Changer de parents comme de chemise…
Changer de parents : Des experts des milieux juridiques qualifient de phénomène d’une gravité épouvantable la procédure entreprise en Floride par un garçon de 12 ans, Gregory Kinglsey, qui a obtenu le droit de « se divorcer » de ses parents qu’il accusait de ne pas lui avoir fourni l’affection, la sécurité et la protection dont il avait besoin.
« On ne change pas de parents comme on change de conjoint ou de chemise. La déchéance parentale doit demeurer un recours exceptionnel dont les conséquences sont énormes », expliquait Me Jean-Pierre Senécal, président du comité sur le droit de la famille du Barreau du Québec.
Il est particulièrement choqué que l’on ait utilisé l’expression divorcer de ses parents, sans doute pour frapper l’imagination.
« On peut divorcer de son conjoint, mais pas de sa mère ou de son père. C’est une image terrible, il faut avoir des motifs très graves pour réclamer la déchéance parentale : l’abandon, l’indignité ou l’incapacité d’exercer son rôle de parent. Même dans les pires cas, il est rare qu’un enfant aille jusqu’à renier complétement ses parents naturels ».
(Texte publié dans le Journal de Montréal le 8 novembre 1992).

À lire également :
- Psychologie de l’enfant
- La Dépression
- Dépression hivernale
- Trouble limite
- Cerveau humain
- Enfants doués