Église St-Thomas d’Aquin

Église Saint-Thomas d’Aquin

Située dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés de Paris (7e arrondissement) et construite entre 1682 et 1683, l’église Saint-Thomas d’Aquin appartenait auparavant au noviciat des Dominicains, dont le monastère fut créé en 1604. La chapelle des Dominicains fut construite à l’angle de la rue du Bac et du chemin des Vaches, en 1632.

L’église actuelle fut construite dans le style classique, d’inspiration baroque italien, sur les plans de l’architecte Pierre Bullet et consacrée sous le nom d’église Saint-Dominique. L’église est érigée en paroisse et placée sous le patronage de Thomas d’Aquin, en 1791. Ensuite, dans le contexte de déchristianisation, les religieux sont expulsés, ainsi l’église, convertie en temple de la Paix, est concédée aux Théophilanthropes, puis au Club des Jacobins. C’est en 1802 que l’église est rendue au culte catholique à la suite du Concordat. Le 26 décembre 1804, le pape Pie VII y célèbre une messe. La chaire à prêcher date de 1814. La chapelle Saint-Louis est ajoutée à l’église en 1722.

Son intérieur impressionne avec son salon rouge, son orgue fabriqué par François-Henri Clicquot, sa rampe en fer forge, peintures murales de Blondel, tableaux de Lagrénée, François-Édouard Picot, Rosa, Abel de Pujol, frère André (le tableau Saint-Thomas d’Aquin en extase), verrières de Louis-Amédée Didron (vitrail Jésus en gloire et les apôtres) et de Jean-Baptiste Anglade (L’Assomption de la Vierge). Derrière le pilier du centre, on voit la toile de Gilles Guerchin : La Vierge apparaissant à saint Jérôme. En fait, le chœur de l’église est réputé comme le plus beau de Paris.

On y remarque le bas-relief La Vierge donnant le Rosaire à saint Dominique, au-dessus de la porte latérale gauche, de Théodore-Charles Gruyère, réalisé en 1867, ainsi que le tympan du fronton La Religion appuyée sur la Vérité, fait face aux tables de la Loi )orne de l’Arche d’alliance) de François-Charles Butteux, daté de 1769.

Dans les écoinçons, deux anges, réalisés par Louis-Joseph Daumas, portent palmes et couronnes. Une statue de saint Antoine de Padoue (par Albert Bouquillon et une statue de Jeanne d’Arc, œuvre de Grattesat et une sculpture de saint Michel complémentent l’ensemble. Plusieurs autres tableaux et statues ornent la nef.

La coupole de l’église est baroque à la croisée du transept est entourée des voûtes des chapelles de la Vierge et de Saint-Vincent, ornée des peintures de Merry-Joseph Blondel

La façade de l’église donne sur la place de Saint-Thomas-d’Aquin. Le Musée d’Orsay et Montparnasse sont situés à côté.

Surnommé le «docteur angélique» et le «prince de la scolastique», Saint-Thomas d’Aquin est un philosophe et théologien italien qui est devenu la figure majeure de la philosophie scolastique et l’un des principaux théologiens catholiques. Il naît en, il est ordonné prêtre vers 1250 et commence à enseigner à l’université de Paris en 1252. Il quitte Paris en 1272 et se rendit à Naples où il s’occupe d’une nouvelle école dominicaine. Il meurt le 7 mars 1274, dans l’abbaye cistercienne de Fossanova. Saint Thomas fut canonisé par le pape Jean XXII en 1323 et proclamé docteur de l’Église par le pape Pie V en 1567.

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Façade de l’église Saint-Thomas-d’Aquin. Photo : © Grandquebec.com.

Coordonnées de l’église Saint-Thomas d’Aquin :

Place Saint-Thomas-d’Aquin

75007 Paris

Église Saint-Thomas-d’Aquin

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