Voyage à Percé

Destinations touristiques au Québec : Voyage à Percé

La ville de Percé est considérée comme la capitale touristique de la Gaspésie grâce à son exceptionnel rocher, à ses paysages magnifiques, ainsi qu’à son riche patrimoine. Cet endroit est devenu au fil des ans une destination de choix pour les visiteurs de la région, et une source d’inspiration pour de nombreux artistes.

Percé est située à la pointe de la péninsule de la Gaspésie, face à l’océan Atlantique.

Des milliers de touristes en provenance de dizaines de pays viennent admirer son fameux rocher percé de couleur ocre, long de 438 mètres, qui renferme des milliers de fossiles et qui apparaît tel un immense vaisseau échoué près du rivage.

Le paysage côtier a été sculpté par la mer et les vents pour former les caps aux jolis noms de Pic de l’Aurore, Mont-Joli ou les Trois-Sœurs, ainsi que des falaises et des anses. Le Mont Sainte-Anne, de 340 mètres, avec les belvédères de la Grotte et de la Crevasse, et le Mont-Blanc, de 330 mètres, offrent également une vue imprenable sur toute la région.

 Percé
Percé. Droit d’auteur © Oleg Mukhin.

Les eaux environnant Percé attirent des mammifères marins tels que des phoques et des baleines que l’on peut observer le long du littoral. La localité est prisée par les ornithologues qui viennent étudier les milliers d’oiseaux marins migrateurs qui affluent au printemps sur les parois rocheuses du Parc national de l’Île-Bonaventure-et-du-Rocher-Percé. On y note la présence de cent mille fous de Bassan, ce qui fait de l’île le deuxième plus important sanctuaire de fous de Bassan au monde.

Percé offre également un patrimoine bâti très intéressant. On y retrouve en effet d’anciens bâtiments de pêche et de très belles demeures ancestrales.

Le secteur historique Charles Robin, situé au cœur du village de Percé (un secteur de la ville de Percé), comprend le bâtiment de la Neigère, où l’été venu, on entreposait des marchandises dans de la neige accumulée pendant l’hiver et le Musée Le Chafaud.

On peut explorer les environs de Percé en suivant les chemins de l’arrière-pays, ou en parcourant l’immense plage qui s’étend le long du rivage.

Tous les visiteurs de Percé admirent les splendeurs du pic de l’Aurore. Combien de photographes ont cédé à la tentation? La Commission de toponymie du Québec parle de l’un des accidents géographiques grandioses qui confèrent tant de pittoresque à la nature » du lieu. Déjà, en 1930, une publication du ministère de la Voirie tenait ces propose dithyrambiques : « Il doit son nom à son sommet nu qui caressent les premiers rayons du soleil levant et qui prend une magnifique teinte rose lorsque les rayons de l’aurore l’illuminent ». Une traduction anglaise existe : Rosy Peak.

Hameau de Weygand

Ce hameau gaspésien, compris dans les limites de la ville de Percé, jouxte celui de L’Anse-à-Beaufils, le long de l’anse du même nom. Le toponyme ne figure pas sur la carte de la péninsule de la Gaspésie publiée en 1930 par le ministère des Terres et Forêts, mais il y est inscrit sur celle de 1940. Il apparaît aussi sur une carte topographique publiée l’année précédente. La Commission de géographie  du Québec a accepté le toponyme Weygand en 1952. Ce nom a aussi désigné le bureau de poste de ce lieu, de 1930 à 1967. L’apparition du toponyme durant l’entre-deux-guerres explique qu’il soit celui de Maxime Weygand (1867-1965). Ce général français, né à Bruxelles, fut chef d’état-major du maréchal Foch dès le début de la Première Guerre mondiale et chef de l’état-major de l’armée française de 1930 à 1935. Le personnage était assez populaire au canada français après la Première Guerre mondiale. Weygand a été élu à l’Académie française en 1931.

Caps Les Trois Sœurs

Entre le pic de l’Aurore et le cap Barré, dans la partie nord de Percé, trois masses rocheuses taillées dans les calcaires se dressent successivement sur le littoral du golfe du Saint-Laurent entre 60 et 75 m d’altitude. Vue de Percé, chacune dessine une pointe triangulaire dont la similitude des formes et le voisinage ont inspiré cette appellation couramment utilisée depuis le début du XXe siècle.

Chute Le Casse-Cou

Entre le mont Blanc et le mont Sainte-Anne, sur le cours de la Coulée, petit ruisseau débouchant à proximité du rocher Percé, se trouvent deux petites chutes dont l’une s’appelle Le Casse-Cou. Cette dénomination rappelle que de nombreuses bêtes auraient péri en tombant de cette cascade dont les abords servaient autrefois de pâturage. L’autre chute se nomme La Grotte.

Mont Blanc

À 370 mètres d’altitude, ce mont, qui s’élève un peu à l’ouest de Percé, épaule le pic de l’Aurore et la partie nord de la Muraille et constitue le plus haut relief de cette partie du littoral gaspésien. D’allure massive, les conglomérats, grès et schistes argileux qui le composent, ont une couleur rougeâtre, caractéristique de la formation de Bonaventure, d’âge carbonifère, à laquelle ils appartiennent. Moins connu que son voisin, le mont Sainte-Anne, ce toponyme est relativement récent et a dû être attribué par les géologues qui ont étudié cette région dans les années 1930, en raison vraisemblablement de la neige qui recouvre le mont pendant une grande partie de l’année.

La topographie fort accidentée des environs se traduit par un assez grand nombre de toponymes intéressants tels La Grande Crevasse, La Grande Coupe, Le Donjon. Le Dos de Cheval et même Le Dieu Égyptien. Des légendes micmaques se rattachent à ces lieux que fréquentent de plus en plus de touristes.

Village de Barachois

Incorporé aujourd’hui à la municipalité de Percé, l’ancien village de Barachois, sur la route 132, s’est installé à l’extrémité orientale de la longue barre recourbée qui s’accroche à Coint-de-Banc de l’autre côté de l’embouchure des rivières Malbaie, Beattie, Portage et Murphy. Fait inusité, le chemin de fer menant à Gaspé emprunte le barachois. La vue sur le rocher Percé, au loin, y est littéralement superbe.

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