22 août 1962 : De Gaulle sort indemne d’un attentat
Attentat contre De Gaulle : Le président sort indemne d’un attentat à la mitraillette Paris. Le président de Gaulle a échappé à un attentat – le troisième -, en fin d’après-midi, alors qu’il s’apprêtait à regagner Colombey-les-Deux-Églises, après avoir présidé le conseil des ministres à l’Élysée. On attribue généralement cette tentative d’assassinat à l’Organisation Armée Secrète (OAS). Le président de la République française était accompagné de Madame de Gaulle et son gendre le colonel de Boissieu, lorsque sa voiture, à deux reprises, a essuyé, à quelques milles de l’aérodrome de Villacoublay, plusieurs rafales d’armes à feu – au moins 150 balles qui ont brisé la vitre arrière et crevé deux pneus.
Une balle a d’ailleurs traversé la vitre à moins de deux pouces en arrière du côté où se tenait le général de Gaulle qui a trouvé que “cette fois-ci s’était assez tangent”. Les balles n’atteignent aucun des occupants de la voiture. Un motocycliste de l’escorte a reçu deux balles dans son casque. Pourtant il n’a pas reçu aucune blessure. Par contre, l’occupant d’une voiture de tourisme qui se trouvait près du lieu de l’attentat, a été légèrement blessé à la main. Déroulement de l’attentat : Le conseil des ministres s’étant terminé peu avant huit heures du soir, le chef de l’État avait pris place dans une DS noire, pour aller à Villacoublay d’où un avion militaire allait le conduire à Saint-Dizier, près de Colombey-les-Deux-Eglises.
Attentat contre De Gaulle
Quelques motards de la police précédaient la voiture du général. On les avait chargé d’ouvrir la route. D’ailleurs, une voiture d’escorte habituelle précédait elle-aussi la voiture du président. Soudain, à Petit Clamart, environ à mi-chemin entre Paris et Villacoublay, alors que les deux voitures roulaient dans l’avenue de la Libération, longue artère en ligne droite, semi déserte et mal éclairée, une rafale de fusil-mitrailleur retentit. Selon des témoins, une camionnette Renault s’arrête au bord du trottoir, dans un coin d’ombre.
Au moment où arriva le cortège, des tueurs descendirent et lâchèrent leur rafale à bout pourtant. Indemnes, les voitures poursuivirent leur route, mais 150 pieds plus loin, nouvelle attaque: des rafales crépitent venant d’une seconde voiture. Cette fois, la voiture dans laquelle se trouve le général de Gaulle, est atteinte. Deux pneus crèvent, la vitre arrière vole en éclats. Malgré ses pneus crevés, la DS continua de foncer en direction de Villacoublay. Elle l’atteint cinq minutes plus tard.