Ligne du temps : 13 août

Ligne du temps : 13 août

Le 13 août dans l’histoire du monde. Ce que s’est passé un 13 août au XXe siècle

13 août 1910 : Décès à Londres de Florence Nightingale. Âgée de 90 ans, elle s’était signalée par son humanisme au cours de la guerre de Crimée.13 août 1912 : Décès à Paris de l’illustre compositeur Jules Massenet à l’âge de 70 ans.

13 août 1946 : Haïfa est la scène de sanglantes bagarres lorsque des immigrants juifs tentant d’entrer sont forcés de rembarquer pour Chypre.

13 août 1946 : Mort de H.G. Wells, célèbre pour ses romans d’anticipation.

13 août 1953 : Fin des tremblements de terre qui ravageaient les îles ioniennes, en Grèce, depuis le 9 août.

13 août 1955 : Comme signe de sa volonté de favoriser la détente, l’URSS décide une réduction de ses effectifs militaires de 640 mille personnes.

13 août 1958 : Parlant devant l’Assemblée générale des Nations Unies, le président Eisenhower expose un programme en six points pour assurer la paix et la future prospérité dans le Moyen-Orient.

13 août : L’Occident prépare une riposte au verrouillage de Berlin. Les pays de l’Ouest s’apprêtent à prendre des mesures de représailles contre le verrouillage de Berlin-Ouest par les autorités communistes de l’Allemagne de l’Est. C’est ce qui ressort des diverses réunions et entrevues qui ont eu lieu aujourd’hui sur cette question du côté occidental. Les représentants des pays membres de l’OTAN se sont réunis à Paris pour examiner les conséquences de l’ ”action unilatérale et illégale” des autorités de Pankow. Le président Kennedy est rentré à Washington pour s’entretenir avec son ambassadeur à Moscou, M. Llewellyn Thompson. Il a par la suite convoqué son secrétaire, M. Dean Rusk, vraisemblablement pour discuter des contre-mesures à prendre à Berlin. L’une de ces mesures, prétend-on, serait l’interdiction pour les Allemand de l’Ouest de se rendre en Allemagne de l’Est, ce qui serait un dur coup porté à l’économie de l’Allemagne communiste. Entretien des commandants alliés : Les trois généraux commandants alliés à Berlin ont eu un entretien avec le maire de Berlin-Ouest, M. Willy Brandt, au cours duquel ils se sont livrés à un examen approfondi de la situation. On croit savoir que le gouvernement de Berlin-Ouest s’est trouvé d’accord avec les autorités alliées pour conseiller à la police de Berlin-Ouest de faire preuve de vigilance afin de prévenir tout incident aux abords de la frontière close. Le chancelier de l’Allemagne de l’Ouest, M. Konrad Adenauer, a convoqué pour demain un conseil des ministres extraordinaire qui sera consacré aux événements de Berlin. M. Adenauer a déclaré qu’il est évident que la situation est sérieuse, mais ne justifie pas une panique. Le ministre des Affaires étrangères de l’Allemagne de l’Ouest a rencontré les ambassadeurs occidentaux qui se sont montrés « très graves et préoccupés ». Il a fait ressortir que les contre-mesures occidentales feraient l’objet d’un examen approfondi de la part des alliés. Rappelons que le mur de Berlin a été érigé pour mettre un terme à l’hémorragie de citoyens de pays de l’Est, et surtout d’Allemagne de l’Est, qui utilisaient Berlin-Ouest comme tremplin pour fuir. D’autant plus que la frontière entre les deux Allemagne était fermée depuis mais 1952. De 1957 à août 1961, près de 1 150 000 Allemands de l’Est avaient choisi de tout abandonner dans leur pays d’origine pour aller vivre en liberté à l’Ouest. Dans la nuit du 12 au 13 août, un fil barbelé était installé entre Berlin-Ouest et Berlin-Est, et le mur de béton fixe suivait cinq jours plus tard. Au fil des ans, le mur de la honte est devenu quasi infranchissable tellement les moyens électriques sophistiqués étaient efficaces.

13 août 1963 : Ferhat Abbas, président du parlement algérien démissionne en signe de protestation contre la politique autoritaire de Ben Bella.

13 août 1963 : La ligne rouge est prête à fonctionner. Washington. Le téléscripteur entre Washington et Moscou est désormais en état de fonctionner, a officiellement annoncé hier, 30 août 1963, le secrétaire de la Défense. La Maison Blanche et le Kremlin sont donc en mesure maintenant d’échanger des communications en cas d’urgence. Au cours des dernières semaines, les techniciens américains et soviétiques ont procédé conjointement, dans les deux capitales, à l’installation et à l’expérimentation de la ligne de téléscripteurs susceptibles d’être utilisés par le président des États-Unis et par le chef du gouvernement soviétique. MM. Kennedy et Khrouchtchev pourraient avoir recours à la ligne rouge en cas, par exemple, du lancement accidentel d’une fusée balistique intercontinentale nucléaire par l’un de deux Grands en direction de l’autre pays. On précise dans les milieux américains qu’il n’y aura pas de cérémonie d’inauguration de ligne entre Washington et Moscou. Dans l’esprit des dirigeants il s’agit en effet de la « ligne dont on espère ne jamais se servir ».C’est le 20 juin dernier qu’avait été signé l’accord américano-soviétique d’installation de ce téléscripteur qui, pour le moment, comporte une ligne télégraphique entre les deux pays. Dans un avenir rapproché, cette ligne sera doublée par un circuit radio pour prévenir tout risque de non fonctionnement des appareils pour des raisons techniques.

13 août 1965 : La ville de Los Angeles est mise à feu t à sac par les Noirs, au cours d’une troisième nuit de terreur.

13 août 1969 : Nouvelle incident sino-soviétique à la frontière de Sin-K’iang.

13 août 1980 : Le président Jimmy Carter obtient l’investiture du Parti démocrate pour les prochaines élections présidentielles.

13 août 1994 : Cuba courtoise les touristes autrefois honnis. Discours de Fidel Castro sur le tourisme. Le gouvernement Castro veut faire du tourisme une des principales industries de Cuba. « Nous voulons que Cuba projette l’image d’un paradis terrestre », soulignait le président Fidel Castro, récemment lors d’un congrès touristique à La Havane. Selon lui, le tourisme pourrait, cette année, générer plus de revenus que la canne à sucre, épine dorsale de l’économie cubaine depuis plus d’un siècle, et assurer des profits de quelque 286 millions $ US. Les responsables du tourisme cubain affirment que 540 000 étrangers ont visité leur pays en 1993 et ils espèrent qu’un million le feront l’an prochain, malgré l’embargo qui interdit aux Américains le plus vaste et le plus rapproché des marchés de s’y rendre. Le peso cubain a si peu de valeur en regard des devises occidentales qu’un garçon de table peut toucher plus, en percevant un seul pourboire, qu’un médecin ou un ingénieur en un mois. Malgré ses contradictions, le gouvernement castriste semble bien décidé à aller de l’avant avec les nombreux projets d’amélioration des infrastructures touristiques.