Voyage à Princeville

Destinations touristiques au Québec : Voyage à Princeville

La ville de Princeville est une bonne destination pour ceux qui ont envie de passer quelques jours dans un environnement agréable. Cette petite ville se trouve dans la région administrative du Centre-du-Québec, dans la région des Bois-Francs, au pied de la chaîne des Appalaches et tout près de Victoriaville.

On peut y savourer les mets du terroir et, pour les gastronomes les plus délicats, déguster sa fameuse poutine unique au Québec. Et pour le dessert, quoi de mieux que le délicieux sirop d’érable, fabriqué à partir de la sève d’un arbre dont nous tairons le nom mais dont les plantations sont nombreuses dans la région?

Princeville possède trois terrains de golf et un centre aquatique du lac Miracle. Son parc  linéaire et ses sentiers de VTT et de motoneige méritent aussi une petite visite.

C’est à Princeville que se tient le Festival du Cheval le plus fameux au Québec, de même que la Foire Champêtre et Culturelle de Princeville.

Parmi les attraits patrimoniaux de la ville on peut citer l’église Saint-Eusèbe, construite en 1913. Cette église est la réplique de l’ancienne cathédrale de Nicolet.

Princeville possède deux campings municipaux: le camping de la Plage des Sables et le camping de la Plage Paquet.

Rivière Bourbon

Alimentée par plusieurs ruisseaux, notamment près de sa source, la rivière Bourbon est un cours d’eau de moins de 30 km de longueur qui naît sur le bas plateau appalachien, près de Sainte-Sophie, dans les Bois-Francs, à une altitude de 350 mètres. Elle traverse ensuite Plessisville et se jeter dans la rivière Bécancour près d’un grand marécage, à 244 mètres plus bas que le niveau de la source. Sauf aux environs de l’embouchure et en quelques autres endroits, les rebords de ce cours d’eau sont défrichés.

Utilisé par Joseph Bouchette en 1815, le nom Rivière Blanche était encore en usage au début du peuplement de cette région, c’est-à-dire dans la seconde moitié du XIXe siècle. D’ailleurs, encore de nos jours, la population locale connaît la rivière sous ce nom de Blanche, même si la Commission de géographie du Québec lui a substitué celui de Bourbon en 1924, à la suite de la recommandation de la Commission de géographie du Canada.

Le toponyme Bourbon, à la rigueur, pourrait avoir quelque rapport avec un descendant d’un pionnier venu en Nouvelle-France au XVIIe siècle, ou rappeler la maison royale des Bourbons. À cet égard, on relève un dénommé Merdieu du Bourbon dans les seigneuries Saint-Gabriel et de Notre-Dame-des-Anges, dans la première moitié du XVIIIe siècle. Cependant, il cache peut-être une signification plus prosaïque, à savoir que le nom de lieu Bourbon est dérivé du nom collectif gaulois Borvo ou Bormo désignant la divinité des sources thermales.

Les mots « bourbe » et « bourbeux » proviennent d’ailleurs de la même racine et ils ont pu inspirer les auteurs de la dénomination. Si aucune des explications précédentes n’est acceptable, le nom pourrait rappeler, ou bien la mémoire de Louise Le Bourbon, décédée à l’âge de 87 ans, ou bien celle de son père, Jean-Louis de Bourbon, alias Jean-Baptiste Descaraffe, fils naturel de Louis XV qui accompagnait un prêtre dénommé Courin en 1795 et qui mourut à Bécancour, non loin de Plessisville en 1812 ou 1813. Dans tous les cas, l’attribution du nom ne laisse d’intriguer, car le motif véritable du changement demeure inconnu.

Princeville
Princeville. Image libre de droits.

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