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Attraits de la Nouvelle-Écosse

Attraits de la Nouvelle-Écosse

Attraits de la Nouvelle-Écosse

Entre les tons dorés des hêtres et des bouleaux et les rouges et oranges flamboyants des érables, la nature se donne un spectacle en Nouvelle-Écosse. Voici quelques destinations à retenir dans cette province maritime du Canada:

Lavée dans deux chaînes montagneuses, située dans l’ouest de la Nouvelle-Écosse, la Vallée d’Annapolis offre un point idéal de départ. La vallée constitue le cœur agricole de la province et elle propose une foule d’activités fort attirantes.

Wolfville, d’une des municipalités les plus connues de la vallée accueille le festival de blues et de la musique du monde Deep Roots, chaque année, à la fin septembre. En octobre, s’amorce le festival Valley Pumpkin – Vallée de la Citrouille, à Windsor. Cette ville est célèbre par ces citrouilles géantes. Pour la régate annuelle des citrouilles, on  évide et décore quelques spécimens pour les lancer dans la course. Cette course originale attire plus de dix mille spectateurs.

Ensuite, le parc provincial de Blomidon offre les plus beaux paysages automnaux. Des falaises de grès rouge de 200 mètres et des plages aux reflets roses rehaussent les couleurs d’un tableau tapissé du flamboiement des érables. La piste Jodrey mène à une vue panoramique saisissant sur la berge du bassin Minas. Il s’agit d’un site où les plus hautes marées au monde ont lieu.

Pour celles et ceux qui préfèrent rouler plutôt que marcher, un belvédère accessible par la route 358 offre une vue spectaculaire de la vallée d’Annapolis.

Mais le feuillage des érables à sucre ne se limite pas aux tons cramoisis. Ces feuilles peuvent aussi revêtir un orange doré qui évoque le doux sirop que l’ont tire de sa sève printanière. Pour embrasser pleinement le spectacle, l’idéal, c’est une promenade dans le Parc National des Hautes-Terres-du-Cap-Breton, la plus vieille forêt d’érables à sucre en Amérique du Nord, notamment, à Pleasant Bay, sur la lisière nord du parc.

Un peu plus loin, vous pouvez prendre le remonte-pente de Ski Cape Smokey pour admirer le grand Cabot Trail – la Piste Cabot qui monte à travers le bois.

Nouvelle-Écosse

La capitale de La Nouvelle-Écosse est Halifax.

Elle est entrée dans la confédération canadienne en 1867. Elle fait partie avec Terre-Neuve-et-Labrador, l’Île-du-Prince-Édouard et le Nouveau-Brunswick de la Région de l’Atlantique.

Elle est située entre le Nouveau-Brunswick à l’ouest et l’Océan Atlantique à l’est. On appelle traditionnellement les Maritimes : le Nouveau-Brunswick, l’IPE et la Nouvelle-Écosse. Le relief est composé de vastes forêts et de longues zones littorales. Un immense manteau forestier recouvre le sol mince et pauvre caractéristique des reliefs de l’extrêmité du massif appalachien. Quelques enclaves fertiles comme la vallée de l’Annapolis existent. Le spectacle des pommiers en fleurs est à ne pas manquer ainsi que la visite de la Baie de Fundy.La population se concentre dans les villages du littoral caractérisé par une côte déchiquetée et sauvage, où se succèdent criques, falaises, baies et îles. Aucun endroit de Nouvelle-Écosse ne se trouve à plus de 50 km de la mer.

L’économie de la Nouvelle-Écosse repose sur la pêche, l’agriculture, la forêt et les mines. L’industrie du tourisme se développe (notamment avec la célèbre Cabot Trail sur l’Île du Cap-Breton), mais la pâte de bois, le papier, et le bois de construction restent la principale industrie de la Nouvelle-Écosse. La construction navale a également constitué une activité majeure dans le passé.

Le sous-sol est très riche (fer, zinc, cuivre et surtout charbon). Du pétrole offshore a été découvert à Sydney-Glace-Bay, le plus important port de l’Île du Cap-Breton, ainsi qu’à Halifax.

Ses villes principales sont : Truro, Sydney, Amherst, Wolfville, Lunenburg, Annapolis Royal, Digby, Mahone Bay, Parrsboro, Shelburne, Windsor.

La Nouvelle-Écosse compte 943000 Néo-Écossais.

Comme son nom l’indique, ce sont des colons écossais et irlandais qui s’installèrent à l’origine en plus grand nombre en Nouvelle-Écosse. Sur l’Île du Cap-Breton, un panneau accueille d’ailleurs les visiteurs en gaélique Ciad Mile Failte (cent mille fois bienvenue).

Les autochtones de la province sont surtout des Micmacs.

La Nouvelle-Écosse prend son nom du latin Nova Scotia (gaélique écossais: Alba Nuadh).

Sa devise : Munit Haec et Altera Vincit signifie en latin “L’une défend et l’autre conquiert”.

Superficie par rapport au reste du Canada : 0,6%.

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Phare « The Lightkeeper’s Kitchen and Guesthouse » – Cape d’Or de la baie de Fundy, Nouvelle-Écosse. Ce phare est le seul en Nouvelle-Écosse à offrir le gîte aux visiteurs. Photo : © Voyagecanada.

Chaque automne, tout le Cap Breton célèbre le festival international Celtic Colours, avec beaucoup de musique, danse, spectacle et autres activités.

Fantôme à Sydney

Il existe encore de nos jours des personnes qui ne croient pas aux fantômes, ni aux faits que la terre est plate et que l’homme est la créature la plus merveilleuse de l’Univers, et qui doutent même de l’existence du Père Noël!

Et pourtant…

Le 15 octobre 1785, deux officiers de l’armée britannique de la garnison de Sydney, en Nouvelle-Écosse, font un rapport officiel à l’intention de leurs supérieurs sur l’apparition d’un fantôme – un jeune homme très pâle – qui s’est manifesté devant eux dans une caserne. Le fantôme a traversé les murs du bâtiment, puis, alors qu’il se promenait dans le couloir de la caserne, il a lancé un regard lourd de sens vers les officiers.

L’un d’eux ajoute qu’il aurait reconnu son frère qui habitait alors en Angleterre et qui était bien vivant. Naturellement, quelques semaines plus tard la nouvelle parvint que le frère était mort au moment même de son apparition au Canada.

Toutefois, l’histoire ne finit pas là. Le fantôme continue de semer la panique parmi les soldats. Il apparaît toutes les nuits ou presque. Il parcourt parfois les rues du village, d’autres fois, il monte sur les toits ou hurle dans la profonde obscurité des nuits glacées…

Finalement, des dizaines de résidents de Sydney identifient le fantôme. Il s’agit d’un soldat mort de causes naturelles. Son corps fut vendu par l’armée à un docteur local pour ses recherches (fait courant à l’époque, de nombreux médecins étudiaient l’anatomie en disséquant les corps de citoyens décédés). Il n’a toutefois pas eu le temps d’entreprendre des études approfondies, car les amis du militaire ont protesté et le corps du malheureux fut enterré. Mais le docteur avait déjà coupé les bras du soldat, et c’est ainsi -le fantôme étant dépourvu de bras- que le public a reconnu l’identité du revenant.

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