Avocat en droit criminel au Québec
L’avocat en droit criminel ou l’avocat criminaliste a le devoir de défendre les criminels et délinquants, même les fraudeurs, violeurs et meurtriers du mieux qu’il peut.
Il faut une dose d’ouverture pour exercer cette profession et lorsqu’un client accusé d’un acte criminel se présente, l’avocat ne porte pas de jugement. Il travaille conformément au principe fondamental de la présomption d’innocence, c’est-à-dire, un individu est innocent jusqu’à ce que l’État prouve sa culpabilité. Le cas échéant, l’objectif de la défense est que l’accusé écope de la peine la plus clémente possible.
Les avocats sont titulaires d’un baccalauréat en droit, mais i Il n’existe pas de formation spécialisée en droit criminel. En fait, la formation pour devenir avocat varie d’un endroit à l’autre. Il y existe plusieurs domaines : Avocat droit criminel, avocat immobilier, avocat divorce – mariage, avocat agricole, avocat violence, avocat en dossiers Internet, etc.
La différence entre l’avocat en droit criminel et en droit civil est grande. Lorsqu’on pense à la profession d’avocat, on se l’imagine vêtu d’une toge noire, en train de plaider sa cause avec émotion devant le juge (on a vu tous des dizaines de films et des séries télévisées). Cette image n’est pas fausse, mais elle ne reflète qu’une partie de la réalité.
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Les statistiques nous apprennent pourtant que seulement 15 % des avocats se présentent de façon régulière à la cour. Mais si le droit civil tourne généralement autour de la négociation de contrats, le droit criminel, lui, est axé sur le comportement. L’avocat civiliste ne se présente que rarement devant les tribunaux, parce qu’il règle les dossiers en négociant hors cour. Par contre, le criminaliste passe la plupart de son temps à la cour. Il lui faut des années d’expérience pour comprendre les stratégies d’un plaidoyer efficace.
Au Québec, pour devenir avocat, il faut d’abord suivre un cours collégial pré-universitaire d’une durée de deux ans, à l’issue duquel on pourra s’inscrire dans l’une ou l’autre des facultés offrant le baccalauréat en droit d’une durée de trois ans. Suite à l’obtention de ce diplôme, on devra ensuite réussir à l’examen pour devenir membre du Barreau dans l’un des trois établissements du Québec, situés à Montréal, Sherbrooke et Québec. La préparation à l’école du Barreau est d’une durée de quelques mois. Ensuite, un stage pratique en milieu de travail d’une durée de six mois complétera la scolarité et permettra d’exercer la profession.
Comme dans tout métier les désavantages sont aussi présents. Dans le métier d’avocat criminaliste, les études sont longues, mais le long de la carrière il faut se tenir à jour. Il faut d’ailleurs se faire un nom et trouver des clients.
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Par contre, le salaire de l’avocat est très bon, on voyage souvent (si on aime voyager), on devient célèbre (un gros avantage pour celles et ceux-ci qui aiment la notoriété).
À vrai dire, le salaire d’un avocat varie d’un endroit à l’autre mais aussi selon l’expérience et la réputation de l’avocat.
Notons également que contrairement à la croyance populaire, un avocat pratiquant le droit criminel ne connaît pas par cœur toutes les lois en vigueur et ne peut pas répondre à n’importe quelle question juridique en un clin d’œil. Lui demander un conseil sur un contrat de travail, c’est comme prendre rendez-vous avec un thérapeute quand on a besoin du traitement de ses dents.
Plusieurs avocats exercent en pratique privée, c’est-à-dire qu’ils sont à leur compte ou travaillent avec des associés au sein d’un cabinet d’avocats qui peut rassembler plusieurs avocats, adjoints juridiques et parajuristes. C’est le cas de la plupart d’avocats criminalistes.
Aujourd’hui, les avocats cherchent de plus en plus à offrir à leurs clients des méthodes de résolution des conflits axées sur la collaboration ou le consensus entre les parties concernées. C’est ce qu’on appelle la justice participative. Dans ce cas, l’avocat criminaliste doit fournir des pistes de solutions à ses clients aux prises avec des problèmes juridiques; Il peut conseiller les clients avant une prise de décision pouvant avoir d’importantes répercussions sur le plan juridique; il explique les enjeux juridiques et les solutions possibles afin que le client puisse faire un choix éclairé.
Qualités d’un bon avocat :
Bonne mémoire, analyse, logique : Les avocats doivent avoir une grande habileté à comprendre des concepts abstraits et à analyser des situations présentant plusieurs aspects. En préparant un procès, ils devront assimiler une foule d’informations et à en faire ressortir les éléments importants.
Communication : Les avocats doivent gagner la confiance de leurs clients et inciter ces personnes à les consulter de nouveau si elles en ressentent le besoin. Les avocats rencontrent beaucoup de gens dans l’exercice de leur profession : témoins, collègues, victimes, etc. Ainsi, il leur faut absolument être capable de donner bonne impression et d’inspirer de la confiance.
Fermeté : Les avocats sont loin d’être timides. Ils doivent prendre tous les moyens appropriés pour arriver aux objectifs qu’ils se sont fixés. Ce sont d’ardents et passionnés négociateurs qui savent comment obtenir le maximum pour leurs clients.
Leadership : Les avocats doivent démontrer du leadership, prendre les choses en main et assumer plusieurs responsabilités. Ils doivent être capables de superviser des équipes de travail, composées notamment de collègues avocats, de parajuristes et d’adjoints juridiques. Ils doivent aussi être de conseillers convaincants pour leurs clients.
très pertinant merci