Voyage touristique à L’Islet-sur-Mer
Le fleuve Saint-Laurent et le plateau appalachien, sillonné par de nombreux cours d’eau, parsemé des forêts de résineux ou d’érables à sucre, font de L’Islet un paysage d’une beauté incroyable en plus de une ville avec plusieurs objets du patrimoine national et d’intérêt des visiteurs.
Le mont du Pain-de-Sucre, dont l’origine du nom vient des cabanes à sucre que le mont abrite. De février à avril le mont est facilement repéré par des colonnes de fumée qui s’élèvent dans le ciel de grands chaudrons et par de magnifiques odeurs de la cuisine des acériculteurs de L’Islet qui connaissent tous les secrets du bon sirop d’érable et offrent une multitude de produits de transformation, tels que tire, sucre, bonbons et autres.
Le musée maritime du Québec se trouve au cœur de L’Islet, parce que L’Islet a connu dans le passé une activité maritime intense et il a été appelé à juste titre patrie des marins.
Le célèbre capitaine Bernier dont le nom porte le musée, était né ici. Au total, L’Islet a fourni quelque deux cents capitaines et pilotes à la marine marchande canadienne.
Parmi les monuments historiques, on trouve l’église Notre-Dame-de-Bonsecours qui conserve une œuvre mosaïque réalisé avec la contribution d’artistes et d’architectes les plus importants du Québec.
On admire la Chapelle Saint-Joseph, Chapelle de procession des marins de L’Islet-sur-Mer, construite en 1834, faite de bois ce qui la distingue de la majorité de ce type des chapelles faites en pierres. La chapelle est dédiée à la mémoire des marins de la paroisse, disparus en mer. Sur les murs intérieurs on retrouve le nom de ces marins.
La Salle des Habitants de L’Islet-sur-Mer, classée bâtiment historique, est un édifice recouvert de bois, avec un toit à quatre versants, recouvert de tôle « à la canadienne », construite au bord du fleuve en 1877, puis déménagée au cœur du village en 1956.
L’église Saint-Eugène, dont le tabernacle du maître-autel a été créé par Paul Jourdain dit Labrosse vers 1740.
L’église Sacré-Cœur située au cœur de L’Islet.
De nombreux gîtes, auberges, hôtels et campings, dont le camping municipal Rocher Panet et le camping sauvage Retour aux sources accueillent les touristes.
Historique de Saint-Eugène (secteur de L’Islet)
À 3 kilomètres au sud du noyau urbain de L’Islet et à une vingtaine de kilomètres au nord-est de Montmagny, on retrouve Saint-Eugène dont la forme du territoire épouse celle d’un rectangle presque parfait.
Cette étendue comprenait, à l’origine, une partie des seigneuries de L’Islet et de L’Islet-de-Bonsecours. La rivière du Petit Moulin et le bras Saint-Nicolas irriguent, avec quelques ruisseaux, le territoire. En 1867, la paroisse de Saint-Eugène-de-L’Islet était détachée de Notre-Dame-de-Bon-Secours-de-L’Islet et érigée civilement l’année suivante.
Elle donnait naissance, en 1868, à la municipalité de la paroisse de Saint-Eugène, dont le nom était amputé de celui de la division de recensement à laquelle elle appartenait, qui était un comté à ce moment-là. Cet hagionyme rappelle le souvenir d’Olivier-Eugène Casgrain, né en 1812, propriétaire des seigneuries de L’Islet-Saint-Jean (1829) et de L’Islet-de-Bonsecours (1859), auxquelles Saint-Eugène était rattachée. Il meurt en 1864. Anciennement, le bureau de poste répondait à l’appellation de Lamartine, en hommage à Alphonse de Lamartine (1790-1869), auteur des célèbres « Méditations poétiques » (1820).