
Destinations touristiques au Québec : Sainte-Brigitte-de-Laval touristique
Facile d’accès et située près de la ville de Québec, Sainte-Brigitte-de-Laval devient, au cours de la seconde moitié du XXe siècle, une destination fort appréciée par les villégiateurs.
La beauté des paysages montagneux et la présence de nombreux cours d’eau, en particulier la rivière Montmorency, ont favorisé l’essor de la villégiature dans la région.
L’actuel secteur des Deux-Rapides est d’abord privilégié pour la construction de résidences secondaires, notamment rue des Deux-Rapides (où subsiste encore un chalet en bois rond). À la fin déjà des années 1940, des chalets sont construits rue Sanschagrin, dans le hameau La Branche. Par la suite, au cours des années 1950, on choisit l’île Enchanteresse, puis différents endroits dans la municipalité.
Vers le début 1970, quelque 500 chalets sont disséminés sur l’ensemble du territoire municipal. Plusieurs de ces petits bâtiments de plan carré, au toit en pavillon ou à deux versants droits, sont construits dans différents secteurs de la municipalité. Le nombre de chalets se met ensuite décliner. Plusieurs d’entre eux font l’objet de rénovations, avant d’être transformés en résidences principales.
Aujourd’hui encore, le désir de profiter de la qualité de l’eau et de l’air, ou simplement de la beauté des lieux, favorise la construction de chalets à proximité de la rivière Montmorency et de la rivière à L’Île.
La municipalité possède un riche patrimoine architectural et l’église de Sainte-Brigitte-de-Laval, ainsi que l’ancien presbytère constituent les éléments les plus importants du patrimoine religieux lavallois. L’édifice appartient au courant moderne d’architecture religieuse de l’entre-deux-guerres.
Le second presbytère de Saint-Brigitte a été érigé en 1955 sur l’emplacement de l’ancienne école no 1.
Les Lavallois ont également conservé d’importants témoins de la dévotion populaire que sont les calvaires et une croix de chemin. On trouve encore à Sainte-Brigitte trois calvaires et une croix de chemin.
La croix de chemin de Sainte-Brigitte correspond à de simples croix latines en bois, alors que les calvaires comprennent en plus une représentation sculptée du Christ. Un peu oubliés aujourd’hui, ces éléments demeurent des symboles émouvants des pratiques religieuses du passé.
Souvent placée à l’intersection de routes, là où l’on pouvait l’apercevoir de loin, la croix de chemin devenait un excellent point de repère.
Le parc Richelieu a été aménagé autour du lac Goudreault. Il s’agit d’un équipement municipal de premier choix au cœur du village. Autrefois propriété de François Goudreault, ce site a servi un certain temps de plage publique.
Bref, Sainte-Brigitte-de-Laval est devenue un incontournable havre de paix et de repos où l’on peut apprécier la qualité du paysage.
Rappelons que la géographie particulière de Sainte-Brigitte et ses nombreuses forêts ont favorisé la création d’habitats fauniques aussi riches que diversifiés, propices à l’établissement d’orignaux, d’ours, de castors, de perdrix et autres oiseaux. Même avant l’établissement de colons, le très giboyeux territoire de Sainte-Brigitte était fréquenté par des chasseurs et des trappeurs. Pratique de subsistance à l’époque de la colonisation, la chasse est devenue, à l’époque moderne, une activité de loisir fort prisée de plusieurs Lavallois et visiteurs de ces lieux.
Sources :
- En collaboration. Album-souvenir, Centenaire de Sainte-Brigitte-de-Laval, 1863-1963, 26 juillet au 4 août 1963, 79 p.
- Sœur Marie-Ursule, Civilisation traditionnelle des Lavallois, Québec, Presses de l’Université Laval, 1951, 403 p.

Chapelle de Sainte-Brigitte-de-Laval. Photographie libre de droit.
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