
Dépression hivernale
Au Québec, environ 10% de la population souffre de dépression hivernale, connue également sous le terme : désordre affectif saisonnier.
Ce type de dépression vient chez nous de la côte pacifique des États-Unis et du Canada. Là-bas, les hivers étant mornes et gris, les médecins ont remarqué une hausse des cas de dépression durant les mois de décembre, janvier et février.
Après de nombreuses recherches, les experts ont été capables d’établir des liens de causalité avec le manque de lumière du soleil. En outre, ils ont vu que les femmes en souffrent plus que les hommes, même si les hommes sont aussi susceptibles de souffrir le désordre affectif saisonnier. Toutefois, les femmes âgées d’une vingtaine d’années sont beaucoup plus affectées.
Quels sont les signes avant-coureurs du désordre saisonnier ?
D’abord, il s’agit d’une augmentation des heures de sommeil, puis, un surcroît d’appétit, et un manque d’intérêt pour des activités prisées quelques semaines auparavant.
Les personnes souffrant de ce mal sont irritables et éprouvent des difficultés de concentration. De plus, ces personnes se sentent rejetées, abandonnées et encombrantes.
Encore plus grave, le désordre affectif saisonnier peut être le signe précurseur d’un problème d’équilibre mental. Il est donc TRÈS IMPORTANT d’aller consulter un spécialiste.
Plusieurs traitements ont été développés pour guérir les personnes dépressives afin qu’elles réussissent à retrouver la joie de vivre.
Mais en tout cas, on recommande faire des activités physiques, de bien manger, et d’avoir recours à un traitement à la lumière.
Ce dernier comprend une exposition à une lumière artificielle pendant environ trois quarts d’heure par jour en guise de simulation de lumière estivale. Ce traitement permet de retrouver la bonne humeur et de recommencer une vie agréable.
Bref, si vous vous sentez déprimé ou dépressif :
- Demeurez actif (active). De vingt à trente minutes quotidiennes d’activité physique peuvent améliorer votre état. Faites des balades, du vélo, jouez avec des amis ou des parents pour contrer la grisaille.
- Mangez bien. Une alimentation saine et équilibrée : fruits, légumes, lentilles, aliments de grains entiers. Encore, des poissons gras riches en oméga-3 permettent de réduire les effets de la dépression.
- Évitez les abus d’alcool et de caféine. Il ne s’agit pas de stopper, mais soyez raisonnable.
- Socialisez. Luttez contre l’isolement et la solitude. Faites des activités sociales simples qui permettent de tisser des liens avec vos proches. Il y a toujours des gens autour qui vous plairont, la question est de vous dire qu’ils existent.
- Essayez de vous coucher à la même heure.
- Contrôlez-vous. Essayer de limiter des sources de stress. Si votre maman est irritante avec ses plaintes et larmes quotidiennes, évitez-la (hum, est-ce possible ? – si nécessaire, partez de la maison pendant une journée ou une fin de semaine).
- Organisez-vous selon vos priorités.
L’hiver afflige toujours les dépressifs saisonniers. C’est vrai. Mais il est possible de faire front à ce désordre dépressif.
(Par ElBa).
La dépression, c’est le novembre de l’âme, le décembre du désir. (Philippe Labro, journaliste et écrivain français. Tomber sept fois, se relever huit). Photo © Grandquebec.com.
Voir aussi :
S’agissant des acuvues 2, sont-elles une des causes de la dépression hivernale, peut-il y avoir une incidence sur le moral?
A-t’on des études fiables ur le sujet?
Parfois, le désordre sasonnier s’agit avec manque de sommeil et d’ appétit, il faut faire comme en êté : se prommener, même dans un centre commerciel, aller nager et surtout la lumière : indispensable!
Parfois, ce n’est pas seulement le soleil, mais aussi le fait que plusieurs personnes se sentent très seules vers le temps des fêtes en hiver. Par ailleurs, des études et des statistiques montrer que les suicides sont plus nombreux au mois de décembre, mais c’est aussi le cas chez les médecins et les dentistes (à cause du stress et de la pression liés à ces carrières).
Au sujet des acuvues 2, je ne sais pas, sûrement.