Chine et Mongolie intérieure : Les Mongols, cavaliers de la steppe
Nous sommes dans la ligue de Xilingol, en Mongolie intérieure. La superficie de la Mongolie intérieure couvre le huitième de la superficie chinoise. Les Chinois Han, investisseurs ou travailleurs des industries minière et pétrolière, forment 79% de la population de la région tandis que les Mongols comptent environ pour 17%.
Une yourte surgit de nulle part. Quelques enfants jouent dans l’herbe. Leur père fume une cigarette en surveillant ses chevaux alors qu’un peu plus loin, une femme travaille la laine des moutons et le feutre qui isolera la yourte. Entendez-vous le souffle du vent et le galop d’un cavalier à l’approche?
Plus de la moitié des dix millions de Mongols du monde vivent en Chine. Ils vivent des « cinq museaux » : chevaux, vaches ou yaks, moutons, chèvres et chameaux.
Même si nombre d’entre eux sont tentés par la ville, les Mongols ont toujours l’âme des nomades de la steppe. La vie est rude et les conditions climatiques extrêmes. Bientôt, on partira, famille et troupeau, vers un nouveau pâturage. Quelle grisante liberté !
Jamais sans mon cheval
Plus de 5 mille ans d’histoire sur l’une des terres les plus inhospitalières de la planète. Voilà qui résume le lien vital qui unit les Mongols à leurs chevaux. Premier moyen de transport dans la steppe, le cheval mongol est petit, endurant et robuste. Force de travail, c’est aussi la vedette de réjouissances comme les folles cavalcades du Festival Nadaam.
Dès qu’il sait courir, le jeune Mongol apprend à monter. Il aidera bientôt ses parents à rabattre les bêtes et galopera à la recherche du bétail errant. Du cheval, il en aura parfois dans son assiette et, plus tard, il goûtera sûrement à l’airag, un lait de jument fermenté à la mode mongole.

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Chine
La Chine s’étend des côtes de l’océan Pacifique aux chaînes du Pamir et du Tian Shan, situées vers le nord-ouest et jusqu’aux monts Himalaya, au sud. La population totale de la Chine est de plus de 1 350 millions d’habitants.
Historiquement, on a toujours considéré la Chine comme une civilisation avancée. En effet, elle a été le foyer de nombreuses innovations et inventions dans les domaines des sciences et des arts, telles la boussole, le papier, le billet de banque, les pâtes alimentaires ou la poudre à canon, etc. Cette civilisation perdure depuis près de cinq mille ans, est l’une des plus anciennes civilisations au monde.
Au long des époques, plus d’une centaine d’ethnies ont existé en Chine. Aujourd’hui, les statistiques officielles reconnaissent cinquante-cinq minorités ethniques, plus l’ethnie Han qui a toujours été et reste majoritaire.
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La nationalité Han regroupe 92 % de la population du pays. Pourtant elle-même relativement hétérogène. Ainsi on peut l’appréhender comme un vaste ensemble de coutumes partageant des caractéristiques culturelles et linguistiques proches.
Il y existe des dizaines de langues, les différences entre les langues parlées. En effet, on peut citer le mandarin, le cantonais ou le shanghaïen, étant très fortes.
Le Confucianisme est très populaire. Cette doctrine fonde sur l’enseignement de la vie de Confucius. Notamment à travers ses Entretiens et les ouvrages de ses disciples tels que Mencius. Le bouddhisme chinois appartient en majorité au courant mahâyâna. L’une de ses formes, le bouddhisme tibétain (ou lamaïsme), répandu surtout au Tibet et en Mongolie-Intérieure, recrute aujourd’hui de plus en plus d’adeptes parmi les Hans.
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