Ligne du temps : 2 juillet, c'est arrivé à cette date

Ligne du temps : 2 juillet

C’est arrivé un 2 juillet au cours du XXe siècle sur la planète Terre

Ligne du temps : 2 juillet 1900 : On apprend que les soldats chinois ont assassiné l’ambassadeur allemand à Pékin, le baron von Kettel.

2 juillet 1918 :

À cette date, plusieurs conférences réunissant les dirigeants du Reich impérial, parfois en présence de représentants austro-hongrois, convoquées à Spa en Belgique, siège de l’Oberste Heeresleitung (OHL), le commandement suprême de l’armée impériale allemande. Ces conférences sont toutes présidées par l’empereur allemand Guillaume II, avec le concours du chancelier du Reich, et co-présidées par l’empereur – roi Charles Ier de l’empire austro-hongrois lorsqu’il est présent.

Réunissant également des responsables ministériels et des militaires de haut rang, aussi bien du Reich que de la double monarchie, on suppose que ces conférences définiront la politique menée par le Reich et ses alliés, notamment en effectuant un partage des conquêtes, par les armées des puissances centrales, en territoires à annexer par le Reich et la double monarchie, tout en définissant au sein de leurs conquêtes respectives les zones d’influence allemande et austro-hongroise.

2 juillet 1919 :

Le dirigeable anglais R-34 quitte l’Écosse pour tenter de traverser l’Atlantique jusqu’aux États-Unis.

1921 :

L’Américain Jack Dempsey conserve sa couronne des poids lourds à la boxe en battant le Français Georges Carpentier.

2 juillet 1930 :

Le problème de la jeunesse. Osaka, Japon. En rentrant d’une longue enquête aux États-Unis et en Europe sur l’état de la jeunesse dans le monde, le Dr Chugo Yoda déclare: “L’automobile et les cafés de nuit sont en train de ruiner la jeunesse en Amérique. La vie loin de la maison achève de ruiner la vie familiale chez ce peuple puissant.

2 juillet 1930 :

Un sou dans la gorge Londres. – Les chirurgiens de l’Hôpital Oldham ont sauvé la vie à un garçon qui avait un gros sous dans la gorge depuis trois semaines.

1934 :

Fondation de l’Armée de l’air française.

2 juillet 1934 :

En Allemagne, Ernst Röhm, chef des SA , est assassiné. La fin de la Nuit des longs couteaux.

1938 :

Mexico. Quatre catholiques furent tués et un autre blessés à Villa Hermosa, quand la police dispersa une procession, manifestant pour ln réouverture des églises, rapporte-t-on.

2 juillet 1938 :

Une distribution de prix sous la protection de la troupe française. Changhai. 2 juillet 1938. On mande de Tien-tsin que, sur réquisition du consul général de France, une compagnie de troupes françaises, commandée par le colonel Jacomy, commandant supérieur des troupes françaises en Chine, a occupé l’école des Hautes études des pères jésuites, située en territoire chinois, en raison d’une tentative de la part de policiers appartenant au nouveau régime de la Chine du Nord de perquisitionner dans l’école. Les policiers se sont retirés à l’arrivée des troupes françaises. La distribution des prix de fin d’année s’est effectuée normalement. Les élèves ont ensuite quitté l’école pour leurs vacances d’été. Les troupes françaises ont regagnée leur caserne dans l’après-midi sans incident.

2 juillet 1938 :

Varsovie. De grandes fêtes célèbrent le retour à Varsovie des reliques de saint André Bobola. Le train transportant la dépouille mortelle de saint André Bobola, le prélat juif polonais canonisé à Pâques et dont les restes se trouvaient à Rome depuis 1924, est arrivé à Varsovie. On sait que la Pologne avait demandé le transfert de cette relique dans sa capitale.

Un grand nombre de personnalités ecclésiastiques, des représentants des autorités civiles et militaires et le maréchal Smigly Rydz, attendaient l’arrivée du train. Le cercueil contenant la dépouille mortelle al saint a été transporté sur un palanquin en forme de trône apostolique. à la cathédrale Saint- Jean où la foule à été admise à défiler. Les rues de Varsovie étaient pavoisées aux couleurs polonaises et papales et on évalue à 200.000 le nombre des personnes qui se trouvaient sur le passage du cortège. Cinquante mille pèlerins sont arrivés à Varsovie en 75 trains spéciaux pour assister à la cérémonie.

2 juillet 1938 :

Paris. Les midinettes de Paris sur le passage des souverains Une idée charmante de la reine Elisabeth. C’est une idée charmante qu’a eue la reine Elizabeth, une idée qui touchera profondément les Parisiens. Elle à exprimé le désir que des places soient réservées sur le passage du cortège, le jour de l’arrivée, aux petites fées de la couture, merveilleux artisans du renom de la capitale.

Et c’est ainsi que les ouvrières de la mode, atelier par atelier, seront massées sur le rondpoint et aux Champs-Elysées, toutes sans doute vêtues de blanc, autour des mannequins des grandes créateurs de luxe. Ce sera une vraie, une ravissante apothéose de l’élégance de Paris. Mais ne dit-on pas aussi – chut! – c’est un grand secret! – que la reine a tenu en outre à porter elle-même à Paris des robes de Paris et a passé commande, à cet effet, à une grande maison du faubourg Saint-Honoré. Là, on se refuse aussi bien à confirmer la nouvelle qu’à la démentir.

2 juillet 1938 :

Les autonomistes bretons recommencent à faire parler d’eux. Cinq jeunes gens, appartenant au « Parti National Breton » ont été arrêtés dernièrement pour avoir commis des prédations contre le palais de Justice et la préfecture de Rennes. Le Parti National Breton qui groupe une centaine de jeunes agités, possède un journal qui s’appelle « Breiz Atao », qui vitupère la France, conseille aux Bretons de refuser l’impôt et le service militaire, et réclame une autonomie complète pour ancien duché de Bretagne. Ce mouvement, extrêmement suspect, semble avoir été soutenu.

Dés débuts, per l’argent de la Propagande allemande, comme en font foi les cartes postales répandues en Bretagne qui montrent les frontières de la nation bretonne, et dont les légendes se rédigent en allemand. Le Parti National Breton est d’ailleurs affilié à ce fameux Comité des| minorités nationales qui réunit les autonomistes corses, basques, flamands, alsaciens-loirains, et qui est sorti tout armé des officines de la VDA (Verein des Deutschtum ini Aussland). Ce comité continue à publier impunément, à Paris même, une revue mensuelle des minorités nationales qui s’occupe, presque exclusivement, des soi-disant groupements minoritaires, dont l’agitation pourrait affaiblir l’unité française.

2 juillet 1938 :

La couronne agrandie pour Hitler. La couronne des Empereurs du Saint Empire du Moyen-Age devra être agrandie pour Hitler qui doit la porter à un congrès du parti. La tête d’Hitler est de trois pouces plus grande que celle des empereurs de l’époque moyenâgeuse. La couronne, pesant sept livres, consiste en huit circonférences faites d’or solide; elle est surmontée d’une croix sertie d’émeraudes et incrustée de perles et d’autres pierres précieuses.

2 juillet 1938 :

La vie est plus courte. Kansas City. Depuis le début du XXe siècle, la moyenne de la vie humaine a raccourci de vingt ans, au dire du Dr. William O’Brien, professeurs de pathologie et de médecine.

1942 :

Sébastopol tombe aux mains des Allemands après un siège de plus de sept mois et demi.

2 juillet 1950 :

Se déroule la bataille navale de Chumunjim, en Corée. Le USS Juneau patrouille le long des côtes, en compagnie de deux navires de la Royal Navy : le croiseur HMS Jamaica et la frégate HMS Black Swan. Au large de Chumunjim, la petite escadre intercepte un convoi de 10 petits cargos nord-coréens chargés de munitions et escorté par quatre torpilleurs classe G-5 de construction soviétique et deux canonnières/chasseurs de sous-marin classe Od-200.

Dès l’apparition des bâtiments alliés et nonobstant la disparité de puissance, les vedettes nord-coréennes engagent le combat, pendant que les cargos et les canonnières tentent de fuir. Les navires alliés coulent alors deux vedettes, tandis qu’ils endommagent une troisième qui doit s’échouer pour éviter le même sort. La flottille alliée s’en prend ensuite au convoi, dont ils détruisent sept cargos. Les pertes humaines coréennes sont inconnues ; le Jamaica a recueilli deux marins. Aucun des bâtiments alliés n’est touché lors de l’engagement, qui est par ailleurs la seule action purement navale du conflit qui implique un navire américain. La propagande nord-coréenne prétend avoir coulé le croiseur USS Baltimore alors que ce navire n’a pas participé à cette bataille.

2 juillet 1953 :

Des nationalistes font sauter un pont et causent l’interruption du service d’électricité dans la capitale de l’Irlande du Nord pendant la visite royale.

1954 :

Au tennis, Jaroslav Drobny parvient finalement à remporter la victoire à Wimbledon.

2 juillet 1961 :

Sun Valley, Idaho. Un des plus grands romanciers de notre époque est mort. Ernest Hemingway, pionnier de la littérature américaine contemporaine, s’est tué, de façon accidentelle, en nettoyant un fusil de chasse. La tragédie s’est produite vers 7h30 hier matin, alors qu’il était seul dans sa résidence de Ketchem, Idaho. Sa quatrième femme, Mary, a découvert le corps du romancier. Le coroner du district, M. Ray McGoldrick, a déclaré que la mort a été instantanée.

Il a écarté la possibilité d’une enquête. Les funérailles auront lieu vendredi, à Ketchum. M. Hemingway avait quitté la semaine dernière, la clinique Mayo de Rochester, où il avait reçu des traitements destinés à rétablir sa pression sanguine.. De la clinique, Hemingway avait immédiatement gagné son domicile en compagnie de sa femme. Il avait, semble-t-il, décidé d’aller à la chasse et s’était mis en frais de fourbir ses armes.

2 juillet 1963 :

Le président Kennedy, au dernier jour de sa visite en Europe, reçu en audience par le pape Paul VI.

1963 :

Arrestation de quatre espions soviétiques, aux États-Unis.

1966 :

Ont lieu les premiers essais nucléaires français en Polynésie, baptisés Aldébaran.

2 juillet 1986 :

Cela fait 25 ans que, par un beau dimanche matin, le romancier américain Ernest Hemingway, Prix Nobel de Littérature 1954, s’était enlevé la vie. Comme son père l’avait fait. Cela se passe parce qu’il se croyait atteint du cancer, alors qu’il souffrait réellement de dépression. En 1961, on hospitalisé Para Hemingway comme on l’appelait, par deux fois à la clinique Mayo de Rochester. Là où l’on avait traité pour diabète et hypertension.

À deux reprises, on lui avait administré des traitements de chocs électriques contre la dépression. Il avait tenté de s’enlever la vie par deux fois. Cependant chaque fois, des amis interviennent à temps. À la fin de juin, il se trouvait encore à Mayo. Il avait convaincu donc ses médecins de son rétablissement. Sa femme Mary l’avait ramené en auto à Ketchum, Idaho, où ils habitaient.

*

Durant son absence, Mary avait mis sous clé toutes les armes à feu de la maison. Mais papa s’était éveillé vers six heures du matin le 2 juillet et avait enfilé sa plus belle robe de chambre, qu’il appelait la « robe de l’empereur ».

Il était descendu sans bruit au sous-sol. Par la suite il avait facilement retrouvé la clé de l’armoire où il cachait ses fusils. Il avait choisi un fusil à baril double qu’il utilisait pour la chasse aux pigeons et y avait glissé deux cartouches. Il était ensuite remonté au salon. C’est là que, dans le soleil levant, il a appuyé l’arme sur son front au-dessus des sourcils, posé la crosse par terre et appuyé sur les deux détentes en même temps. Il aurait eu 62 ans le 21 juillet. On l’a inhumé le 5 juillet en présence de quelques amis. C’était, croyait-on, la fin de sa production littéraire. On ignorait qu’il laissait autant d’œuvres non publiées. Le roman que son éditeur a publié en mai dernier est sa dixième œuvre posthume.

2 juillet 1992 :

La millionième Corvette a terminé son périple sur la chaîne de confettis et un tonnerre d’applaudissement. Ce chiffre est fort éloquent quand on songe que cette Chevrolet ultra-sportive n’est pas une mini à prix réduit. Mais bien il s’agit d’une sportive offerte à une prix presque aussi élevé que ces performances. En fait, si Chevrolet a pue en produire autant en peu moins de quarante ans, c’est que le public nord-américain est toujours en amour avec cette voiture qui jouit d’une clientèle très fidèle.