Ligne du temps : 31 décembre
C’est arrivé un 31 décembre. Événements et faits les plus importants qui ont eu lieu un 31 décembre au cours du XXe siècle
31 décembre 1908 :
Le toit de la Bourse de Rome s’effondre lors d’une explosion. Elle était logée dans un édifice qui était un des plus beaux vestiges de l’antiquité païenne.
31 décembre 1934 :
Des inondations causent la mort de 50 personnes dans la région de Los Angeles.
31 décembre 1966 :
C’est la Révolution culturelle en Chine. Il semble que tout soit en place pour la mise en branle de la purge spectaculaire que le parti appelle « la grande Révolution culturelle du prolétariat ». Si l’on en juge par le spectacle qui débute actuellement en Chine, il est à prévoir que, d’ici peu de temps, Pékin pourra faire part au monde des plus importants résultats de la purge. Tout ce qui s’oppose à la ligne actuelle du parti, sera écrasé, sans pitié. On le fera par les foules et par les jeunes de la garde rouge. Ce qui semble à près certain déjà, c’est que la Chine a désormais un dictateur militaire qui joue au prolétaire. Le ministre de la Défense Lin Piao, qui était maréchal du temps qu’il était permis de reconnaître des grades dans l’armée, se révèle comme le patron. La grande Révolution culturelle du prolétariat semble conçue pour inaugurer l’ère consécutive au règne de Mao.
Ligne du temps : 31 décembre 1970 :
Les deux condamnations à mort du procès de Leningrad sont commuées en emprisonnement à vie.
31 décembre 1998 :
Le rouble russe, dévalué en août, a perdu au total 71% de sa valeur en 1998, terminant l’année à 20,65 pour 1$ US, contre 5,96 roubles au premier janvier 1998, a indiqué la Banque centrale russe. Selon les premières estimations du Comité d’État des statistiques, l’inflation a par ailleurs été de 80% en 1998. La monnaie russe a commencé à chuter le 17 août quand la Banque centrale russe, à court de réserves, a cessé de la soutenir.
30 décembre 1998 :
Les eurosceptiques ont perdu. Après 50 ans de tiraillements pour créer une économie capable de rivaliser avec celle des États-Unis, l’Europe aura finalement une monnaie commune à compter du 1er janvier : l’euro. Onze des 15 pays de l’Union européenne – la France, l’Italie, l’Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg, la Finlande, l’Autriche, le Portugal et l’Irlande – feront un grand saut dans l’inconnu, au jour de l’An, avec tous les espoirs et les risques que cela comporte.
31 décembre 1999 :
Une année marquée par la peur du bogue. Pourra-t-on enfin proscrire le mot “bogue” de notre vocabulaire pour les mille prochaines années? La campagne menée à l’échelle globale afin de se prémunir contre le bogue de l’an 2000 a sans conteste dominé les manchettes dans le secteur de la haute technologie, en 1999. Alors que se profilait le spectre de l’apocalypse numérique, les entreprises et les gouvernements de chaque continent ont fait des pieds et des mains afin de modifier les programmes informatiques et les microprocesseurs susceptibles de mal lire les dates au-delà de 1999.
Le coût totale de l’opération pourrait s’élever à la somme incroyable de 30 milliards US, selon certains estimations. Pas vu le fameux bogue : Les dépêches se suivent, toutes aussi rassurantes les unes que les autres. Le grand bogue appréhendé n’a pas eu lieu. Pourra-t-on enfin proscrire le mot “bogue” de notre vocabulaire pour les mille prochaines années ? Pas avant le mois de mars, voire même la fin de l’an 2000, affirment les experts. Apparemment, si le cap de l’an 2000 était le test crucial pour les armées d’ordinateurs qui régissent la société planétaire moderne, ce n’est pas le seul. Des dates fatidiques restent à venir: le 4 janvier 2000. Alors que la majorité des commerces et entreprises remettront leurs ordinateurs en marche. Le 29 février pour l’année bisexuelle. Le mois de mars pour les rapports trimestriels.
Ligne du temps 31 décembre 1999 :
Bogue de l’an 2000 : L’aviation civile n’est pas prête. Un nombre important de pays n’ont toujours rien fait, en ce qui concerne l’aviation civile, pour affronter le “bogue de l’an 2000”, et aucun n’est tout à fait prêt, selon les chiffres publiés à Montréal par l’OACI (Organisation de l’Aviation civile internationale). Depuis près d’un an, l’OACI a lancé un programme de sensibilisation et d’information auprès de ses 185 pays membres, pour les aider à faire face au problème.
On leur demandait par exemple s’ils considèrent que c’est un problème “grave” qui exige “une attention immédiate”, s’ils ont mis au point un programme pour y faire face, s’ils pensent être prêts au 31 décembre 1999 et s’ils ont préparé un plan d’urgence. Il apparaît que des 70 pays qui ont répondu, à peu près le quart n’a pour le moment absolument rien fait pour faire face au problème. Si l’on y ajoute les pays très en retard dans leur adaptation, on arrive à pas loin de 40% des 70 États qui ont répondu. À l’autre extrême, un tiers des pays qui ont répondu au questionnaire sont à jour de leur programme d’adaptation au “bogue”, même si aucun pays n’est tout à fait prêt, ce qui est assez normal plus d’un an avant l’événement.
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