
Ligne du temps : 7 août
C’est arrivé un 7 août au 20e siècle, faits et événements qui ont façonné notre monde
7 août 1914 : L’armée française entrent à Thann (Haut-Rhin), première ville d’Alsace définitivement libérée pendant la Première Guerre mondiale.
7 août 1942 : Les Américains débarquent à Guadalcanal.
7 août 1953 : Les États-Unis et la Corée du Sud signent un traité d’assistance mutuelle.
7 août 1953 : En France, les grévistes se chiffrent maintenant par deux millions.
7 août 1956 : Sept camions du gouvernement chargés de dynamite explosent dans le centre de Cali, en Colombie, tuant plus de 1000 personnes et détruisant plus de 2000 édifices.
7 août 1957 : Oliver Hardy, le célèbre comédien et acteur de cinéma qui formait équipe avec le non moins célèbre Stan Laurel, meurt à Hollywood à l’âge de 65 ans.
7 août 1960 : Fidel Castro nationalise des propriétés américaines évaluées à 1 milliard de dollars.
7 août 1961 : Le deuxième astronaute soviétique Gherman Titov, atterrit sain et sauf après avoir fait 17 fois le tour du monde en 25 heures, 18 minutes dans l’appareil spatial Vostok-II.
7 août 1962 : Le docteur Frances Kelsey est décoré par le président John F. Kennedy pour s’être opposé à la vente de thalidomide aux États-Unis.
7 août 1968 : Le Parti républicain choisit Richard Mulhous Nixon comme candidat à la présidence des États-Unis.
7 août 1976 : La sonde spatiale américaine Viking 2 entre en orbite autour de la planète Mars.
7 août 1981 : La grève éclate en Pologne à l’instigation du mouvement Solidarnosc (Solidarité).
7 août 1985 : La navette spatiale américaine Challenger est rentrée après sept jours 22 heures et 45 minutes autour de la Terre. La navette a ramené au sol, selon la NASA, une moisson d’informations scientifiques exceptionnelles.
7 août 1990 : L’Irak mis au ban par la communauté internationale. L’ONU cherche à appliquer son embargo contre l’envahisseur du Koweït. Jugeant qu’il fallait « stopper Saddam Hussein », les États-Unis ont obtenu hier soir la mise au ban de l’Irak par la communauté internationale et renforcé leur dispositif naval et aérien dans le Golfe arabo-persique alors que le président irakien, fort de son invasion du Koweït, mettait en garde Washington contre « tout agissement qui porterait atteinte à la stabilité et à la sécurité de la région. » Trente-et-un bâtiments de la marine américaine, dont deux porte-avions, sont capables d’être engagés contre l’Irak à partir de la Méditerranée orientale ou de la mer d’Oman si la situation empire dans le Golfe, où croisent huit navires de l’US Navy, estiment les analystes. Le porte-avions Saratoga, le Wisconsin et treize bâtiments se dirigeaient hier vers la Méditerranée orientale, a annoncé le Pentagone. Ils doivent assurer la relève du porte-avions nucléaire Dwight D. Eisenhower, mais ce dernier pourrait rester sur place si la situation l’exige, a-t-on précisé de même source. Dans le Golfe croisent actuellement les navires de la flotte du Proche-Orient : le navire amiral LaSalle, un croiseur, un contre-torpilleur et cinq frégates. Venant de l’océan Indien, le porte-avions Indépendance se dirige vers le détroit d’Ormouz, avec huit navires d’escorte et quatre bâtiments auxiliaires. La Grande Bretagne maintient de son côté deux navires de guerre dans le golfe. Elle compte y envoyer deux autres navires. Quant à la France, elle a dépêché une de ses frégates vers la mer d’Oman, où elle rejoindra deux autres unités françaises.
7 aout 1998 : Deux chercheurs américains ont découvert la réalité d’un phénomène météorologique dont de nombreux salariés se plaignaient depuis longtemps déjà : il peut en général nettement plus le weekend que pendant le reste de la semaine. C’est le samedi, une fois que toute la pollution accumulée pendant la semaine est à son sommet, que les pluies sont les plus abondantes.
7 août 1998 : Deux attentats contre des intérêts américains. Nairobi et Dar-es-Salaam, capitales du Kenya et de la Tanzanie, sont en proie à l’horreur et au chaos, après les deux attentats sanglants qui ont frappé les intérêts américains au cœur de l’Afrique orientale. Les deux explosions de forte puissance visant les ambassades des États-Unis ont fait au moins 81 morts et plus de 1700 blessés. C’est l’attentat de Nairobi qui a été le plus meurtrier avec au moins 74 morts dont huit Américains, et 1643 blessés. À Dar-es-Salaam, on recensait au moins 7 morts et 72 blessés. Sous le choc, l’Amérique n’entend pas rester sans réagir. Face à ces actes de violence terroristes odieux et inhumains « nous utiliserons tous les moyens à notre disposition pour traduire les responsables devant la justice, quel que soit le temps que cela prendra », a déclaré Bill Clinton depuis la Maison Blanche, où la bannière étoilée a été mise en berne. Comme dans tous les bâtiments officiels américains dans le monde. « Nous ne nous laisserons pas intimider par ceux qui n’ont d’autres valeurs que la haine et la mort », a déclaré sur un ton d’une égale fermeté son secrétaire d’État, Madeleine Albright, qui a interrompu sa visite privée à Rome pour rentrer au pays. Le département d’État a également recommandé à ses ressortissants de s’abstenir de se rendre au Kenya et en Tanzanie et a suggéré aux Américains qui s’y trouvent de quitter ces pays « s’ils l’estiment nécessaire ». Certaines informations faisaient état de l’interpellation d’un homme parlant arabe à Nairobi, tandis qu’un témoin disait avoir vu trois hommes lançant un objet et un quatrième tirer des coups de feu. La police kenyanne a pour sa part déclaré sur les ondes de la radio d’État que l’attentat aurait été causé par une camionnette bourrée d’explosifs derrière l’ambassade.

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