Destinations touristiques au Québec : Voyage à Chapais
L’un des attraits de la ville de Chapais est son parc de la Chute, qui entoure la Maison des directeurs de mine et qui met en évidence une belle chute artificielle. Ce parc commémoratif est dédié à la mémoire des 48 victimes de l’incendie qui eut lieu lors des festivités du nouvel an en 1980.
Notons aussi la présence du Mini-musée minier, situé à l’entrée est de la ville de Chapais et qui retrace les origines de la ville, ainsi que le cimetière amérindien de la nation crie, qui se trouve au cœur d’une pinède où se dresse un autre Mémorial du Feu de 1980.
À Chapais, l’hiver venu, la neige enrobe le paysage déjà grandiose d’une couche d’or blanc particulièrement appréciée par les amateurs de sports hivernaux. De superbes pistes, de vastes espaces vierges pour les amateurs de hors pistes, un choix de destinations varié pour les promenades, la découverte de la culture jamésienne, voilà les ingrédients qui font de cette région un des endroits les plus fantastiques de la province.
On se doit de mentionner le Camping du lac Opémiska, qui compte parmi les plans d’eau les plus agréables de la région. On y trouve un restaurant, un abri pour la préparation du poisson, un terrain de jeux et une belle plage.
Le Mont Springer s’élève à une altitude de 538 mètres au-dessus du niveau de la mer. Un belvédère offre une vue imprenable sur la région. Ce mont émerge d’une topographie relativement plane, aussi l’endroit constitue t-il une halte de choix pour contempler un océan de nature sauvage parsemé de petits îlots de civilisation.
Au sud de Chapais s’étend le lac de la Presqu’île. Les scientifiques y ont découvert des roches métamorphiques, caractéristiques d’une formation météoritique qu’on nomme les «cônes de choc». Il y a environ 760 millions d’années, un météorite aurait frappé la terre à cet endroit et aurait formé un gouffre de 3 mille mètres de profondeur! Le cratère atteint environ 20 kilomètres de diamètre. L’hypothèse d’un impact météoritique n’est pas encore confirmée, mais la forme circulaire du lac de la Presqu’île semble renforcer la thèse de la collison.
Le Club de golf de 9 trous de Chibougamau-Chapais, avec ses trois lacs naturels et ses greens géants, est situé dans un décor en harmonie avec la forêt boréale.
Chapais est accessible par la route 113.
Lac Évreux, toponyme et utilisation de ce toponyme au Québec
Situé à 120 km au nord de Chapais et à 350 m d’altitude, ce lac de 4 km de longueur qui se jette dans la rivière Broadback compte parmi d’innombrables nappes d’eau arrosant le secteur ouest du lac Mistassini. Évreux, mentionné sur une carte régionale en 1953 et inscrit dans le Répertoire géographique du Québec (1969), est le nom du chef-lieu de la préfecture de l’Eure, situé à 106 km à l’ouest de Paris. Comme dans les autres cas de transfert toponymique, ce toponyme n’a aucun rapport avec le milieu où il a été transplanté. Il se peut que les auteurs de la désignation aient voulu rappeler que le fondateur de l’Église canadienne a été archidiacre du diocèse d’Évreux de 1648 à 1654. Toutefois, l’apparition, peu de temps après la Deuxième guerre mondiale, rappelle probablement un souvenir de cette époque, car la ville d’Évreux a été bombardée en 1940 par les Allemands et par les Alliés en 1944. Sans doute que les Canadiens ne sont pas étrangers à cet épisode militaire.
Canton de Brongniart
Ce canton marécageux et généralement plat, est situé au sud de Chapais. D’une élévation approchant les 400 mètres, il est couvert de plusieurs nappes d’eau, les plus grandes étant le lac à l’Eau Jaune et le lac de la Presqu’Île. Ce nom rappelle Alexandre Brongniart (1770-1847), minéralogiste et géologue français, un des principaux fondateurs de la paléontologie stratigraphique.
Longtemps directeur de la fameuse manufacture de porcelaine de Sèvres (1800-1847), fondateur du Musée de céramique de Sèvres, Brongniart fut membre de l’Institut (1815), professeur à la Faculté des science de la Sorbonne et au Musée d’histoire naturelle. Il est l’auteur, avec Cuvier, en 1822, d’une « Description géologique des environs de Paris et d’un « Traité des arts céramiques », publié en 1845 et réédité en 1877, ouvrage qui fait encore autorité. Ce nom a été retenu par la Commission de géographie en 1930.
Canton de Brochant
À quelques kilomètres au sud-ouest de Chapais, ce canton marécageux au relief plutôt plat est identifié par le nom d’un géologue et minéralogiste français, André Brochant de Villiers (1772-1840), contemporain du géologue Alexandre Brongniart dont le nom identifie un canton situé à l’est de celui-ci. Brochant de Villiers est surtout connu pour avoir été l’initiateur de la carte géologique de la France, terminée plus tard par Dufresnay et Élie de Beaumont. Ces deux divisions géographiques sont inhabitées
Canton de Crisafy
Situé à une soixantaine de kilomètres au sud-est de Chapais, ce canton quelque peu marécageux a été désigné, en 1936, en l’honneur du marquis Antoine de Crisafy, militaire né à Messine (Sicile, envoyé en Nouvelle-France en 1684, avec son frère Thomas, à la tête de deux compagnies. Après avoitrété commandant des troupes de Sault-Saint-Louis, gouverneur intérimaire de Montréal en 1699, lieutenant de roi à Montréal (1697-1699) et à Québec en remplacement de François Provost., il termina sa carrière comme gouverneur de Trois-Rivières (1703-1709). Notons que les trois lacs les plus importants de ce canton portent les noms de Messine, de Monaco et de Grimaldi. Crisafy, qui s’était réfugié à Monaco après une révolte des Siciliens contre les Espagnols, était cousin germain du prince de Monaco et appartenait à la maison de Grimaldi.
Lac Regnault
Orienté du sud-ouest-nord-est, ce plan d’eau d’un peu moins de 20 km de longueur est situé à 90 km au nord de Chapais et à l’extrémité sud-est-du réseau hydrographique de la rivière Broadback auquel il appartient. Il occupe un terrain très arrosé et se caractérise par la présence d’eskers sur sa rive ouest. Le nom qui l’identifie a été donné le 13 août 1945 en souvenir du comte de Regnault de la ville de Rouen, capitaine de l’un des trois navires placés, par la Compagnie des Cent-Associés, sous le commandement de l’amiral Claude de Roquemont (1628). Auparavant, le lac était désigné par le spécifique Eight.
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