Voyage à Notre-Dame-du-Nord
Notre-Dame-du-Nord se trouve dans la région administrative de l’Abitibi-Témiscamingue. Ce beau village est situé au confluent de la rivière des Quinze et du lac Témiscamingue et c’est une destination de choix pour plusieurs voyageurs grâce aux attraits touristiques de la municipalité, comme sa marina, son barrage Première-Chute, son Centre thématique fossilifère, son église Saint-Joseph et sa promenade Tête-du-Lac entre autres.
Toutefois, son attraction principale, c’est le fameux Rodéo du Camion, grâce auquel la municipalité de Notre-Dame-du-Nord a su gagner une réputation d’excellence sur le plan touristique.
Pendant votre visite à Notre-Dame-du-Nord, vous pouvez visiter une petite réserve de la Première nation de Timiskaming, habitée par quelque 500 Algonquins qui est située à la limite nord du village.
La Promenade Tête-du-Lac, quant à elle, est un sentier d’une longueur de 400 mètres aménagé le long du lac Témiscamingue au début des années 1990. Une vue panoramique sur le lac s’ouvre à partir de ce court, mais très beau parcours.
Le barrage Première-Chute, une central hydroélectrique, située dans le village, est le dernier barrage sur la rivière des Quinze et une visite guidée gratuite d’une durée approximative d’une heure et demi est offerte aux touristes. Par ailleurs, la centrale Première-Chute a été la première a implanter des techniques et des méthodes de production de l’énergie électrique, utilisées aujourd’hui un peu partout. Cependant, la centrale Première-Chute est ouverte aux visiteurs du 24 juin au 3 septembre sur réservation (voir notre article sur le barrage Première-Chute).
Lieu dit Meaux
Il existe, en France, deux communes appelées Meaux. L’une est une petite localité du département du Rhône appelée Meaux-la-Montagne. L’autre, chef-lieu d’arrondissement (50 000 habitants) de la Seine-et-Marne, se situe entre le canal de l’Ourcq et la Marne, à moins de 45 km au nord-est de Paris ; son nom vient du peuple gaulois, les Meldi, mentionné par César. Ancienne place forte gallo-romaine, Meaux devint dès le IVe siècle, le siège d’un évêché. En 1523, l’un de ses titulaires, guillaume Briçonnet (1472-1534), organisa avec son vicaire général, Lefèvre d’Étaples, le Cénacle de Meaux, réunissant des humanistes qui travaillèrent à la réforme du clergé et à la vulgarisation de la Bible. Sympathique aux idées de Martin Luther, le Cénacle fut dispersé par les autorités en 1525. Hélène Boullé (1598-1654), veuve du fondateur de Québec, Samuel de Champlain, entrée chez les Ursulines de Paris en 1645, vint à Meaux en 1648 pour fonder un couvent. C’est d’ailleurs là qu’elle rendit l’âme six ans plus tard.
Le plus célèbre des évêques de Meaux, Jacques Bénigne Bossuet (1627-1704), eut aussi un certain rôle à jouer dans les affaires ecclésiastiques de la Nouvelle-France. Vers 1695, à la demande de Louis XIV, il du évaluer l’administration matérielle et morale du deuxième évêque de Québec, Jean-Baptiste de La Croix de Chevrières de Saint-Vallier, accusé de rigorisme par la totalité de l’élite canadienne. Bossuet estima que Saint-Vallier n’avait rien fait de répréhensible bien qu’il fût jugé incapable de gouverner correctement son diocèse. À la même époque, l’évêque de Meaux luttait contre le quiétisme et l’un de ses plus illustres défenseurs, Fénelon, archevêque de Cambrai. Passionné et intransigeant dans le combat théologique, Bossuet n’hésita pas à traîner son adversaire dans la boue, le couvrant de ridicule dans sa Relation sur le quiétisme (1698). Finalement, Romme donna raison à Boussuet, surnommé l’Aigle de Meaux, en condamnant le quiétisme en 1699.
Au début de la Première Guerre mondiale, les Allemands prirent Meaux (septembre 1914), mais ne purent s’y maintenir longtemps, les Français remportant la victoire de la Marne.
Au Québec, depuis le début du XXe siècle, le toponyme Meaux désigne un lieu-dit de l’Abitibi-Témiscamingue, rappelant la ville française et les gens qui ont marqué son histoire. Situé dans la municipalité de Notre-Dame-du-Nord, au bord de la baie Paulson du lac Témiscamingue, à environ 25 km au nord de Ville-Marie, Meaux fut habité pendant un certain temps, puisqu’un bureau de poste y a fonctionné sous cette appellation entre 1910 et 1928. On trouve au Québec, en plus d’un lieu-dit, un lac, en Outaouais, et deux rues, l’une à Montréal, l’autre à Saint-Léonard, rendant hommage à la ville de Meaux.
Lieu-dit de Meaux
Ce lieu-dit est situé sur la rive gauche de la baie Paulson, échancrure du lac Témiscamingue, dans la municipalité de Notre-Dame-du-Nord. La mission de Tête-du-Lac, aujourd’hui Notre-Dame-du-Nord, fut desservie dès 1871 par les pères oblats Jean-Marie-Pian, Jean-Pierre Guéguen et Urgel Poitras. Le toponyme Meaux, dont le motif d’attribution est inconnu, rappelle une ville française, située sur la Marne. On y célèbre prédicateur Bossuet qui y fut évêque à la fin du XVIIe siècle. Le bureau de poste de l’endroit, appelé également Meaux, a été en service de 1910 à 1928.
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