Acadiens et Louisiane

Acadiens et Louisiane

Les premiers Acadiens déportés de l’Acadie (la Nouvelle-Écosse d’aujourd’hui), arrivent en Louisiane en masse en 1764, quoique il y avait déjà des réfugiés acadiens depuis 1755.

D’un nombre total de 3616 Acadiens en Nouvelle-Angleterre qui se repartent dans Connecticut, New-York, Pennsylvanie, Caroline du Sud, Maryland, Géorgie, Massachusetts, 300 se réfugient en Louisiane. Au moment de l’arrivée, ils ignoraient que l’ancienne colonie française était entre-temps devenue colonie espagnole.

Au cours des années suivantes, d’autres Acadiens déménagent annuellement en Louisiane par dizaines. Mais l’été et l’automne de 1785, sept bateaux en provenance du port de Nantes, France, amènent en Nouvelle-Orléans 1600 exilés acadiens qui par la plupart sont les réimmigrés des États-Unis, l’Angleterre et même de la France, où ils ne se sentent pas à leur aise. Plus de deux tiers des Acadiens qui essayèrent de s’installer en France, l’a quittent ne pouvant pas s’adapter !

Ces Acadiens s’installent le long du bayou Lafourche et dans les prairies du Sud-Ouest de la Louisiane, fondant plusieurs villages, tels que Saint-James ou Saint-Gabriel d’Iberville.

Au total, entre 1755 et 1785, plus de 3500 Acadiens se sont établis en Louisiane.

La Louisiane reçoit également une afflux de Français royalistes qui fuient la Révolution et de Créoles blancs fuyant la révolution à Saint-Domingue (Haïti).

De plus, la Louisiane, en 1800 est redevenue française, mais ce n’était pas que la dernière agonie du régime français en Louisiane. En 1803, le traité de «vente-cession» est signé et l’ancienne colonie française est proclamée un État des États-Unis (enfin, officiellement, elle est admise au sein de l’Union et déclaré l’État en 1812, mais ça ne change rien).

En 1864, au cours de la guerre de sécession, la nouvelle Constitution de la Louisiane reconnaît l’anglais comme la seule langue officielle. Fini, la francophonie.

les acadiens
L’Acadie est présente lors du défilé de la Fête nationale du Québec. Photo : © Serge Keln.

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