Anne Frank, une fille tuée par les nazis
En mars 1945, meurt au camp de déportation de Bergen-Belsen, Anne Frank. Son récit de la vie clandestine à Amsterdam dans un journal intime a ému des millions de gens
En mars 1945, mourait au camp de déportation de Bergen-Belsen, au nord de l’Allemagne, Anne Frank, une jeune juive néerlandaise dont le récit de la vie clandestine à Amsterdam dans un journal intime a ému des millions de lecteurs dans le monde. La maison Anne Frank à Amsterdam, où la famille Frank et leurs amis s’étaient réfugiés dans un recoin secret pendant deux ans avant d’être arrêtés par les nazis, commémore la mort de la jeune fille dans la discrétion.
Propager le message d’Anne Frank, c’est le quotidien de la maison. Pas besoin de proposer à tout bout de champ des activités spéciales. La maison a reçu la visite de 10 millions de personnes depuis son ouverture au public en 1945. La municipalité d’Amsterdam a déboursé des millions de florins pour sauver cette immeuble, immortalisé par la petite juive dans son journal. On a assaini à plusieurs reprises un marronier haut de 30 mètres et vieux de 150 ans, à l’arrière. De la fenêtre presque occultée de sa cachette, Anne Frank n’avait jamais pu voir entièrement l’arbre. Celui-ci incarnait pour elle pourtant l’espoir et la liberté.
En effet, la fille écrit le 13 mai 1944 : « Notre marronnier est maintenant en pleine floraison, du haut en bas, ses branches lourdement chargées de feuillages. Il est bien plus beau que l’année dernière ». Déportée à Bergen-Belsen, Anne Frank y mourut du typhus en mars 1945 (on ignore la date exacte de son décès). On a publié son journal à des millions d’exemplaires. On l’a traduit dans des dizaines de langues depuis sa première publication en 1947.
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