Outaouais

Hydroélectricité

Hydroélectricité

Hydroélectricité au Québec

En 1902, le premier barrage sur la rivière des Outaouais est érigé au-dessus de la colline du Parlement, à l’emplacement de la première chute à billots et la production d’énergie électrique commence dans l’Outaouais.

Près de deux décennies plus tôt, en 1884, la ville de Pembroke en Ontario est devenue la première au Canada à éclairer ses rues à l’électricité. Une dynamo a été couplée à un moulin sur la rivière Muskrat, près de son confluent avec l’Outaouais.

Au cours du XXe siècle, des barrages sont construits sur la plupart des grandes cataractes de la rivière. Plus de 3,5 mille MW d’électricité ont été tirés de la rivière et de ses affluents annuellement dans la décade des années 80.

De plus, un nouveau type de réacteur nucléaire est construit près des falaises de granit de près de 200 mètres de hauteur de la rivière des Outaouais. L’emplacement est choisi pour son isolement comme mesure de sécurité. De plus, une grande quantité d’eau de refroidissement est nécessaire pour le réacteur et à cet endroit, la rivière fait plus d’un kilomètre et demi de largeur et sa profondeur dépasse les 70 mètres. Bien que ces installations soient situées en Ontario, leur rôle dans le développement de la région des Outaouais est indiscutable.

Aujourd’hui, le bassin de la rivière des Outaouais compte au moins 43 centrales hydro-électriques, dont les principaux réservoirs sont :

Rivière des Outaouais :

  • Dozois
  • Rapide VII
  • Quinze
  • Témiscamingue
  • des Joachims

Rivière Montréal :

  • Lady Evelyn

Rivière Kipawa :

  • Kipawa

Rivière Madawaska :

  • Bark Lake

Rivière Gatineau :

  • Cabonga
  • Baskatong

Rivière Lièvre :

  • Mitchinamécus
  • Kiamika
  • Poisson Blanc

Lac Andou

Cette nappe d’eau au contour fort compliqué est située à environ 110 km au sud-est de Val-d’Or, étendue sur le Territoire non organisé de Réservoir-Dozois. Elle fait partie du réservoir Cabinga situé dans le bassin supérieur de la rivière des Outaouais. L’élément Andou est une abréviation, une modification graphique du nom algonquin Andosewewegama, qui signifie lac où l’on marche. En 1901, le ministère des Terres et Forêts publiait la carte Upper Ottawa Agency sur laquelle ce lac portait le nom d’Andousegemegama, qui se transformera plus tard en Andou-Sagagamou. Variantes : Lac Fox, Lac Wagoose, lac Wagouch, Lac Wagwabika.

Canton de Sagean

Proclamé en 1966, ce canton inhabité est situé dans la réserve faunique La Vérendrye au nord du réservoir Dozois qu’alimentent en cette région, la rivière Capitachouane et ses affluents : le ruisseau Loon Nest et la rivière Chipilly. Parmi les lacs nombreux et petits qui l’arrosent, se distinguent les lacs Kitchener, au nord-ouest, et Stevenson, à l’est d’un esker qui rompt la monotonie du terrain, depuis le centre et en gagnant le sud. De 350 m d’altitude au sud-est, où elle est marécageuse, la surface s’élève graduellement jusqu’à 487 m en quelques endroits. Attribué en 1955, ce toponyme rappelle Mathieu Seagan (1661 -?), un aventurier du XVIIe siècle, qui aurait accompagné Robert Cavelier de La Salle jusqu’à l’embouchure du Mississipi en 1682. S’il faut en croire son propre récit d’aventures publié par Pierre Margry dans Les Découvertes des Français (1889), il aurait par la suite servi sous Tonty (1683-1688), serait passé en Acadie (1689), aurait été fait prisonnier en Nouvelle-Angleterre (1691), aurait été pris par des pirates (1692) lorsqu’il tenta de fuir, aurait été amené aux Antilles, puis en Afrique et enfin en Inde.

Outaouais

Rivière d’Outaouais en face du Parlement canadien. Photo de GrandQuebec.com.

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