Avenue Carnot à Paris
L’avenue Carnot est une des douze avenues de l’Étoile et l’une des plus prestigieuses adresses parisiennes.
Cette voie de communication est située dans le quartier des Ternes dans le 17e arrondissement de Paris. Elle débute à la Place Charles-de-Gaulle (ancienne place de l’Étoile) pour se terminer 300 mètres plus loin, où elle aboutit à la rue des Acacias. La largeur de l’avenue Carnot est de 40 mètres.
L’avenue fut ouverte en 1854 sous le nom d’avenue d’Essling et c’est en 1880 qu’elle fut rebaptisée en l’honneur de Lazare Nicolas Marguerite Carnot, révolutionnaire, mathématicien, physicien, membre de l’Académie des Sciences, poète, homme politique et militaire français, né le 13 mai 1753, à Nolay, en Bourgogne, et mort le 2 août 1823, à Magdebourg (aujourd’hui, Allemagne). Membre de la Convention nationale, Lazare Carnot est surnommé l’Organisateur de la victoire ou Le grand Carnot.
Le nom de Lazare Carnot est gravé sur l’Arc de triomphe et sur la liste des soixante-douze noms de grands savants inscrits sur la tour Eiffel. Ses cendres sont conservées au Panthéon.
L’un des hommes les plus dignes de la Révolution, il restait modeste et n’avait d’ambitions. Membre du comité militaire, Carnot il fit décréter l’armement d’une nombreuse garde nationale et le licenciement de la garde du roi. Il fait partie des députés qui votèrent la mort de Louis XVI. Membre du Comité de salut public en juillet 1793, délégué aux Armées, il créa les quatorze armées de la République française.
En octobre 1793, envoyé comme inspecteur à l’armée du Nord, il destitua le général Gratien, accusé d’avoir reculé sur le champ de bataille, se mit lui-même à la tête des colonnes, et contribua à la victoire de Wattignies.
Après le Thermidor, Carnot ne fut pas persécuté par sa participation au Comité de salut public, parce qu’il s’était occupé exclusivement des opérations militaires, et c’est à lui que la république devait la plus grande part aux succès des armes françaises. C’est pourquoi on le surnomma l’Organisateur de la victoire. Ensuite, il fut tout à tour exilé, ministre de la Guerre, membre du Tribunat, en chômage, commandant de la forteresse d’Anvers, ministre de l’Intérieur, banni comme régicide et chercheur. Il mourut en exil.
Voir aussi :
- Avenue Foch
- Arc de Triomphe
- Historique de l’Arc de Triomphe
- Avenue de Friedland
- Avenue de Wagram
- Avenue des Champs Élysées