Les Éboulements – une excellente destination touristique
Voyage à Les Éboulements : Situé au cœur de Charlevoix, le village des Éboulements, l’un des plus pittoresques du Québec, est une destination touristique par excellence. La municipalité est située dans le magnifique comté de Charlevoix, à moins de 120 kilomètres de Québec et à 372 kilomètres de Montréal. Elle est accessible par la route 362, à partir de Baie Saint-Paul en direction Est et de La Malbaie en direction Ouest.
La municipalité occupe un territoire de 158 kilomètres carrées et compte avec une peu plus de 1000 habitants. Bien que l’agriculture occupe encore une place importante, les entreprises à caractère touristique et de services s’y sont fortement développées.
Le mont des Éboulements, situé au nord-ouest du village, est le lieu d’impact de la célèbre météorite de Charlevoix (astroblème) tombée il y a près de 350 millions d’années.
Cette météorite à l’origine de la formation du cratère de Charlevoix avait un diamètre estimé à 2 kilomètres, pesait 15 milliards de tonnes et serait arrivé à une vitesse cosmique de 10 à 20 km/seconde.
Le village des Éboulements, avec son paysage agricole, est une véritable source d’inspiration et assure, à partir de l’église paroissiale, une vue extraordinaire, saisissante et imprenable sur l’Isle-aux-Coudres et sur le fleuve Saint-Laurent.
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Dans un pays de vallées et de montagnes, ce village au nom évocateur a su garder le patrimoine champêtre architectural et conserver son cachet de la vie d’autrefois.
Blotties sur leurs promontoires, l’église de pierres et les maisons anciennes bordent la rue principale, où l’on retrouve commerces, hôtels et diverses entreprises.
L’un des attraits les plus intéressants est sans contredit le Moulin Seigneurial des Éboulements. De tous les moulins du système seigneurial érigés au Québec, celui des Éboulements est l’un des rares à avoir conservé ses mécanismes d’origine et maintenu sa fonction première presque sans interruption depuis sa construction.
Le Manoir où habitait le seigneur, ainsi que ses dépendances ont aussi résisté au temps et ajoutent au caractère exceptionnel au site. L’ensemble a connu peu de changements depuis sa construction à la fin du XVIIe siècle. Depuis 1962, Héritage Canadien du Québec est propriétaire du moulin. En plus des visites expliquant le fonctionnement du moulin, on retrouve sur le site une boulangerie. Celle-ci vous offre la possibilité de déguster de délicieux produits maison (Moulin Seigneurial: 157, Rang Saint-Joseph et Camp Le Manoir: site historique et patrimonial, centre de plein air, 159, Rang Saint-Joseph).
L’église construite au début des années 1930 selon les plans de l’architecte Joseph Aimé Poulin mérite un détour. L’église abrite un bas relief représentant l’Assomption de la Vierge ainsi qu’un autre de marbre noir et or provenant d’Italie (Église des Éboulement (280, rue du Village).
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Plusieurs galeries d’art ont pignons sur rue dans le village, telles que la Galerie d’Art Sylvia Araya (315, rue du Village), l’atelier d’Humberto Pinochet, artiste peintre: atelier ouvert au public, au 429, Saint-Pascal; La Cabane d’oiseaux, boutique d’art qui offre la sculpture sur pierre et bois (168, rue du Village); Galerie d’Art A. Séguin (182, rue du Village); Atelier d’Art Claude Chiasson, peintre paysagiste (319, rue du Village); Galerie d’Art Angelo Tremblay, peintre, au 140A, Rang Saint-Joseph; Galerie d’Art Daniel Brunet (210, rue du Village), Galerie du Patrimoine (274, rue du Village), Atelier-galerie Florentine Audet (263, Village); Galerie le Nordet (195, rue du Village).
Plusieurs activités sont aussi possibles sur le territoire de la municipalité pour les adeptes du plein air: La Ferme Éboulemontaise offre pour les amants de la nature deux sentiers pédestres, dont le sentier du Paysan d’une longueur de 5 kilomètres, pourvu de plusieurs points de vues tels que le sommet du mont du Lac des Cygnes, le Massif de Petite-Rivière-Saint-François, le fleuve Saint-Laurent et l’Isle-aux-Coudres. Le sentier Louis-Charles Audet, orienté vers le fleuve, est d’une longueur de 3km en direction du fleuve.
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Le Club de ski de fond inc. offre une quinzaine de kilomètres de pistes de niveau familial à intermédiaire. L’entreprise Le Chenil du sportif propose des excursions aux traîneaux à chiens.
On y trouve également un réseau de sentiers de motoneige. D’ailleurs, la municipalité des Éboulements est reliée au réseau provincial de motoneige et rend plusieurs établissements d’hébergement et de restauration accessibles.
La Pisciculture Smith (127, Rang Saint-Joseph propose la pêche à la truite. Les Jardins du Centre (91, Rang Centre Les Éboulements) offrent la dégustation des fruits et légumes, ainsi qu’une visite du site.
Hameau Misère
Ce toponyme désigne un hameau de la municipalité des Éboulements, situé dans le rang Saint-Pierre, là où la côte à Godin mène à Saint-Joseph-de-la-Rive. Ce nom qui évoque l’infortune et le malheur aurait été attribué à cet endroit parce que les habitants devaient cultiver des terres rocailleuses, “sur des hauteurs où l’aigle étend son vol et où l’homme crève de faim”, suivant l’homme de lettres Arthur Buies. (1873). Il souligne, en outre que des “chaumières misérables s’élèvent par ci par là au milieu de champs étroits et courts qui laissent percer quelques rares épis entre les roches”. En 1880, l’abbé Alexis Mailloux raconte, de plus, qu’à la suite de certaines gelées : “Il s’en suivait que les colons étaient dans une misère qu’en les voyant arriver aux maisons, ayant leurs proches sur le dos, on disait : “voil
un homme qui vient de la concession de la misère.” Entre 1893 et 1930, un bureau de poste du même nom a desservi le hameau.
Cap Martin
Deux caps de la partie ouest de la région de Charlevoix portent le nom de Martin. À proximité de la limite sud de la municipalité de Saint-Urbain – donc à l’intérieur des terres – et atteignant 340 m de hauteur, un cap Martin domine la rive ouest de la rivière du Gouffre. Jadis, une femme s’y serait rendue pour cueillir des petits fruits sauvages de couleur rouge. Ces fruits sont en fait produits par une plante appelée « cap-martin ». Cela a pu donc mener au choix de ce toponyme. D’autres hypothèses font allusion à un oiseau apparenté au merle ou encore à un ours qui, dans le parler local et dans les fables, l’on dénomme parfois « martin ».
L’autre cap Martin, transpercé par un tunnel ferroviaire, s’avance dans le Saint-Laurent à la hauteur des Éboulements. C’est à 5 km en amont du cap aux Oies. Un rapport d’hydrographe Richard Testu de La Richardière souligne, en fait, dès 1735, l’existence de ce toponyme. On ignore encore le motif d’attribution. Curieusement, juste en face, sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent, à la hauteur de La Pocatière, se dresse un autre cap Martin. Il pourrait s’agir ici du nom d’un ancêtre de l’une des nombreuses familles Martin. En effet, ils habitent toujours ce coin du pays. De part et d’autre du Saint-Laurent, ces deux caps rocheux figurent sur une carte publiée par Bellin en 1761.
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