Avenue Victor-Hugo
Située dans le 16e arrondissement de Paris, l’avenue Victor-Hugo commence à la place Charles-de-Gaulle (ancienne place de l’Étoile), sur la colline de Chaillot, pour aboutir à la place Tattegrain, avenue Henri-Martin et rue de la Faisanderie, à la porte de la Muette. Cette artère se situe entre l’avenue Foch et l’avenur Kléber et est l’une des douze avenues partant de la place Charles-de-Gaulle et la plus longue après l’avenue des Champs-Élysées. En effet, la longueur de l’avenue est de 1765 mètres, tandis que largeur atteint 36 mètres (pourtant, le premier tronçon, entre la place Charles-de-Gaulle et la place Victor-Hugo, est plus large que le seconde, entre les places Victor-Hugo et Tattegrain).
L’avenue Victor-Hugo traverse le Nord du très chic 16e arrondissement parisien, étant une des plus prestigieuses avenues de la capitale française. Elle est plantée d’arbres et ornée de la statue deVictor Hugo (1802-1885, baptisé Marie Victor Hugo), grand écrivain, poète et homme politique, installée à son carrefour avec l’avenue Henri-Martin.
Le nom actuel de cette voie publique lui a été assigné le 28 février 1881, du vivant de l’écrivain, pour honorer son 79e anniversaire, mais précédemment, c’était l’avenue d’Eylau et, antérieurement, avenue de Saint-Cloud, ouverte en 1840 (précédemment, s’était la route départementale 641).
La station de métro Victor Hugo, ligne 2, se situe au milieu de cette voie de communication, sous la place Victor-Hugo.
Au numéro civique 124 de l’avenue se trouvait l’hôtel particulier de l’écrivain, démoli vers 1907, pour construire l’immeuble actuel construit par le célèbre architecte Pierre Humbert. En fait, Victor Hugo a vécu les dernières années de sa vie dans son hôtel de l’avenue Victor-Hugo, au numéro 502, aujourd’hui 124. On raconte qu’on lui adressait le courrier libellé : « À monsieur Victor Hugo, En son avenue, à Paris ». La façade de l’édifice on voit le visage de l’écrivain sculpté par Fonquergne.
Cette avenue comporte plusieurs autres immeubles construits par Pierre Humbert, dont l’immeuble au 167, conçu par cet architecte pour sa famille. On y remarque aussi la galerie Argentine, une galerie marchande de style art nouveau, au 111, conçue par Henri Sauvage et Charles Sarrazin en 1904 sur une commande de Mayol de Sénillosa.