
Habitudes alimentaires des Québécois
Selon SVM, une agence de marketing canadienne, spécialisée en commerce de détail, les goûts des québécois différent de ceux du reste du Canada.
Examinons donc quelques produits pour en comprendre mieux la situation générale :
D’abord, les Québécois achètent beaucoup plus de yogourt qu’ailleurs au Canada : on achète en moyenne 3,2 yogourts par mois contre 2,4 dans les autres provinces. En ce qui concerne le lait, on en achète 5,2 fois par mois au Québec contre 4,8 fois au Canada. On aime les produits laitiers au Québec !
Les jus frais, on en achète 3,2 fois contre 2,8 fois en Ontario et encore moins dans les autres provinces, où on achète du jus 2,4 fois par mois.
Pour le pain, on en achète environ 5 fois par mois au Québec, 4 fois par mois en Ontario et 3,5 fois par mois dans le reste du Canada. Quant aux boissons gazeuses, qui ne sont pas vraiment indispensables à l’organisme humain, on en achète 2,4 fois par mois, quand ailleurs au Canada on ne fait que 2 achats. Les pâtés représentent 29% des achats mensuels de la famille au Québec et 12% dans le reste du pays.
Enfin, nous consommons plus de bière dans nos foyers : nous en achetons 2 fois par mois et le reste des Canadiens en achètent 1,6 fois.
On mange trois fois de plus de quiches au Québec que dans le reste du Canada. Le poulet en épicerie est acheté par près de 80% des Québécois et par moins de 60% des habitants des autres provinces.
La consommation de fromages fins est égale au Québec et dans tout le Canada (c’est bizarre, étant donnée l’origine française de certains Québécois, mais explicable, en raison des prix élevés). Il en est de même pour les salades prêtes-à-servir et les mets cuisinés dans le magasin.
Affinage ou maturation du fromage
Période pendant laquelle la pâte se transforme sous l’action biochimique des diverses bactéries contenues dans le fromage. C’est notamment l’étape cruciale où se développent la consistance, l’odeur, la saveur et, si désiré, la croûte (les fromages à pâte fraîche ou les fromages fondus ne sont pas affinés). Un certain nombre de conditions sont nécessaires pour que le fromage puisse mûrir convenablement. La pâte a besoin d’une certaine neutralisation car elle est plus ou moins acide ; on peut l’ensemencer de moisissures à la surface (camembert), introduire une moisissure à l’intérieure (bleu), provoquer le développement d’une moisissure par les conditions atmosphériques (humidité) ou à l’aide d’une substance enrobante (cendre de bois, poudre de charbon de bois, herbes ou foin) ou par maécration (eau salée, bière, sérum, cidre, huile, vin blanc, etc.). L’affinage s’effectue à une température et une humidité contrôlées ; il peut être plus ou moins long (de 24 heures à plus de 3 ans); il est généralement d’autant plus long que la pâte est bien égouttée et le fromage, dur. L’âge du fromage influence la saveur ; plus le fromage est vieux, plus il est fort. Les fromages forts sont habituellement plus dispendieux car ils nécessitent une période de maturation plus longue.

Barbecue au Jamaïque. Photo : GrandQuebec.com.
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