Infirmières auxiliaires

Infirmières auxiliaires au Québec

Les infirmières auxiliaires administrent des soins aux patients dont l’état est stable, sous la supervision de médecins, des infirmières autorisées ou d’autres membres de l’équipe de la santé.

Infirmières auxiliaires sont des professionnelles de la santé qui ont suivi une formation de deux ans offerte aux étudiants possédant comme minimum un quatrième secondaire.

Les infirmières secondaires ne peuvent accomplir autant de tâches que les infirmières diplômées du collégial ou détenant un baccalauréat. Ces travailleuses sont toutefois devenues une ressource inestimable pour les hôpitaux qui affrontent une sérieuse pénurie de personnel.

Au fait, autrefois, on reléguait surtout les infirmières auxiliaires aux soins de longues durées. Mais depuis un certain nombre d’années, la pénurie d’infirmières et de technologistes médicaux a fait en sorte que les hôpitaux se mettent à compter sur elles. Alors on a introduit les infirmières auxiliaires dans des spécialités où les activités se basent sur la répétition, où la clientèle est stable et où une assistance à un acte chirurgical est requise. Naturellement, en raison de ces critères, elles ne travaillent pas dans les urgences, où les patients sont instables.

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Les salles d’opérations sont toutefois tout indiquées pour elles. En effet, dans les unités de médecine chirurgicale, les infirmières accumulent souvent le temps supplémentaire. Puisque leurs activités y sont répétitives et que les patients sont stabilisés, les infirmières auxiliaires peuvent y être d’une grande aide. Elles font notamment la prise des signes vitaux. Elles préparent et administrent les médicaments aux patients. Aussi elles traitent les plaies, appliquent des pansements stériles et prodiguent des soins de base.

L’apport de ces professionnelles de la santé est également important dans les cliniques externes, où on voit élevé le volume de patients traités quotidiennement. Des infirmières auxiliaires sont également présentes en hémodialyse, en inhalothérapie. Bref, où la pénurie de spécialistes sévit, en gynécologie, on oto-rhino-laryngologie, etc.

Le Centre hospitalier de l’Université de Montréal – CHUM promet de poursuivre ses efforts d’intégration des infirmières auxiliaires.

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Rue Bonsecours. Photographie de GrandQuebec.com.
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