Entomologiste amateur ou professionnel

Entomologiste amateur ou professionnel ? : Le Québec offre d’intéressantes ressources à qui veut approfondir sa connaissance des insectes

La formation professionnelle

La première condition pour faire carrière en entomologie, c’est bien sûr d’avoir un intérêt marqué pour les insectes en général. Que l’on veuille travailler sur le terrain ou faire de la recherche fondamentale, la curiosité et le désir de connaître plus à fond ces représentants du règne animal sont incontournables. Bien qu’il n’y ait pas de cheminement spécifique pour devenir entomologiste, c’est quand même un métier qui s’apprend. En fait, on est entomologiste lorsque les insectes sont notre champ d’activité principal.

Si les techniques de laboratoire ou d’échantillonnage in situ vous intéressent davantage, la formation technique en sciences naturelles au niveau collégial peut conduire à des emplois de technicien dans des laboratoires de recherche en entomologie ou dans des entreprises de gestion antiparasitaire, par exemple. L’expérience s’acquiert alors plus « sur le tas ».

Au niveau universitaire, les portes d’entrée naturelles en entomologie sont la biologie ou l’agronomie, bien que la biochimie ou la microbiologie puissent aussi y conduire. Comme il n’existe pas de baccalauréat en entomologie, la spécialisation s’effectue durant les études de deuxième et troisième cycle. On choisira de préférence une université qui compte des professeurs et des chercheurs en entomologie pouvant encadrer les étudiants. C’est le cas de l’Université Laval, l’Université McGill, l’UQAM, l’Université de Montréal, l’Université du Québec à Chicoutimi, l’Université du Québec à Trois-Rivières et l’Université Concordia. La formation de deuxième et troisième cycle en agriculture ou en foresterie sera liée à la gestion des insectes dans ces milieux, alors que la formation en biologie pourra toucher la recherche plus fondamentale, comme la génétique, l’écologie et l’évolution. Le microbiologiste travaillera sur des organismes pathogènes d’insectes, et le biochimiste s’intéressera à élucider les mécanismes chimiques qui gouvernent la vie des insectes.

L’Association des entomologistes amateurs du Québec (AEAQ)

C’est sans doute l’association la plus dynamique au pays. Créée en 1973, elle s’adresse aux amateurs qui veulent partager leurs connaissances, faire identifier leurs plus récentes captures, organiser des sorties de groupe… L’Association publie depuis 1975 la revue Fabreries, la seule revue d’entomologie publiée en français en Amérique du Nord. Il y a des frais pour adhérer à l’AEAQ.

L’Insectarium de Montréal

Fondé en 1990 grâce à une initiative de Georges Brossard, un entomologiste passionné qu’on a pu voir dans la série télévisée Insectia, l’Insectarium de Montréal est le plus grand « musée des insectes » en Amérique. Sur plus des 20 000 spécimens de sa collection, plus de 4 000 sont exposés au public.

L’Insectarium offre aussi la possibilité de joindre les Amis de l’Insectarium, dont la mission est de diffuser et de vulgariser les connaissances sur les insectes et les arthropodes. Ce regroupement organise plusieurs activités, dont des ateliers, des sorties nocturnes et des conférences. Un bon endroit pour rencontrer d’autres amateurs de la région métropolitaine. Il y a des coûts d’adhésion.

La Maison des insectes

Fondée en 1985 par la Société d’entomologie du Québec, la Maison des insectes est logée au Jardin zoologique de Québec, à Charlesbourg. Tout comme l’Insectarium, elle cherche à faire connaître le rôle des insectes dans les écosystèmes et à les faire apprécier. La Maison est ouverte au grand public de juin à septembre; elle présente également une volière à papillons sur le site de l’Arboretum de Maizerets.

Pour en savoir plus :

bibitte
Une bibitte ou un futur entomologiste. Photo de GrandQuebec.com.

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