Psychologie de l’enfant
Psychologie de l’enfant : La psychologie du développement est l’étude scientifique de la progression de l’organisme au courant de sa vie. Jean Piaget, un biologiste Français, a grandement contribué à cette discipline. En observant ses propres enfants il s’est questionné sur la façon que fonctionne le psyché de l’enfant. En remarquant plusieurs différences le chercheur les a divisé en catégories et étapes.
Une expérience très connue est démontrée comme celle-ci : deux verres, un étroit et haut, et l’autre petit et large, sont placés devant l’enfant.
De l’eau est transférée entre les deux et on a posé une question à l’enfant : Quel verre contient le plus d’eau? Évidemment la bonne réponse est que la quantité de l’eau est la même, mais les enfants ne peuvent répondre correctement que passé l’âge de 8 ans. Cet aspect s’appelle la conservation et avec la sériation et la centration font partie des paliers d’acquisition de l’étape opérationnelle concrète du développement cognitif.
Influencé par Piaget, Lawrence Kohlberg amorça ses propres recherches en s’axant sur la moralité. Le père de la psychanalyse, méthode de questionnement démodée aujourd’hui, Sigmund Freud, aussi induit des étapes, mais ses stades s’appellent psychosexuels. Erick Erickson trouvait que tout dépendait de l’attachement, ses étapes de développement se concentrent sur la résolution des conflits de l’enfant, l’adolescent et l’adulte. Ainsi, selon cette théorie, quelqu’un qui a eu une relation très difficile avec ses parents ou d’autres personnes qui devaient en prendre soin, ne développera pas la capacité de faire confiance à autrui.
* Psychologie de l’enfant
Cela engendrerait beaucoup de problèmes en commençant par les mauvaises notes à l’école, l’incapacité de se faire des amis, des troubles d’identité et même des problèmes psychologiques. La Canadienne Mary Ainsworth approfondi cette théorie en examinant comment les tout-petits réagissent à l’absence de leur mère dans une situation de laboratoire ou le chercheur, un parfait inconnu, est présent. Les réactions corrélaient avec les schèmes d’attachement.
Les enfants avec l’attachement sécurisé, restaient calme mais exprimaient grand contentement lorsque la mère revenait. Les insécurisés (attachement anxieux, attachement désorganisé) étaient en détresse totale. On nomme ainsi les désorganisés car ils paraissent confus, ils étaient en détresse, mais n’étaient pas plus satisfaits au retour du parent. Finalement, les évitants restaient calmes, mais ignoraient la mère à sont retour. Lev Vygotsky, quant à lui, mettait l’emphase sur l’aspect socioculturel.
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Contrairement à Piaget qui croyait que l’enfant a plusieurs ressources cognitives internes, Vygotsky alléguait que l’apprentissage se fait que par l’entremise des autres, donc le concept de la zone proximale de développement, ou l’enfant ne peut apprendre qu’avec l’aide de l’adulte.
La personnalité, mesurée par le Big Five Personality Test, est apparente des l’âge de 4 ans. Le Big Five est un système d’évaluer la personnalité d’un individu divisée en compartiments: névrosisme, ouverture à l’expérience, caractère consciencieux, extraversion, et agréabilité. Les cinq critères sont indépendants. On les juge alors sur des continuums.


Moi
Le « moi » dans le langage des psychologues et des psychanalystes désigne la personnalité psychique propre et individuelle d’un sujet. Elle est en fait prise en conscience et affirmée par lui.
D’une façon générale, le « moi » est tout ce qui n’est pas autrui et ne vient pas de lui.
Il s’oppose dans le langage freudien au « ça ».
P. Guiraud discerne dans la fonction globale et synthétique du « moi ». La fonction de reconnaissance des événements psychiques comme personnels, la fonction de constatation ou de conscience, la fonction de délimitation du « moi » et le monde extérieur, la fonction d’adaptation du dynamisme vital à la réalité; et il souligne l’importance de l’éprouvé primordial d’existence comme origine du « moi ».
A. P.