La ville de Baie-Comeau : destination touristique
Baie-Comeau, la principale ville de la région de la Côte-Nord, est située sur la Baie des Anglais à l’embouchure de la rivière Manicouagan. Elle regroupe quelque vingt-sept mille résidents et le territoire de la ville de Baie-Comeau s’étire sur trente kilomètres. La rivière Amédée traverse Baie-Comeau et finit son parcours par de magnifiques cascades au site du Vieux-Poste.
La ville est littéralement couverte de parcs et d’espaces verts, les plus intéressants pour les touristes sont le parc des Explorateurs, dont les sentiers vous mènent à l’embouchure de la rivière Manicouagan ; le parc des Pionniers qui jouxte la mer ; le parc de la grotte de Sainte-Amélie, un grand parc religieux au cœur du quartier patrimonial de la ville avec une vue merveilleuse sur la baie.
Lac Amédée
Situé à l’extrémité ouest du canton de Laflèche et au nord-ouest de Baie-Comeau, le lac Amédée représente la source principale de la rivière du même nom qui se jette dans l’estuaire de la Manicouagan. Cet hydronyme honore la mémoire du contremaître Amédée Couillard-Després, premier gérant de la scierie Manicouagan, fondée à Baie-Comeau en 1898 par les frères Damase et Henri Jalbert. Cette entreprise se spécialisait dans la taille de madriers qu’elle exportait en Europe. Lac Amédée paraît sur des documents cartographiques au moins depuis 1933. À cette époque, on l’appelait aussi Lac aux Perchaudes et Lac à l’Aigle.
Parmi les autres attraits touristiques, on trouve la Maison du patrimoine N.-A.–Comeau, où est présentée une exposition estivale touchant l’histoire régionale produite conjointement par la Société historique de la Côte-Nord et la Ville de Baie-Comeau. D’ailleurs, la Maison du patrimoine loge les archives municipales gérées par la Ville et un Centre agréé d’archives privées géré par la Société historique de la Côte-Nord.
Il n’existe pas de meilleure place au Québec pour observer une grande variété d’oiseaux et d’animaux sauvages.
N’oublions pas la rivière de Papinachois. Le nom de cette rivière et de la communauté montagnaise établie au même endroit évoque « ceux qui ricanent ». Le cours d’eau rejoint le fleuve par la baie des Outardes à environ 35 kilomètres à l’ouest de Baie-Comeau.
Lac Fer à Cheval
À 10 km au nord du centre-ville de Baie-Comeau, on retrouve le lac Fer à Cheval d’une longueur de 2 km. La rivière aux Anglais, qui traverse ce lac, atteint le Saint-Laurent immédiatement à l’est de l’agglomération. L. Fer à Cheval paraît sur la carte intitulée « La Côte Nord du Golfe Saint-Laurent » (1913). Comme plusieurs toponymes du territoire québécois, en particulier Violon, Demi-Lune, Pipe, Pistolet, Carabine et Culotte, le nom Lac Fer à Cheval est tributaire d’un phénomène métaphorique parce que sa forme rappelle celle d’un fer à cheval. Les spécifiques Fer à Cheval et Horseshoe servent à identifier une cinquantaine d’accidents géographiques du territoire, soit près de quarante lacs, des lieux-dits, des baies, des îles et des rapides. Le nom montagnais du lac Fer à Cheval est Stua Shusep Shakikan, lac Saint-Joseph.
Rivière Georges – Tremblay
Ce petit tributaire de la rivière aux Outardes s’y déverse à environ 15 km à l’ouest de Baie-Comeau, sur la Côte-Nord. Long de 23 km environ et prenant sa source principale dans le lac de même nom, il coule en direction sud ; à mi-parcours, soit à l’intérieur de la ZEC Varin, il s’élargit pour former le lac Donlon. Cette appellation rappelle le souvenir de l’arpenteur Georges-B. Du Tremblay, né à Baie-Saint-Paul en 1849 et décédé à Québec en 1909. Diplômé de l’École normale Laval, à Québec, il obtient ses diplômes de première classe à l’École militaire de Québec, en 1868, et d’arpenteur géomètre de la province, en 1873. Deux ans plus tard, il s’installe à Chicoutimi où il épouse Agnès Kate Gilloran. Du Tremblay remplit plusieurs fonctions de confiance jusqu’à son départ de la région en 1890. Il semble que ses mandats d’arpentage l’aient amené à effectuer divers relevés autour de Baie-Comeau, mais son territoire principal d’activité demeure le Saguenay et le Lac-Saint-Jean. À ses heures, il s’adonnait avec talent au dessein et à la peinture.
Rivière de Papinachois
La rivière de Papinachois s’écoule en partie dans la réserve indienne de Bétsiamites, sur la Côte-Nord. D’une longueur de quelque 60 km, elle prend sa source dans les lacs Chamberland et du Pamplemousse et se jette, plus au sud, dans la baie des Outardes, sur le Saint-Laurent, à 35 km à l’ouest de Baie-Comeau. Papinachois, nom de la communauté montagnaise établie à cet endroit, jadis les Oupapinachiuek, signifierait « il plaisante » ou « ceux qui ricanent » et met en relief un trait de caractère de ses habitants. Suivant d’autres sources, il faudrait y voir le sens de « ceux qui se déplacent d’un endroit à l’autre » Le toponyme identifie également un hameau et un lac ; il existait en 1694, comme désignation d’un poste de traite.
Pour en savoir plus :
- Attraits de la Côte-Nord
- Région administrative de la Côte-Nord
- Maison à Baie-Comeau
- Société historique de la Côte-Nord