Ligne du temps : 4 juillet

Ligne du temps: 4 juillet

C’est arrivé dans notre univers un 4 juillet au XXe siècle

Ligne du temps: 4 juillet 1919 : Jack Dempsey bat Willard en neuf minutes et s’adjuge le championnat des poids lourds, à la boxe.

4 juillet 1934 :

Marie Curie succombe aux suites d’une pneumonie. Elle était âgée de 56 ans.

4 juillet 1938 :

Un millionnaire tente l’envolée New-York – Paris. Los Angeles, Howard Hughes, millionnaire détenant un record pour la vitesse en avion, a fini ses préparatifs pour son envolée, New-York – Paris, avec son nouvel avion muni de différents instruments perfectionnés. Hughes s’attend à quitter dimanche ou le Jour de l’Indépendance l’aéroport pour se rendre à New-York.

4 juillet 1939 :

Le jour de Lou Gehrig. On fête le vétéran dans un festival d’adieu au stade des Yankees. New York – Une figure bien connue de l’alignement des Yankees a souri faiblement hier, 4 juillet 1939. On a senti alors des sanglots monter à sa gorge. C’était celle de Lou Gehrig dont c’était le jour au stade des Yankees. Une foule de 61,368 spectateurs a pris part à ce festival d’adieu en l’honneur du vétéran. Il a regardé plusieurs fois la scène qui se déroulait sous ses yeux et des larmes ont coulé sur ses jours. Un autre vétéran se tenait sur le terrain, un gros homme ayant lui aussi des larmes dans la voix et sur les joues.

On l’entendit dire à Lou : « Viens jeune homme, viens! N’aie pas peur! Nous sommes tous avec toi! » C’était Babe Ruth, l’unique Ruth qui parlait ainsi à Gehrig. Partout Lou pouvait reconnaître des anciens copains et admirateurs. Gehrig avait là, devant lui et autour de lui, les joueurs de l’équipe actuelle des Yankees et ceux qui en faisaient partie lorsqu’il débuta au premier but pour les Yankees. Les vétérans et les jeunes étaient tous là pour la circonstance afin de fêter dignement le héros du jour, Lou Gehrig. C’est l’homme de fer que rien ne put empêcher de jouer.

Ni les balles à la tête, ni les os fracturés, ni les autres accidents du jeu. Mais un germe méchant, un microbe, l’a fait abandonner le jeu. Il y eut des discours, des présentations et des parades de joueurs. Il dut parler mais il parla d’une voix remplie de sanglots. Car on sentit bien des sanglots dans sa voix quand il déclara : « Aujourd’hui, je me sens l’homme le plus heureux de la terre ».

4 juillet 1943 :

Le général Vladimir Sikorski, premier ministre du gouvernement polonais en exil, perd la vie dans un accident d’avion qui fait 15 morts au large de l’Angleterre.

1946 :

Le président Truman proclame l’indépendance des Philippines.

4 juillet 1951 :

Un journaliste américain en poste en Tchécoslovaquie, William Oatis, est condamné par un tribunal de ce pays à dix ans de prison pour espionnage.

1953 :

Imre Nagy remplace Matyas Rakosi comme premier ministre de Hongrie.

4 juillet 1974 :

Derniers adieux émouvants des Argentins à Juan Peron.

1976 :

Des avions de sauvetage israéliens atterrissent à Tel-Aviv avec 91 passagers et 12 membres de l’équipage d’un avion d’Air France détourné par des pirates de l’air pro-palestiniens vers Entebbe, en Ouganda.

4 juillet 1976 :

Le bicentenaire des États-Unis : une immense kermesse émouvante et naïve. New York – Des milliers d’Américains sont descendus hier, le 4 juillet 1976, dans la rue – quand ils n’y ont pas dormi – pour célébrer dans une atmosphère de gigantesque kermesse, souvent émouvante, parfois naïve, deux siècles d’histoire. Pas une ville, pas un hameau, de l’Atlantique au Pacifique, de l’Alaska à la frontière mexicaine, qui n’ait eu ses services religieux, ses défilés, ses feux d’artifice, ses chants, ses danses, ses concours et ses barbecues quand ce n’était pas le rodéo.

Avec une parfaite synchronisation, à 2 heures de l’après-midi à New York, 9 h du matin à Anchorage et 11 h. à Los Angeles, toutes les cloches d’Amérique ont fait écho à la Liberty Bell, qui, il y a exactement 200 ans, sonnait à Philadelphie l’indépendance du pays. C’est le président Ford qui a lui-même donné le signal, en faisant teinter dans le port de New York une cloche symbolique installée sur le porte-avions Forrestal, d’où il a suivi la remontée de l’Hudson par une armada de 225 voiliers et 52 navires de guerre venus de 22 pays.

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Même spectacle, moins grandiose sans doute, à l’autre bout du pays, où une armada, partie du port de San Francisco et de la localité voisine de Sausalito, a défilé sous le Golden Gate Bridge. À Philadelphie, plus de 100, 000 personnes, enthousiastes, ont accueilli le président Ford à Independence Hall. Là où fut signée la déclaration d’indépendance des États-Unis. Ensuite, à Boston, 5,000 personnes se sont inclinées sur les tombes de trois des signataires de cette déclaration. C’est-à-dire, Sam Adams, John Hancock et Robert Treat Paine. Tandis que 200, 000 personnes étaient réunies dans la soirée pour un concert en plein air. À Fort McHenry, où Francis Scott Key a écrit l’hymne national américain, en attendant, sur un navire britannique, de négocier la libération d’un ami. 12,000 personnes, à moitié endormies, ont assisté, dans l’aube naissant, à un feu d’artifice avant d’entendre Ethel Innis chanter The Star Spangled Banner.

À Washington, on a veillé toute la nuit au Lincoln Memorial. Mais après le défilé conduit samedi par le vice-président Nelson Rockefeller et en attendant le feu d’artifice qui, en présence de M. Gerald Ford, a clos hier soir les célébrations, la capitale fédérale a été pratiquement abandonnée aux contestataires. Mais la manifestation, qui a tenu plus du festival pop que de l’émeute de rue, n’a pas répondu à l’attente de ses animateurs, dont l’actrice Jane Fonda; ils attendaient 150, 000 personnes, il n’en vint que 5,000. Mais l’extraordinaire trafic provoqué par cet événement national a déjà fait quelque 600 morts sur les routes. Et l’on compte pour l’instant à New York un noyé et sept personnes dont trois enfants, frappées par la foudre et hospitalisées.

4 juillet 1982 : Le premier ministre Menahem Begin, d’Israël, décrète le blocus total des assiégés de Beyrouth-Ouest.

4 juillet 1988 :

Airbus civil iranien abattu par la marine US. Un navire de guerre américain croisant dans le Golfe Persique a abattu, à l’aide d’un missile, un Airbus civil d’Iran Air avec 290 personnes à bord. L’Iran a aussitôt accusé les Etats-Unis d’avoir commis un « massacre barbare ». Mais le président Ronald Reagan a affirmé qu’il s’agissait d’une « action défensive appropriée ». Le drame survient peu avant 11 heures (locales), au cours d’un engagement militaire entre le croiseur USS Vincennes et des vedettes iraniennes dans le détroit d’Ormuz. Cela a expliqué le chef d’état-major américain, l’amiral William Crowe. Il a souligné que l’USS Vincennes avait commis une erreur d’identification en jugeant qu’il s’agissait d’un chasseur iranien F-14. Mais il s’est étonné alros que l’Iran « se lance dans des opérations de combats dans une certaine zone et y envoie en même temps un avion commercial ».

L’agence iranienne Irna a annoncé que l’Airbus avait été « abattu par deux missiles sol-air tirés par la flotte américaine ». Cela se passe lors d’un accrochage avec des vedettes iraniennes en patrouille dans le Golfe. Au cours de cet accrochage, deux vedettes iraniennes ont été coulées et une troisième endommagée. L’appareil, un Airbus A-300, avait décollé dix minutes plus tôt de Bandar Abbas, dans le sud de l’Iran, et devait se poser 28 minutes plus tard à l’aéroport de l’émirat de Dubaï. Les passagers, 66 enfants, dont neuf âgés de moins de deux ans, 156 hommes, 52 femmes et 16 membres d’équipage ont tous péri. Le président Reagan a qualifié l’incident de « terrible tragédie humaine » et il a adressé ses condoléances aux familles des victimes. Il a ajouté que le secrétariat à la Défense allait effectuer une « enquête complète ».

Voir aussi :

Le Fort Charlotte dans la ville de Nassau. Crédit photo : Megan Jorgensen.
D’un point élevé du jardin, j’embrasse les fond sauvages où la forêt enveloppe le site. Comme la mer bat le promontoire. (Charles de Gaulle.) Le Fort Charlotte dans la ville de Nassau. Crédit photo : Megan Jorgensen.

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