Indice du développement humain

Indice du développement humain

L’Indice du développement humain a été établi dans le cadre du Programme des Nations Unies pour le développement. Cet indice qui propose une méthode d’évaluation des niveaux relatif de développement humain et qui est connu sous l’abréviature de IDH est de plus en plus utilisé pour comparer les différents pays au monde. L’IDH combine trois éléments de mesure, soit l’espérance de vie, l’alphabétisation et le degré de satisfaction des besoins élémentaires par le revenu moyen établi d’après les estimation de la formule Parité du pouvoir d’achat (PPA).

Pour chacun de ces trois éléments, le score d’un pays est déterminé par sa position sur l’échelle des scores mondiaux. Par exemple, pour faire la comparaison des revenus, on prend comme maximum les revenus du seuil de pauvreté des neuf pays les plus industrialisés. Le moyen des scores pour les trois éléments de mesure donne l’indice de développement humain ou IDH, exprimé selon l’échelle de 1 à 100.

Ainsi, les pays totalisant moins de 50 sont considérés comme les pays ayant un indice de développement humain faible et ceux qui se situent entre 50 et 80, ont un IDH moyen. Quant aux pays qui se situent au-dessus de 80, ils présentent un développement humain fort. Notons que cet indice n’est pas un indicateur de la qualité de vie.

En effet, il ne tient pas compte de la notion de liberté, mais en tout cas, il est très utile pour se faire une image globale de la situation dans les différentes nations. Voici quelques indicateurs sociaux que se tiennent en compte pour composer l’indice de développement humain :

  • Indice de pauvreté : indices de la répartition des revenus; importance de la pauvreté;
  • Indice d’emploi : rapport emploi-population; accès à l’information sur l’emploi; taux d’activité selon le sexe et l’âge; correspondance désirs – réalité de l’emploi;
  • Indice de santé : taux de mortalité infantile; espérance de vie à la naissance; importance des maladies liées au travail.
  • Indice de logement : nombre de pièces par personne; qualité de l’environnement; indice de confort;
  • Indice de criminalité : taux de criminalité; taux de délinquance;
  • Indice de pollution : pollution de l’air; pollution de l’eau, pollution par le bruit;
  • Indice de culture : accès à une éducation libérée des impératifs du marché du travail; accès à la culture (œuvres et savoir-faire);
  • Indice de loisir : accès aux loisirs, diversité des loisirs; qualité des loisirs, durée moyenne d’une semaine de travail.
Place du Marché
Place du Marché de Montréal. Photo de GrandQuebec.com.

Embryopathies, Psychoembryopathies

Pendant la vie fœtale, des influences nocives transmises par la mère (infection, intoxication, perturbation métabolique, etc.) peuvent retentir sur le développement de l’embryon, entraîner des malformations diverses. Lorsque cette action s’exerce sur le tube neural, il en résultera des arrêts de développement neuropsychique plus ou moins profonds avec ou sans malformation (microcéphalie, hydrocéphalie, méningocéle, spina-bifida).

On a cherché dans ces dernières années à grouper tous les arrêts de développement intellectuel ainsi produits, sous le nom de « psycho-embryopathie » (Desclaux et Mlle Morton).

A toutes les incidence pathogènes anciennement connues : alcoolisme, tuberculose, syphilis, intoxications professionnelles, carences alimentaires, etc., on a ajouté récemment quelques étiologies nouvelles intéressantes : toxoplasmose, rubéole, disraphie de l’axe neural intéressant à la fois le plan cutané, vertébral y nerveux, produisant certaines hydrocéphalies avec possibilité d’association de spina-bifida ou de méningocèle (syndrome d’Arnold-Chari).

A.P.

Cadenas
Des cadenas qui nous empêchent de vivre. Photo d’ElenaB.

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