Le retour du bûcheron
Retour du bûcheron : Au Canada et au Québec, le secteur forestier vit des heures sombres. Cependant, le métier de bûcheron, lui, est en pénurie de main-d’œuvre. En effet, à cause du manque d’inscriptions dans les programmes de formation dans l’industrie forestière, telles que le programme d’abattage manuel et débardage forestier, le Centre de formation professionnelle Mont-Laurier et le C.F.P. du Fleuve-et-des-Lacs de Cabano ont eu même des difficultés à démarrer leurs programmes. Cela passe peut-être à cause de la perception plutôt folklorique de la profession.
Il se peut que la nature saisonnière de la profession de bûcheron au Québec (elle s’exerce du 15 juin à la fin octobre) en décourage plus d’un. D’autre part, on a d’autres programmes saisonniers qui sont toujours populaires.
D’ailleurs, un aspirant bûcheron peut aussi combiner sa formation à celle en abattage et façonnage de bois, grâce à laquelle il maîtrisera autant l’abattage manuel que mécanique. Cette stratégie alors lui permettra de travailler été comme hiver.
On est d’avis que ce sont les exigences du travail qui découragent des jeunes gens. Beaucoup d’entre eux préfèrent se diriger vers le débroussaillage, moins exigeant physiquement. Et puis, pour des parents qui rêvent de l’université pour leurs enfants, le métier de bûcheron n’est pas le premier qui vient en tête, et ce, malgré ses perspectives favorables.
Avec la retraite des plus vieux bûcherons, les écoles ne suffisent pas à la demande. Alors plusieurs étudiants sont à peine sortis de la formation qu’ils sont déjà engagés. Le taux de placement a été de 100% en 2008 et les chiffres sont toujours hauts, mais le recrutement reste difficile.

Pour en apprendre plus :
- Abitibi-Consolidated
- Cascades
- Kruger
- Tembec
- Travailleurs forestiers au Québec
- Travail de bûcheron transformé