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Le Nouveau-Brunswick

Le Nouveau-Brunswick

Le Nouveau-Brunswick

La province du Nouveau-Brunswick se déploie sur une superficie de 72 908 kilomètres carrés au bord de l’océan Atlantique. La population du Nouveau-Brunswick est d’environ 750 mille habitants, dont 53% sont d’expression anglaise et 25% sont des francophones. Le reste de la population parle des langues autochtones ou sont des allophones. C’est la seule province canadienne officiellement bilingue, le Québec ayant le français comme langue officielle et les autres provinces, l’anglais.

La capitale du Nouveau-Brunswick est Fredericton. Parmi les villes les plus importantes de la province on trouve Moncton, Edmundston, Fredericton et Saint-Jean. Remarquons qu’Edmundston est la plus grande ville francophone du Canada hors du Québec.

La province doit son nom au roi George III de Grande-Bretagne, de la maison royale de Brunswick-Lunebourg. George III, qui portait, entre autres, le titre de duc de Brunswick, régnait en 1784, au moment de la constitution du Nouveau-Brunswick après son détachement de la Nouvelle-Écosse.

Le Nouveau-Brunswick a été l’une des quatre premières provinces qui constituèrent la Confédération canadienne en 1867. Elle fait partie des trois provinces qui sont appelées «les maritimes». La province est bordée par la baie des Chaleurs, par le golfe du Saint-Laurent, le détroit de Northumberland et par la baie de Fundy.

Les voisins du Nouveau-Brunswick sont l’état américain du Maine, le Québec et la Nouvelle-Écosse. En face de la province, on trouve l’Île-du-Prince-Édouard.

Le territoire du Nouveau-Brunswick est boisé à plus de 80 pour cent. Une petite portion est constituée de terres agricoles et de zones urbanisées.

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Port de Shippagan. Photos du Port de Shippagan et de Cap-des-Caissies offertes par © Martine Saint-Laurent.

Historiquement, le territoire du Nouveau-Brunswick fut habité par des Amérindiens depuis des milliers d’années, et les archéologues trouvent de nombreuses traces de cette occupation humaine qui remonte à plus de six mille ans. Les Abénaquis occupaient les vallées de la rivière Saint-Jean et Sainte-Croix, mais il y avait aussi des Micmacs, des Malécites et d’autres peuples amérindiens.

Le territoire fut visité par des pêcheurs basques avant que Jacques Cartier explore le littoral de la baie des Chaleurs en 1534.

Samuel de Champlain et Pierre Dugua de Mons établissent un poste sur l’Île Sainte-Croix, en 1604, mais cette tentative de colonisation échoue l’année suivante et les colons sont évacués.

En 1631, Charles de Saint-Étienne fonde au bord du Saint-Jean, le Fort Sainte-Marie, connu également comme La Tour. Cette fois, la colonie survit, mais au cours des luttes entre les Français catholiques et les Anglais, alliés aux huguenots français, le fort fut brûlé à plusieurs reprises et reconstruit. Depuis 1631, toute la région de l’actuel Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse, d’une partie de la Gaspésie, de l’État du Maine, de l’île du Prince Edouard et du Cap-Breton (île Royale) est connue sous le nom de l’Acadie.

La Grande-Bretagne prend possession de l’Acadie en 1713, à la suite du traité d’Utrecht, mais le Nouveau-Brunswick ne faisait pas partie du traité. L’Acadie française, formée par le Nouveau-Brunswick, l’île Saint-Jean (l’île du Prince-Edouard) et l’’île Royale (île du Cap-Breton) restèrent françaises jusqu’en 1760, année de la défaite de la France en Amérique du Nord. Elles furent rattachées à la Nouvelle-Écosse selon le traité de Paris de 1763.

Le Nouveau-Brunswick constitua officiellement une colonie britannique distincte.

Au XIXe siècle, on y fait construire des scieries, des chantiers navals et des manufactures. Vers la fin du siècle, après l’incendie de Saint-Jean survenu en 1877 et après le déclin de la construction navale, l’économie du Nouveau Brunswick est en récession. Des travailleurs émigrent vers les États-Unis ou vers l’ouest du Canada.

C’est au début du XXe siècle que l’industrie manufacturière permet de rétablir la situation grâce à la construction d’usines de textiles, et de nouvelles scieries pour fournir du bois aux usines de pâtes et papier. Pourtant, le taux de chômage demeure élevé.

L’organe suprême du pouvoir du Nouveau-Brunswick est l’Assemblée législative qui siège à Fredericton. Elle est formée de 55 députés.

Le tourisme représente une resource très importante au Nouveau-Brunswick. La majorité des touristes viennent du Québec, de l’Ontario et des États américains voisins.

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Cap-des-Caissies. Photos du Port de Shippagan et de Cap-des-Caissies offertes par © Martine Saint-Laurent

Quant à l’industrie, elle est concentrée avant tout à Saint-Jean, tandis que Fredericton est plutôt une ville administrative et universitaire. Moncton est un pôle commercial et de communications. L’industrie forestière génère de gros revenus poour la province et les emplois dans ce secteur sont nombreux.

Finalement, mentionnons que le Nouveau-Brunswick compte une communauté de 17 mille autochtones. Pour la plupart, ce sont des Micmacs et des Malécites. Près de 26% d’entre eux parlent le français et 54% parlent l’anglais.

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