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Les Acadiens et leur histoire

Les premiers colons qui s’installent en Acadie au début du XVIIe siècle, viennent de Basse Bretagne, de Poitou et de Touraine. Le peuplement, cependant, est lent et en 1671, le nombre total d’habitants n’atteint guère 400 âmes, entre hommes, femmes et enfants.

42 ans plus tard, toutefois, le recensement de 1713 constate que la population acadienne s’est accrue : deux mille cinq cents Acadiens sont censés.

En 1755, l’année tragique pour les Acadiens, il y avait 13 000 Acadiens.

Les Acadiens, c’étaient des paysans typiques, c’est-à-dire, des hommes calmes, de bon sens et de mesure, rudes, travailleurs, ennemis de la « vie sociale » et des amusements. Bon, à vrai dire, les labeurs des campagnards, ne les laissent jamais le temps de s’amuser.

acadiens de Claude Picard

Photo : Peinture « Les Acadiens » de Claude Picard. Image libre de droits.

Le mode de vie de ce peuple était très simple : l’agriculture, l’élevage, la chasse ou la pêche.

Ils ne molestaient à personne, ils ne buvaient pas, ne sortaient ou presque du cercle de leurs propres gens. Ils travaillent, les hommes dans le champ, les épouses et les mères dans le foyer, tissant les toiles et les linges, faisant le ménage et nourrissant les enfants qui aident à élever le bétail et vont à la pêche. Ils sont honnêtes, respectueux, hospitaliers et soumis à l’autorité.

Finalement, ils sont religieux, fidèles à la foi chrétienne de leur aïeuls et de leurs pères. Ils ne peuvent renier la foi, c’est hors de leur nature calme et honnête.

C’est leur grand crime pour lequel ils seront punis en 1755, quand vient le Grand Dérangement – un terme euphémistique pour dénommer la violente déportation en masse  de ce petit grand peuple.

Aujourd’hui, chaque 15 août, on célèbre la fête de l’Acadie et des Acadiens. Autrefois, en ce jour, les Acadiens commémoraient leur patronne, Notre-Dame-de-l’Assomption. Mais, avec les années, l’anniversaire religieux a pris une autre allure : le peuple se fête

Anse des Acadiens : Petite échancrure de la rive nord de l’île d’Anticosti, l’anse des Acadiens reçoit les eaux du ruisseau Gaudry. Elle se situe le long de la côte de la Découverte, à mi-chemin du cap Observation, au nord, et de l’embouchure de la rivière Vauréal, au sud. Les premières familles acadiennes venues habiter la rive nord du golfe du Saint-Laurent, au milieu du XIXe siècle, arrivent des îles de la Madeleine. Des résidents de l’Étang-du-Nord s’établissent d’abord à Kegaska en 1854, puis, l’année suivante, d’autres Madelinots, ceux-là de Havre-Aubert, s’installent à Natashquan. Au cours de ces migrations qui se sont poursuivies de façon progressive par la suite, dont l’une du Havre-aux-Maisons à Havre-Saint-Pierre en 1857, certains auraient traversé le fleuve, de la rive nord du Saint-Laurent à l’île d’Anticosti, ce qui expliquerait la choix de la désignation. La carte de l’ile d’Anticosti de W.P. Anderson (1921) indique Anse des Acadiens (variante Anse des Cayens).

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1 commentaire

  1. francine adam dit :

    Bonjour,
    Je viens de visionner votre émission à la télé….félicitations
    pour cette nouvelle vocation de votre moulin. Souvent, je
    me suis arrêtée pour le voir et je suis heureuse de constater
    que la descendance acadienne y sera bien représentée.
    Une idée originale qui se démarque bien des autres moulins
    à vent de notre pays.
    La peinture « Les Acadiens » de Claude Picard nous transmet
    la force de ce peuple.

    Francine Adam

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