Voyage touristique à Roberval
Roberval est la seule ville de la région du Lac-Saint-Jean, située directement en bordure du lac.
C’est une ville verte possédant de belles maisons, de vastes parcs et une cuisine de tradition française, elle peut être visitée et admirée été comme hiver.
Parmi ses attraits touristiques, citons avant tout la grande Traversée internationale du lac Saint-Jean, une grande fête qui offre une multitude d’activités sportives et culturelles et qui se célèbre en juillet de chaque année. Remarquons que le traditionnel Souper dans les rues, organisé dans le cadre de La Traversée rassemble annuellement plus de 10 000 convives autour d’une table de plus d’un kilomètre de longueur.
Autre événement très connu au Québec, c’est le village sur la glace. Ce village est constitué chaque hiver de quelques 300 ou 400 cabanes qui s’installent sur les glaces du lac Saint-Jean (hum, jusqu’à ce que le réchauffement global se prononce). C’est un village offrant plein de festivités, de concours de sculptures sur neige, des compétitions sportives, enfin, de vie.
Parmi les autres activités sportives d’hiver, on peut nommer le Festival d’hiver de Roberval et le Défi du Lac qui consiste en une Course de traîneaux à chiens sur le lac Saint-Jean.
Parmi les activités les plus populaires d’été, outre la Traversée du lac Saint-Jean, tout le monde s’accorde à dire que la pêche sur le lac est excellente. La Marina de Roberval, le camping du Mont-Plaisant et une excellente plage municipale sont des atouts très importants pour profiter d’activités nautiques variées. D’ailleurs, le Camping du Mont-Plaisant est situé tout près du village de Val-Jalbert, de l’Ermitage Saint-Antoine de Lac-Bouchette et du Jardin zoologique de Saint-Félicien.
N’oublions pas que la piste cyclable Véloroute des Bleuets traverse la ville et que le village historique de Val-Jalbert est conservé tel qu’il était il y a un siècle, tout près de Roberval.
Roberval est lié au monde par un bon réseau routier, par un aéroport et par la rivière Saguenay.
Lac Boussot
À environ 85 kilomètres à l’ouest de Roberval et du lac Saint-Jean, ce petit plan d’eau reçoit, de l’ouest, les eaux du lac Cupule et se déverse, à quelques kilomètres plus au nord-est, dans la rivière Trenche. Adopté en 1963, ce nom de lieu honore la mémoire établi au Canada au XVIIe siècle. Présent à Montréal dès 1652, il va s’établir à Trois-Rivières quelques années plus tard, puis obtient une succession dans la seigneurie du Cap-de-la-Madeleine en 1661. Membre de l’organisation militaire de la seigneurie, à titre de volontaire, il ne délaisse pourtant pas Montréal puisqu’en 1691 il y œuvre comme marchand et semble y posséder des terres. Boussot meurt vers le 10 février 1690. Le lac est également connu sous l’appellation Lac Peanut.
Rivière Ouiatchouaniche
D’une longueur approximative de 40 km, la rivière Ouiatchouaniche prend sa source entre les lacs Huard et Ennuyant et se faufile ensuite vers le nord en délimitant la ZEC de la Lièvre, à l’est. Poursuivant son cours, elle baigne le village de Sainte-Hedwige puis effectue un virage en direction est pour se déverser au cœur de Roberval, dans le lac Saint-Jean. Le nom montagnais Ouiatchouaniche est un diminutif de Ouiatchouan, nom identifiant une rivière coulant à quelques kilomètres au sud. Le journal de voyage de l’arpenteur Joseph-Laurent Normandin, de 1732, rapporte d’ailleurs la présence de la « Petite rivière 8iatch8anonchiche », traduit par « la petite rivière où est le courant ». Pour l’année 1823-1824, les Journaux de la Chambre d’Assemblée du Bas-Canada indiquent Ougatshouanish. Parmi les anciennes variantes graphiques du toponyme, il convient de mentionner Ouiatchouanish, Uiatchganish et Wiatshunanitsh. Par ailleurs, localement on la dénomme également Rivière Du Tremblay.
Île aux Couleuvres
Cette île du lac Saint-Jean, en face de Roberval, était connue pour l’abondance des couleuvres qu’on y retrouvait. Un habitant de la région affirmait, en 1954, dans une lettre conservée dans le fonds Monseigneur-Victor-Tremblay, aux Archives de la Société historique du Saguenay, que les couleuvres y étaient autrefois si abondantes qu’on y amenait des cochons pour les manger.
Selon un autre témoignage remontant à 1945 et rapporté en 1975 dans la revue Saguenayensia, les Montagnais appelaient cette île Manistout-Ministuki, île du mauvais esprit. Les Amérindiens regardaient ces reptiles comme le symbole et même l’incarnation du démon. Selon une légende rapportée par Rossel Vien dans son Histoire de Roberval, les anciens Montagnais, instruits dans la foi chrétienne, identifiaient le diable aux couleuvres, faute de serpents. L’arpenteur Normandin, en 1732, la décrit ainsi : « elle est au nord nord est de cette pointe et se nomme l’Isle aux Couleuvres. Cet insecte est en si grande quantité dans cette isle que les sauvages n’osent pour ainsi dire en approcher par la crainte qu’ils en ont, cependant, ils disent que ces sortes de couleuvres quoi que très grosses, ne sont point mauvaises. » Le père François de Crespieul désigne cette entité sous la dénomination de Manitounagouche dans sa « Rélation de 1675-1677 ».