L’Orangerie du Roi à Paris
L’Orangerie du Roi ou l’Orangerie de Versailles fait partie de majestueux jardins de Versailles. Cet Orangerie est l’une des rares vastes orangeries encore existantes en Europe.
Située en contrebas du château et flanquée des escaliers des Cent-Marches, l’Orangerie du Roi est enfouie sous la terre. Flanquée des escaliers des Cent-Marches.
L’hiver, conservés sous une voûte dans les galeries construites de 1684 à 1686 par Jules Hardouin-Mansart, dans leurs caisses en fonte entourées de bois, des d’orangers, citronniers, grenadiers et palmiers attendent le printemps et que les jardiniers du château de Versailles les extirpent de leur asile. L’hiver, les doubles châssis des fenêtres stabilisent la température entre 5° et 8°, même pendant les froids les plus mordants. Fin avril, les gelées nocturnes disparaissent, alors les plantes peuvent être ressorties sans crainte.
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Haute de 13 mètres, les concepteurs on réalisé l’Orangerie en deux étapes. On utilisa alors les vestiges du premier bâtiment de l’ancienne orangerie pour maintenir le second. Devant l’Orangerie, les visiteurs peuvent admirer les parterres de broderie.
Les arbres de l’Orangerie produisent peu de fruits, car on les taille en boule pour la décoration. C’est donc en été qu’il faut la visiter si l’on veut bien apprécier son architecture. Par contre, c’est en hiver pour découvrir une forêt tropicale à Versailles.
Non loin de l’Orangerie, le potager du Roi fournit fruits et légumes d’exception, non plus au Roi et à sa Cour, mais à son public de visiteurs, curieux de découvrir potiron bleu de Hongrie et poire Bon-Chrétien d’Hiver. Ici, les variétés anciennes côtoient les plus modernes.
Tout près, l’arboretum de Chèvreloup, fondé en 1699, avec ses 200 hectares d’arbres de deux mille essences différentes provenant d’Europe, du Caucase, de Chine, du Japon, du Canada, des États-Unis, du Chili, est devenu un véritable musée de l’arbre constitue une annexe importante du Muséum d’histoire naturelle de Paris.
Le Parterre Bas de l’Orangerie, où les orangers et autres arbres en caisses, on les expose à la belle saison. Il est délimité sur son quatrième côté, au sud, par une balustrade donnant sur la route de Saint-Cyr-l’École. Celle-ci le sépare de la pièce d’eau des Suisses.
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