touristique et économique) dans votre Province. A plusieurs reprises je suis allé au Guébec (professionnel et Tourisme) notamment en partenariat avec l’association Québecoise des chemins de St Jacques de Compostelle en 2009. Français d’origine Bretonne et rurale je parle le vieux français. j’ai passé trente hors de France pour raison professionnelle (Afrique Francophone).
Ci quelqu’un d’entre vous est ouvert pour nouer un contact pouvant aller éventuellement aussi vers un échange je suis ouvert. Par avance Merci Au plaisir de vous lire Michel Berttheleu