Ligne du temps : 17 août
C’est arrivé un 17 août. Les événements les plus importants qui ont eu lieu le 17 août au XXe siècle
Ligne du temps : 17 août 1927 : Le premier derby aérien marqué par des tragédies. San-Francisco – Quarante contre-torpilleurs, vaisseaux de commerce et vaisseaux aériens se joignent aux randonnées pour retrouver deux aéroplanes disparus. Le Golden Eagle et le Miss Dorn avaient entreprise l’envolée Oakland-Honolulu. Pourtant ils n’ont pu atteindre l’objectif.
À minuit, les aéroplanes manquants avaient quitté Oakland depuis plus de 34 heures. Leur gazoline épuisée depuis longtemps, s’ils avaient évolué tant que leurs réservoirs contenaient de l’essence. L’un des aéroplanes portait Mlle Mildred Doran. C’est une jolie institutrice de 22 ans, de Michigan. Le pilote est J.A. Adler et le navigateur V. R. Knop.
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Jack Frost, de New York, pilotait le Golden Eagle. Son navigateur était Gordon Senti, de Santa Monica. Le sort du « Miss Duran » cause la plus grande anxiété, car on craint qu’il n’ait été forcé de descendre peu après son départ et ne soit tombée dans la mer avec une tonne de gazoline dans les réservoirs. Il est possible qu’un désastre se produise. Le sort du « Golden Eagle » est moins inquiétant que celui du « Miss Duran ».
Le « Golden Eagle » était équipé en prévision d’un tel accident. Son navigateur était considéré comme l’un des plus habiles et le pilote Frost avait une machine fonctionnant parfaitement au départ. Si le « Golden Eagle » était forcé de descendre en mer, il pouvait croit-on, après une plongée, se remettre à flot. Le Woolarac, avion dirigé par le pilote Arthur C. Goebel, a gagné le premier prix du derby, et l’Aloha, dirigé par Martin Jensen a gagné le deuxième prix.
17 août 1940 :
Ouverture de la conférence sur la défense de l’hémisphère occidentale, à Ogdensburg (N.-Y.). Réunion du président Roosevelt et du premier ministre Mackenzie King.
1943 :
La Sicile complètement libérée des forces de l’Axe.
1944 :
Avec la conquête d’Orléans et de Chartres, les Américains se retrouvent à 32 milles de Paris.
1945 :
L’empereur Hiroshito ordonne à son armée d’accepter la paix.
1954 :
À Washington, le Sénat approuve la mise hors la loi du Parti communiste américain.
17 août 1960 :
Procès de Moscou : L’URSS contre Powers. L’avocat de Francis G. Powers insiste sur son irresponsabilité. Au procès de Moscou l’accusé plaide coupable. À la suite de l’interrogatoire auquel le procureur Roman Andreyevich a soumis l’accusé Francis G. Powers, son avocat soviétique Me Mikhail Griniov a commencé cet après midi, le 17 août 1960, de questionner à son tour le jeune pilote américain.
L’avocat a demandé au prévenu si on pouvait dire que sa famille était une famille de travailleurs. Il a répondu positivement à cette question. Il a dit que son père était cordonnier et sa mère ménagère. Maître Griniov a déclaré qu’il avait obtenu de la famille une série de photographies, montrant la maison où il a vécu et la façon dont il a été éduqué. La Cour a accepté ces photographies à titre des pièces à conviction. Powers n’a jamais voté. Le pilot a soutenu qu’il n’avait jamais été membre d’aucun parti politique et qu’il n’avait même jamais voté de sa vie.
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Francis Powers a déclaré qu’il savait qu’à la suite de sa mission du 1er mai, la conférence au sommet avait échoué et que la visite du président Eisenhower à Moscou avait été annulé. Il a dit qu’il regrettait sincèrement d’avoir joué un rôle dans cet événement. L’accusé a en outre affirmé qu’il s’était engagé dans les forces armées parce qu’il n’avait pu trouver un emploi en sortant du collège. Il a ajouté qu’il avait choisi l’aviation parce qu’il ne voulait pas aller dans l’infanterie.
Après avoir terminé son engagement dans l’aviation, il a signé un contrat avec les Services d’espionnage américains parce qu’il croyait pouvoir ainsi assurer son indépendance financière pour le reste de ses jours. Plus tôt dans la journée Francis Gary Powers avait plaidé coupable à l’acte d’accusation de 4 mille mots qu’on venait de lui lire. Du box des accusés dans la Salle des colonnes brillamment illuminée dans l’immeuble des syndicats ouvriers, le pilote de l’avion de reconnaissance U-2, abattu au-dessus de l’URSS, a dit : “Oui, je suis coupable”.
17 août 1962 :
Le sang coule à Berlin. Un jeune Berlinois, du nom de Peter Fechter abattu par les vopos (policiers) est-allemands au moment où il tentait de franchir le mur vers Berlin Ouest, en zone occidentale. La police l’abattit à quelques pieds du mur. Les policiers laissèrent Fechter saigner à mort pendant plus d’une heure du côté oriental du mur avant de le faire transporter à l’hôpital. Ce geste provoqua la colère des Berlinois de l’Ouest et déclencha une série de manifestations qui ne tardèrent pas à tourner à la violence.
Quinze policiers blessés dont quatre grièvement, tel était le bilan des opérations de dispersion des manifestants sur la voie publique, à Berlin-Ouest, lesquels, à certains moments au nombre de 5,000, s’en prennent à plusieurs reprises aux forces de l’ordre, lapidant les policiers.
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Ces manifestations commencent le 18 août. D’abord, elles restaient sporadiques, mais elles brusquement pris de l’ampleur. Un millier de Berlinois de l’Ouest ont notamment réussi à s’infiltrer a travers les barrages de police et se sont groupés au Checkpoint Charlie. Les manifestants ont assailli le car soviétique transportant la garde au monument aux morts de l’Armée rouge.
Les vitres ont été brisées à coups de pierres. Un soldat soviétique s’est écroulé ruisselant de sang et un autre a été plus légèrement blessé. À la suite de cet incident, la police a dispersé énergiquement la foule. Le mur doit disparaître. Finalement, vers 8 heures du soir, un groupe de mille jeunes a manifesté non loin de l’endroit, où les vopos avaient abattu le jeune Peter Fechter. Les manifestants, comme dimanche, portaient des torches et scandaient : “Assassins, assassins”, “Le mur doit disparaître” et “Le barbu doit disparaître” (le barbu – c’était Walter Ulbricht, leader de l’Allemagne de l’Est).
17 août 1967 :
Les manifestants saccagent l’ambassade soviétique à Pékin.
1969 :
Le cœur de Blaiberg a cessé de battre. Le Cap. Le docteur Philippe Blaiberg, doyen des survivants des greffes cardiaques et patient le plus célèbre du Dr. Christian Barnard, pionnier de ces opérations, est mort hier, le 17 août 1969, à l’hôpital Groote Schuur, après avoir lutté pendant trois jours contre les effets de sa plus grave rechute après l’opération historique du 2 janvier 1968.
17 août 1978 :
Pour la première fois en 134 ans d’indépendance, on assiste à un transfert démocratique du pouvoir en République Dominicaine.
1982 :
Le président Wojciech Jaruzelski dénonce la contre-révolution avant que la milice intervienne en force à Varsovie.
17 août 1987 :
Rudolph Hess décédé à Berlin-Ouest, à l’âge de 93 ans. Après avoir passé les 40 dernières années de sa vie à la prison de Spandau.
1996 :
Trois cadavres découverts au domicile de Marc Dutroux. On l’inculpe d’enlèvement et de séquestration d’enfants, à Sars-La Buissière (Sud de la Belgique).
17 août 1996 :
Meurtre d’enfantes en Belgique. Trois cadavres découverts au domicile de Marc Dutroux, inculpé d’enlèvement et de séquestration d’enfants, à Sars-La Buissière (Sud de la Belgique). La police a arrêté Marc Dutroux mardi dernier dans le cadre de l’enquête sur l’enlèvement de Laetitia Delhez, 14 ans, le 9 août, à Bertrix, dans les Ardennes belges. Ces aveux avaient permis de retrouver vivantes Laetitia et une autre jeune fille disparue depuis le 28 mai dernier, Sabine Dardenne séquestrées dans une cave d’une autre maison appartenant à Marc Dutroux à Marcinelle, dans le banlieue de Charleroi (sud).
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