
Déportation des Acadiens
La tragique histoire des Acadiens est bien connue.
L’Acadie française comprenait la Nouvelle-Écosse, le Nouveau-Brunswick, les îles du golfe Saint-Laurent et l’État du Maine aux États-Unis qui furent rattachés à l’Empire Britannique par le traité d’Utrecht en 1713. Selon ce traité, les Acadiens devenaient sujets anglais, toutefois ils jouissaient de quelques dizaines d’années de tranquillité.
Au cours de tout ce temps, à plusieurs reprises, les autorités anglaises ont suggéré qu’il «serait bon que les habitants français fussent transportés ailleurs».
En effet, en août 1755, commence le premier épisode de ce qu’il faut bien appeler une tentative de génocide : les Acadiens de Beaubassin sont faits prisonniers et leurs biens sont confisqués. Les familles sont démembrées.
Au total, 13 000 Acadiens, sont déportés, dépouillés de leurs biens, séparés de leurs familles.
Quelques épisodes de ce drame sont vraiment incroyables : par exemple, le 5 novembre 1755, six vaisseaux anglais abordent à Boston pour s’abriter de la tempête. Ces navires transportent presque mille d’Acadiens. À Boston, on annonce aux capitaines qu’ils peuvent garder à bord deux têtes par tonne et décharger au quai la différence, ce qu’ils font.
Pendant l’hiver 1756-1757, des centaines de personnes moururent de faim, de misère et d’épidémie. Tous ont perdu leurs familles.
Quelques milliers d’Acadiens réussirent à s’enfuir et un grand nombre d’entre eux est allé vers la Nouvelle France. Ils fondent de nouveaux établissements en Gaspésie, Bonaventure par exemple, s’installent près du lac Champlain, à Nicolet, Bécancour, Saint-Jacques, Saint-Grégoire, Sainte-Angèle. D’autres arrivent aux comtés de Témiscouata et de Kamouraska ou s’établissent à Québec, à Trois-Rivières et à Montréal.

Le Festival acadien prend place à Caraque au Nouveau-Brunswick et attire les meilleurs compositeurs et artistes chaque année pendant le mois d’aout. Photo : © Voyagecanada.
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