
Ville de Fredericton
À Fredericton, la sereine capitale du Nouveau-Brunswick qui regroupe plus de 50 mille résidents, les édifices historique, les ormes majestueux, les élégantes demeures rappellent l’époque des fondateurs loyalistes et celle des riches négociants du XIXe siècle. Mais un bon nombre d’attractions touristiques attestent le caractère de la modernité de la ville qui n’était qu’un endroit isolé lorsque les loyalistes britanniques s’y installèrent en 1783.
En 1775, la ville, que les Acadiens appelaient Pointe-Sainte-Anne, fut rebaptisée du nom de Frederik, fil de George III, et promue au rang de la capitale provinciale.
Les rues de Fredericton sont bordées d’arbres et on y trouve de nombreux espaces verts, comme les parc Odell, le parc Wilmont, le Parc Green.
Le quartier militaire Military Compound et la cathédrale de Chirst Church de Fredericton rappellent l’importance de la ville au XIXe siècle comme siège militaire et centre religieux de la province.
Presque toutes les attractions touristiques de la capital, telles que l’édifice du Parlement, construit dans le style victorien et coiffé d’une coupole argentée, la cathédrale, le Musée d’art Beaverbrook, le théâtre Playhouse, l’imposant édifice de la Gendarmerie royale (ancien Hôtel du Gouvernement) et autres sont situées dans le centre-ville.
Fondée en 1828, l’Université du Nouveau-Brunswick, sous le nom de King’s College allait devenir la première université provinciale du Canada. On y trouve le premier observatoire astronomique, inauguré en 1851, ainsi que la première école de génie, ouverte en 1854. Sur le campus de l’Université du Nouveau-Brunswick, une stèle commémorative a été érigée en l’honneur de la mémoire du poète Bliss Carman (1861-1929) et du poète Sir Charles G.D. Roberts (1860-1943).
Une autre université de Fredericton est l’Université Saint-Thomas.
Histoire de Fredericton
Le nom de la ville Fredericktown a été attribué en l’honneur de Sa Majesté le prince Frederick, évêque de Osnaburg. Les lettres “k” et “w” ont disparu par la suite.
Fredericton compte environ 44000 habitants. D’une élégance aristocratique, cette ville universitaire a été fondée en 1784 par les Loyalistes. Sa situation à l’intérieur des terres la protégeant des incursions américaines, elle devint la capitale du Nouveau-Brunswick.
Ses attraits
Ses rues sont agrémentées d’ormes et de maisons victoriennes. On peut y admirer le bâtiment Second Empire de l’assemblée législative provinciale, la cathédrale anglicane Christ Church, et les anciennes casernes de l’Historic Garrison District, témoins de la présence britannique. La garnison britannique quitta la ville en 1867 après la Confédération, mais Fredericton est restée par la suite une ville à vocation militaire.
Les forces canadiennes s’y entraînèrent durant les deux guerres mondiales et le camp Gagetown, construit en 1950 est devenu la plus grande base du pays.
Le York-Sunbury Historical Society Museum (fermé janvier – mars) est un musée qui regorge de curiosités : l’attraction principale est la grenouille empaillée de Fred Coleman. Coleman avait gavée sa grenouille jusqu’à ce qu’elle atteigne le poids de 20 kg.
Pour les amateurs d’art, la Beaverbrook Art Gallery (fermé novembre – mars) est une collection d’œuvres d’art offertes par Lord Beaverbrook (1879-1964), politicien et magnat de la presse.
Aux environs, le Village historique de King’s Landing vous attend: à 37 km à l’ouest de la ville, plus de 100 figurants replongent les visiteurs au milieu du XIXe siècle.
Le festival écossais est à ne pas manquer.

Paysages du Nouveau-Brunswick. Photo : GrandQuebec.com.
Pour en apprendre plus :
- La province du Nouveau-Brunswick
- Voyage à Fredericton
- Le Nouveau-Brunswick et la francophonie
- Voyage au Nouveau-Brunswick
- La ville de Bathurst
- La ville de Moncton
- Ville de Saint-Jean (St-John)
- Les Acadiens
- Village historique de Kings Landing
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