Le secteur du transport en mode recrutement
La pénurie de main-d’œuvre pèse lourd sur la balance de l’industrie du transport, laquelle se voit contrainte de limiter ses activités, voire son expansion… pour des raisons de santé. Pour contrer le manque de chauffeurs, elle passe en mode recrutement actif. Une formation classe 1 peut faire de vous le candidat idéal ! Tour d’horizon de la situation.
Au Québec, selon les chiffres présentés en mars 2018, ce sont entre 5000 et 6000 « nouveaux » chauffeurs dont le secteur du transport avait besoin pour répondre à la demande. Il ne s’agit donc pas de camionneurs souhaitant simplement changer d’emploi pour de meilleures conditions, mais de conducteurs fraîchement formés par choix (sitôt la fin de leurs études) ou par réorientation de carrière (après avoir été sur le marché du travail, souvent dans un tout autre domaine).
Des solutions
- Place aux femmes : en 2018, elles représentaient seulement 3 % de l’ensemble des travailleurs de l’industrie du transport. Pourtant, elles y ont leur place.
- Recours à l’immigration : les travailleurs étrangers pourraient être recrutés et formés en transport par camion.
- Reconnaissance des acquis et formation : pour ceux qui ont déjà tâté du métier, cette option permet de simplement compléter leur formation plutôt que de repartir à zéro. Cette flexibilité assure une mise à jour des compétences en lien avec les nouvelles normes.
- Les jeunes, la relève : de concert avec la SAAQ, un projet-pilote est mené auprès des jeunes de 17 et de 18 ans souhaitant être formés en transport par camion. Leur intégration au milieu du travail se fait grâce à un parrainage, par une entreprise de transport, alors qu’ils complètent leurs 24 mois d’expérience de conduite requis.
- Pressé de prendre le volant d’un poids lourd et de le conduire sur les routes d’ici et d’ailleurs ? Assurez-vous déjà d’avoir un permis valide, sans suspension ni révocation ces deux dernières années. Ensuite, choisissez le type de formation qui vous convient !
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