Voyage à Lanoraie

Destination touristique – la ville de Lanoraie

Voyage à Lanoraie : Lanoraie est une ville charmante et accueillante. Alors n’hésitez pas de vous rendre à Lanoraie si vous venez d’arriver au Québec. Les paysages du fleuve Saint-Laurent vous impressionneront en fait par le cachet rural du célèbre Chemin du Roy.

La ville de la Lanoraie fut témoin des événements historiques qui marquèrent l’histoire du Québec. Un monument rappelle l’enlèvement du père Jogues, missionnaire massacré par ses ravisseurs.

Le Chemin du Roy qui longe le plus souvent le Saint-Laurent, est la plus ancienne route terrestre du Canada. Aujourd’hui, si vous suivez cet itinéraire signalisé, vous pourrez découvrir des secteurs au riche patrimoine de plusieurs régions du Québec. Dans Lanoraie, le trajet vous mène vers un trésor écologique : le lac Saint-Pierre, réserve mondiale de la biosphère.

Vous y verrez aussi de magnifiques maisons de pierre du XVIIe et XIXe siècles. Ainsi que des auberges, restaurants, ateliers d’artisans et magasins à l’ancienne qui logent dans ces édifices ancestraux. Plusieurs de ces édifices sont classés monuments historiques.

On peut également parcourir le Chemin du Roy à vélo, puisque on a balisé plusieurs tronçons sur la Route Verte.

Historique de la ville de Lanoraie

Souvent signalée sous la désignation courante de Lanoraie même quand le nom officiel de cette municipalité était Lanoraie-D’Autray, tout comme la municipalité même de Saint-Joseph-de-Lanoraie, on a érigé cette municipalité sise sur la rive nord du Saint-Laurent, dans la région de Lanaudière, au sud-ouest de Berthierville. Cette localité rurale de la plaine du Saint-Laurent, d’une superficie de près de 100 km carrés et dotée d’un sol sablonneux, voit fleurir aisément l’agriculture. Son économie repose sur la culture du tabac. Même si l’occupation humaine du territoire dont est issue cette municipalité remonte au début du XIXe siècle, déjà au XVIe siècle les Iroquoiens s’y établissaient. Ils l’auraient baptisé Agochanda ou Agouchanda, lieu où l’on arrête pour manger et se reposer.

À cet égard, des archéologues bien connaissent ce site iroquoien, d’une exceptionnelle richesse. Jacques Cartier l’aurait même signalé. C’est d’ailleurs dans les environs que les Agniers ont enlevé le père Isaac Jogues, en compagnie de Guillaume Couture et de René Goupil en 1642. Puis  les Agniers les ont emmenés en captivité et torturés. Passé en France par la suite, il revient au Québec en 1644 et meurt assassiné le 18 octobre 1646.

En fait, ce nom double provient de la seigneurie d’Autray, concédée en 1637 à Jean Bourdon. Celui-ci la remet, en 1653, à son fils Jacques Bourdon d’Autray, dont le nom s’orthographiait de diverses manières. En effet, on trouvera Dautre, Dautray, d’Autrey, d’Autraie, Dautraie… En 1688, elle est réunie à la seigneurie de La Noraie, propriété de Louis de Niort de La Noraye (1639-1708). L’écrivain Honoré Beaugrand (1849-1906), célèbre par ses contes et son roman « Jeanne la Fileuse » (1878), y nait. Aussi il y a vécu un temps.

Historique de Saint-Joseph-de-Lanoraie

Le territoire de cette localité de la région de Lanaudière est enclavé dans le territoire de Lanoraie-d’Autray (près de 100 km carrés), dans s partie sud. Son front longe le Saint-Laurent, à une quinzaine de kilomètres au sud de Berthierville. Quoque fondée en 1732, la paroisse de Saint-Joseph-de-Lanoraie ne commencera à se développer véritablement qu’à compter de son érection canonique en 1831, suivie de peu par la création d’une municipalité de paroisse répondant au nom de Lanoraie en 1845.

Abolie en 1847, par suite de la modification de son statut de en partie de la municipalité de comté de Berthier, cette entité municipale sera rétablie en 1855 sous la dénomination de Saint-Joseph-de-Lanoraie. Tout comme de nombreuses autres localités du Québec, son appellation célèbre les vertus du grand saint Joseph, proclamé patron de la Nouvelle-France dès 1624. Le constituant Lanoraie évoque la seigneurie de La Noraye (autres graphies : Lanauraie, Lanoraie, Noraye), octroyée en 1672 à Louis de Niort de La Noraye (1639-1708), par l’intendant Talon, et dont Saint-Joseph-de-Lanoraie faisait jadis partie.

Lanoraie Voyage à Lanoraie
Péché mignon, Lanoraie. Image libre de droit.

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