Cantons de la région de l’Outaouais
Pour les textes consacrés aux cantons de l’Outaouais et leurs noms, on indique toujours ou presque la date de proclamation du territoire concerné, qui marque la création officielle, quoique plusieurs entités cantonales existaient bien avant leur sanction administrative, alors que certains d’entre eux sont déjà recensés sur la carte de Gale et Duberger de 1795. Dans certains cas, l’expression « non proclamé » peut marquer qu’ils n’ont jamais fait l’objet d’une sanction officielle.
Canton d’Artois
Ce canton est situé à environ 25 kilomètres à l’ouest de Maniwaki. Il est baigné par plusieurs petites étendues d’eau alignées de part et d’autre du lac Pythonga qui le traverse du nord au sud et se décharge dans la rivière de l’Aigle par la rivière u Hibou. À 210 m d’altitude, le lac Pythonga s’encaisse au milieu de collines qui le surplombent d’environ 130 m. Le nom de cette division territoriale, choisi en 1955, est emprunté à celui d’une ancienne province de France située à l’extrême nord du pays et insérée entre la Flandre et la Picardie. Durant le Régime français, elle a fourni moins de 40 immigrants à la Nouvelle-France. L’Artois a été le site de nombreuses batailles au cours de la Première Guerre mondiale. L’armée canadienne s’y illustra particulièrement en mai 1917 par sa conquête de la crête de Vimy. Ce canton a été proclamé en 1966.
Canton de Marche
En France, cette région est située dans la partie nord-ouest du Massif Central. Autrefois, elle constituait la Marche d’Aquitaine, érigée en comté au Xe siècle pour servir de territoire frontière et militaire de l’Aquitaine. Les marches, à l’origine, sous les rois carolingiens, étaient des territoires qui servaient de protection militaire près d’une frontière. Ainsi la Marche est devenue une province française après avoir été une marche dans un contexte militaire. Cette région, recouvrant le département de la Creuse et une partie de celui de la Haute-Vienne, correspond à la partie nord du Limousin. Guéret en fut la capitale. On reconnaît la haute Marche, de chaque côté de la Creuse, région d’élevage, et la basse Marche, avec ses grosses fermes. L’extrémité occidentale du Bourbonnais prend aussi une part du territoire de la Marche, de l’autre côté du Cher, de même que l’extrémité sud du Berry. La Marche a d’abord été, par définition, un marquisat, les marquisat, les marquis ayant l’autorité sur les marches territoriales. Devenue comté, elle a d’abord appartenu à la famille Lusignan, du Poitou, puis aux Bourbon, et fut réunie à la Couronne de France par François Ier, en 1531. Parmi les appellations que ce toponyme a créées, on reconnaît la plus célèbre, la tapisserie de la Marche, fabriquée notamment à Felletin et à Aubusson.
Au Québec, Marche est devenu, en 1955, le nom d’un canton de la région de l’Outaouais, situé à 130 km à l’ouest de Mont-Laurier. La rivière Noire le traverse du nord au sud et sa plus grande étendue d’eau est le lac Lamb, qui se trouve dans la ZEC Saint-Patrice., territoire contrôlé de chasse et de pêche. Le canton de Marche est voisin des cantons de Provence et de Périgord.
Canton d’Auvergne
Ce canton est limité au nord-est par le lac Kondiaronk, qui borde le contour de la réserve faunique La Vérendrye. Plusieurs étendues d’eau orientées du nord-ouest au sud-est, en particulier les lacs Henderson, du Pin, Cox et Moorehead, irriguent son terrain accidenté dont l’altitude varie entre 381 et 502 mètres. Le nom de cette unité géographique, inhabitée et traversée par quelques chemins forestiers, est celui d’une ancienne province française dont la capitale était Clermont-Ferrand. Son apport à l’immigration de la Nouvelle-France durant le Régime français se chiffre à moins de 80 personnes. Le canton fut proclamé en 1966.
Canton Aux
Proclamé en 1966, ce canton, situé à l’est du réservoir Cabonga, dans la réserve faunique La Vérendrye, ce canton est principalement arrosé par la rivière Bélinge qui communique avec le lac Saint-Amour ; ce plant d’eau est une ramification étroite et longue du réservoir Cabonga. Le point le plus bas du relief se situe à 350 mètres près de la rivière Bélinge, et le plus haut, à plus de 530 mètres, au nord, Ce nom rappelle la mémoire du chevalier Pierre d’Aux ou Eau de Jolliet, mousquetaire du roi (1677), garde de la Marine (1684), capitaine envoyé comme ambassadeur par le gouverneur Frontenac chez les Iroquois qui le retinrent malheureusement prisonnier pendant près de trois ans (1689-1691). On doit à cet officier d’avoir dressé un plan de la ville de Boston, en 1692.
Canton de Béliveau
Le nom de ce canton, proclamé en 1966, inhabité et situé au sud-ouest de la réserve indienne et de la ville de Maniwaki rappelle le souvenir de monseigneur Arthur Béliveau, né à Valmont (Champlain) en 1870 et décédé en 1955 à Saint-Boniface. À l’exception de ses études théologiques faites à Montréal, puis à Rome, où il obtint son doctorat en théologie, sa carrière s’est entièrement déroulée à Saint-Boniface dont il devint l’archevêque en 1915. Il fut l’inspirateur de la fondation de l’Association canadienne-française d’éducation du Manitoba.
Canton de Blake
Canton situé à environ 45 km au sud-est de Maniwaki, proclamé en 1920 et limité à l’est par par le lac du Poisson Blanc. Un hameau, Rapide-du-Fort, l’occupe à l’est et un autre Point Comfort, à l’ouest. Le nom de ce canton fut attribué en l’honneur du médecin irlandais William Hume Blake (1809-1870). Arrivé à Québec en 1832, il s’établit aussitôt dans le Haut-Canada où il commença une nouvelle carrière par un cours de droit qui le mena au barreau, en 1838. Avocat éminent, son nom reste attaché à la réorganisation de tout le système judiciaire du Haut-Canada. Élu député de York-Est en 1847, il fit partie du cabinet LaFontaine – Baldwin (1848-1849) puis fit désigné chancelier du Haut-Canada (1849-1862). Il termina sa carrière comme juge à la Cour d’appel (1864-1870).
Canton de Bourgogne
Proclamé en 1866, le canton de Bourgogne est situé à 50 km environ au sud-ouest de Maniwaki, dans l’Outaouais. Il est inhabité et son nom rappelle le nom d’une région du Centre-Est de la France, entre le Nivernais et la Franche-Comté. La Bourgogne, autrefois pays des Burgondes, a formé un royaume au temps des Mérovingiens, puis est devenue un duché important au Ixe siècle et finalement une province que Louis XI parvint à réunir à la couronne de France, en 1477. Jusqu’en 1759, elle envoya environ 130 immigrants en Nouvelle-France. La Bourgogne est célèbre pour la variété de ses paysages et pour sa gastronomie, notamment pour ses vins qui étaient connus en Nouvelle-France au XVIIe siècle. Sa capitale est Dijon. Le nom du canton se retrouve pour la première fois sur la carte du Québec en 1936.
Canton de Bristol
À une cinquantaine de kilomètres à l’ouest de Gatineau, le canton de Bristol (proclamé en 1834), de forme irrégulière, longe la rive gauche du lac des Chats, élargissement de la rivière des Outaouais. Plutôt rural, ce canton comprend deux petites agglomérations : Norway Bay et Bristol. Son nom, qui paraît sur la carte de Gale et Duberger en 1795, rappelle la ville de Bristol dans le « geographical county » du Gloucestershire, au sud-ouest de l’Angleterre. C’est de cette ville commerciale et industrielle qu’est partie la seconde expédition de Jean Cabot en 1497, financièrement soutenue par un groupe de marchands locaux. C’est à cet endroit que la Society of Merchant Venturers fut incorporée en 1552, dans le prolongement des découvertes récentes. Au XVIIe siècle, le commerce colonial était la principale activité de ce port.
Canton de Charbonnel
Proclamé en 1966, le canton de Charbonnel se trouve entre les réservoirs Cabonga et Baskatong, à l’est de la route reliant Mont-Laurier à Val-d’Or, où de nombreux petits lacs ponctuent le relief autour d’une étendue d’eau d’importance, le lac de l’Écorce. Son nom, adopté par la Commission de géographie en 1955, est celui de Armand-François-Marie de Charbonnel (1802-1891), prêtre de Saint-Sulpice, professeur d’Écritures saintes à Paris, Bordeaux et Versailles puis au Séminaire de Montréal où il enseigna la même matière, de 1840 à 1847, sauf entre 1841 et 1843 alors qu’il alla étudier l’anglais à Baltimore (Maryland). Il devint le deuxième évêque de Toronto, de 1850 à 1860. Retiré chez les Capucins, il vécut ensuite à Lyon et mourut en France, près de Valence, dans le département de la Drôme.
Canton de Clapham
Ce canton est situé à 25 kilomètres environ au nord-est de Fort-Coulonge. À travers son hydrographe compliquée où se distinguent le Petit lac Cayamant, les lacs Murray et Bellemare, ainsi que la rivière Picanoc, on trouve le lieu-dit d’Omer et le hameau de Lauréat, respectivement à l’ouest et à l’est du lac à la Loutre. Le nom de ce canton tire son origine d’un village situé au nord de Bedford en Angleterre. Proclamation du canton de Clapham : 1920.
Canton de Croisille
Charles Legardeur de Croiselle (1677-1749), officier dans les troupes de la Marine, était le huitième fils de Jean-Baptiste Legardeur de Repentigny. Sieur de Croisille. Une fois promu capitaine en 1741, c’est-à-dire à la toute fin de sa carrière qui fut lente, il fut nommé au fort Saint-Frédéric ((Crown Point, N.Y.), où il prit la succession de Pau Bécart de Granville et de Fonville comme commandant en 1746 et 1747. Il recevait la croix de Saint-Louis en 1748. Par son mariage avec Marie-Anne-Geneviève, fille de Pierre Robineau de Bécancour, il est devenu, en 1709, seigneur d’une partie de la baronnie de Portneuf. Il possédait aussi une autre concession de 800 arpents sur la rivière L’Assomption. Le nom de ce personnage identifié, depuis 1955, un canton inhabité situé à quelque 35 km à l’est de Rapides-des-Joachims dans l’Outaouais. Le lac de L’Achigan en occupe le centre et, au nord-ouest, s’étend une partie du lac Schyan, source de la rivière Noire sur un relief où l’altitude varie autour de 325 mètres comme dans le reste du canton, proclamé en 1966.
Canton de Devine
Le canton de Devine, proclamé en 1966, est baigné au sud par la baie de Waskéga, une ramification du réservoir Cabonga. Si l’on excepte quelques maisons au nord de la baie, il est inhabité et couvert de nombreux petits lacs disséminés sur une surface dont les sommets se situent autour de 425 m. Le jésuite Edward James Devine (1860-1927), né à Aylmer au Québec, est honoré dans la dénomination de cette division géographique depuis 1955. Ordonné prêtre à Stoneyhurst (Angleterre) en 1889, il est devenu missionnaire dans le nord de l’Ontario et rédacteur anglais du Messager canadien du Sacré-Cœur (1891-1927). Postulateur de la cause de béatification des martyrs jésuites canadiens, il leur a consacré plusieurs opuscules qui furent publiés en anglais et en français, entre 1923 et 1925. Il a fait paraître également un ouvrage sur l’histoire de Caughnawaga (Kuhnawake).
Canton de Dontenwill
Ce nom identifie depuis 1955 un canton situé au nord de la municipalité de Rapides-des-Joachims, sise sur la rive nord de la rivière des Outaouais. Ce canton a été proclamé en 1966. Il s’agit d’un espace géographique de forme irrégulière couvert de forêts, inhabité et constitué de collines variant autour de 400 m d’altitude. Il est principalement baigné par le lac Dontenwill et la partie ouest du lac Saint-Patrice, l’une des sources de la rivière Noire, affluent de l’Outaouais. Le père oblat Augustin Dontenwill (1857-1931) était un Français originaire du Bas-Rhin. Ordonné prêtre à Ottawa en 1885, il y enseigna pendant quatre ans et devint plus tard, en 1908, premier archevêque de Vancouver et supérieur général des Oblats.
Canton de Nivernais
Le Nivernais est une vieille région de France, située entre le Massif du Morvan et la Loire. La ville de Nevers, sa capitale, du nom de la Nièvre qui se jette dans la Loire à cet endroit, lui a donné, à son tour, son nom. Cette ancienne province était constituée de nombreux petits pays, variés sur le plan géographique. On distingue ainsi, à l’est, le Morvan, granitique, de même que la plaine agricole aux paysages de bocage du Bazois. Entre le Bazois et la Loire, sur des plateaux, domine la forêt. La Puisaye, au nord, est un pays d’élevage.
Le Val de Loire, à l’ouest, où s’élargit le fleuve, est un pays de prairies et de vergers. Les industries y sont aussi depuis longtemps florissantes : ainsi la métallurgie, qui faisait usage du fer local, s’est spécialisée dans les produits de qualité, notamment à Fourchambault, Imphy et Evers. Aujourd’hui, c’est le département de la Nièvre, constituant la partie occidentale de la Bourgogne, qui correspond à la plus grande partie du Nivernais. Tôt devenu comté de Nevers, le Nivernais est passé successivement, de mains en mains, de la maison féodale de Courtenay à celles de Flandre, de Bourgogne et de Clèves. Puis le cardinal et ministre Mazarin l’acheta et en fit don aux Mancini. Enfin, cette famille en fut dépossédée lors de la Révolution Française.
Au Québec, un canton a reçu, en 1955, le nom de Nivernois, proclamé en 1966. Il est situé dans la région de l’Outaouais, à 125 km au nord-ouest de Maniwaki. Il compte de nombreux lacs, dont les lacs Gardner, McConnel et Manitou. Sur le plan odonymique, on trouve une avenue du Nivernais, à Charlesbourg. Cette ville, en effet, a choisi de donner aux voies de communication d’un quartier nouveau les noms des anciennes provinces françaises.
Canton de Saint-Malo
Ce canton inhabité et proclamé en 1966, désigné en 1966, est relié au bassin hydrographique de la rivière des Outaouais, notamment par la rivière Coughlin et White. Baigné par plusieurs lacs orientés du nord-ouest au sud-est, son territoire irrégulier se situe entre 350 et 490 m d’altitude à 110 km à l’est de Témiscaming. Ce territoire géographique tire son nom d’une ville de Bretagne située sur une presqu’île et sur la rive droite de la Rance, à son estuaire. Patrie de Jacques Cartier, cette ville maritime fortifiée d’où partirent un très grand nombre de pionniers pour la Nouvelle-France a été partiellement détruite pendant la Deuxième Guerre mondiale, puis reconstruite. Saint-Maclou ou Mal a été, au VIIe siècle, le fondateur d’un monastère situé sur un îlot rocheux relié à la terre ferme par une flèche de sable.
Canton Trouvé
À 75 km au nord de Rapides-des-Joachims, dans les Laurentides, on rencontre ce canton, limité à l’ouest par le lac Dumoine et baigné par de nombreuses étendues d’eau parmi lesquelles se distinguent le lac Marion qui se jette dans le lac Dumoine, de même qu’un groupe de trois lacs, soit Arnot, Pavé et Bapatie, qui appartiennent au même ensemble hydrographique. Se situant approximativement autour de 460 m d’altitude, le relief passe de 320 m au lac Dumoine à 100 m au sud du lac Clément, à l’est. Cette appellation rend hommage à Claude Trouvé, né en Touraine, probablement en 1644 et ordonné prêtre en 1668, à Québec, par monseigneur de Laval. Après avoir dirigé la mission des Goyogouins à Kente ou Quinte (Kingston), sur le lac Ontario, de 1668 à 1680, il revient à Montréal faire du ministère chez les religieuses de la Congrégation de Notre-Dame, puis retourne en France jusqu’en 1685. Ramené au Canada par l’abbé de Saint-Vallier, il est nommé ensuite missionnaire à Beaubassin, en Acadie (Chignecto). Fait prisonnier par l’amiral William Phips en 1690, il est amené à Boston. Il reste à Québec jusqu’en 1694, retourne à Port-Royal et meurt à Chedabouctou. Le nom de ce canton apparaît sur la carte officielle du Québec en 1956. Le canton a été proclamé en 1966.
Canton de Turquetil
Situé dans la réserve faunique La Verendrye et traversé par la route menant de Mont-Laurier à Val-d’Or, ce canton (proclamé en 1966), est arrosé par les ramifications méridionales du réservoir Cabonga. Seul le hameau du Domaine occupe ce territoire dont le relief varie entre 365 et 490 m d’altitude. Ce nom rappelle Arsène Turquetil (1876-1955), père oblat né dans le Calvados, missionnaire au lac Caribou (Saskatchewan), où il résida pendant douze ans. Fondateur en 1912 de la mission de Chesterfield Inlet (district du Keewatin), il a été nommé préfet apostolique de la Baie-d’Hudson (1925), puis vicaire apostolique et enfin sacré évêque en 1932 à Montréal. Monseigneur Turquetil est demeuré à Chesterfield Inlet, de 1912 à 1930, à Churchill (Manitoba), de 1930 à 1942, et à Washington, de 1943 à 1955, où il est décédé. Auteur de manuels en inuktitut, il a reçu la Légion d’honneur de la France en 1936.
Canton de Villeneuve
Le canton de Villeneuve se trouve à 45 km au nord – nord – est de Hull, dans la réserve faunique de Papineau – Labelle. Le lac Écho, que l’on y rencontre, s’étend à une altitude de 243 m, alors que le relief qui l’environne monte jusqu’à 472 m d’altitude. Le nom de ce canton a été dédié au sulpicien Léonard-Vincent-Léon Villeneuve (1808-1873), né à Tulle en France et ordonné prêtre au même endroit en 1830. Arrivé au Bas-Canada en 1838, il est successivement professeur de théologie et économe (1838-1846) au Petit-Séminaire de Montréal, puis supérieur de cette institution (1846-1850), aumônier de la prison et de divers hôpitaux de Montréal (1850-1871) et curé d’Oka (1871-1873). Détail inhabituel, la proclamation du canton fut faite l’armée même de sa mort. Proclamation : 1873.
Canton d’Émard
Ce canton inhabité est situé au sud du réservoir Cabonga dans la réserve faunique La Vérendrye. Gorgé d’eau, il es découpé par de nombreux lacs et traversé par la route qui relie Mont-Laureier à Val-d’Or. Son relief très arrosé s’élève à 457 m. Cette division territoriale est dédiée depuis 1955 à la mémoire de Joseph-Médard Émard (1853-1927), né à Saint-Constant, qui, après ses débuts comme vicaire à Saint-Enfant-Jésus (1876-1880) et à Saint-Joseph de Montréal (1880-1886), devint vice-chancelier diocésain (1886-1889), puis chancelier en titre (1889). Ce docteur en théologie et en droit canon, nommé chanoine de la cathédrale de Montréal (1891); deviendra premier évêque du diocèse de Valleyfield (1892) et sera promu au siège archiépiscopal d’Ottawa en 1922. Il a laissé Souvenirs d’un voyage en Terre-Sainte (1884). Le patronyme se présente également sous les formes suivantes : Aymard, Haimard, Eymard.
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