
Destination touristique au Québec : Salaberry-de-Valleyfield
La ville de Salaberry-de-Valleyfield est caractérisée par l’omniprésence de l’eau. Salaberry-de-Valleyfield est à la fois le siège de nombreux festivals et d’activités sportives et récréatives de toutes sortes, dont les Régates Internationales.
On y trouve le Parc Delpha-Sauvé et, à la Baie St-François, le Parc régional des îles de Saint-Timothée, le Centre de plein air de l’Île des Patriotes, le club de golf Valleyfield, une marina, la Basilique-Cathédrale Sainte-Cécile, un grand nombre de monuments et autres points d’intérêt. On peut parcourir son circuit patrimonial ou emprunter la piste cyclable du Parc régional de Beauharnois-Salaberry, se promener le long de l’ancien canal de Beauharnois qui suit l’artère commerciale Victoria et dont l’ouverture à la navigation de plaisance s’est avérée un grand succès.
On y remarque le monument du Colonel Charles-Michel de Salaberry, érigé en 1964 à la mémoire du colonel Charles-Michel de Salaberry qui s’est illustré en 1813 en repoussant les Américains lors de la Bataille de la rivière Châteauguay. De même, le monument à Jules Léger, gouverneur général du Canada de 1974 à 1979, le monument aux Zouaves pontificaux, situé sur la rue Victoria avec un buste du Pape Pie IX à côté des zouaves, érigé en 1961 à l’occasion du 25e anniversaire de la compagnie 27 des zouaves pontificaux de Salaberry-de-Valleyfield. N’oublions pas le cénotaphe à la mémoire des campivallensiens tombés au champ d’honneur. Les noms de ceux-ci sont inscrits de chaque côté du cénotaphe. Le 11 novembre de chaque année, les cérémonies commémoratives ont lieu à cet endroit.
À Salaberry-de-Valleyfield, considérée par certains comme la capitale du nautisme au Québec, les eaux de la baie Saint-François sont le théâtre des prouesses des conducteurs de bateaux. Au début du mois de juillet, on y tient les Régates internationales de Valleyfield qui représentent l’événement nautique canadien le plus prestigieux et qui attirent plus de 150 000 de spectateurs.
Île d’Aloigny
Située dans le Saint-Laurent à 500 mètres à l’ouest de l’île de Salaberry, l’île d’Aloigny, comme sa voisine l’île Liénard à l’ouest, sert d’assise aux piliers du pont Monseigneur-Langlois qui joint la terre ferme du nord à l’île de Salaberry. Cette île boisée a également servi de trait d’union ente les deux rives, au début du XXe siècle, lors de l’aménagement des barrages qui relient les îles d’Aloigny, De Beaujeu et Liénard, en amont du pont. Depuis 1979, cinq sites archéologiques furent identifiés sur l’île et les artefacts trouvés prouvent que les Amérindiens s’y trouvaient 1 000 ans avant notre ère.
Charles-Henri d’Aloigny, marquis de la Groye, officier français né au Poitou vers 1662, est venu au pays en 1683 comme lieutenant dans les troupes de la Marine ; il sera créé chevalier de Saint-Louis en 1705. Au tournant du XXe siècle, le nom en usage pour cette île était Maple, Île aux Érables ou Thorn. Mais en 1909, une décision de la Commission de géographie du Canada changea ce nom pour Aloigny, substitué à Maple beaucoup plus tard, car c’est encore Maple qui apparaît dans le Rapport de la Commission de géographie du Canada en 1917. L’orthographe véhiculée dans les rapports de la Commission de géographie du Canada était Alogny. Il faudra attendre le Répertoire géographique du Québec (1969) pour lire o’orthographe correcte, car même sur la carte cadastrale du comté de Soulange, en 1937, la graphie est Alogny. Autres variantes : Île aux Cochons, Île Hébert, Île aux Pommettes.

Salaberry de Valleyfield. Source de l’image : Site web de la ville.
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